ALGER - Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a appelé à poursuivre le travail durant le troisième trimestre de l'année scolaire 2023/2024 et à préparer les examens nationaux et les autres opérations "avec la même détermination" relevée lors des deux premiers trimestres, indique un communiqué du ministère. Lors d'une réunion tenue, samedi, avec les cadres de l'administration centrale à l'occasion de l'Aïd El-Fitr, M. Belaabed a exhorté tout un chacun à "poursuivre le travail durant le troisième trimestre de l'année scolaire en cours et à préparer les examens nationaux et les autres opérations avec la même détermination" relevée lors des deux premiers trimestres, précise le communiqué. Le ministre a "salué les efforts consentis par tous et le professionnalisme dont ils ont fait preuve dans l'accomplissement de leurs tâches et responsabilités". Et de souligner que "l'engagement et la rigueur au travail ont permis au secteur de l'Education nationale de progresser résolument dans la concrétisation des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en matière éducative". Rappelant "les dossiers que le ministère compte lancer pour améliorer la performance et le service public dans le secteur et parfaire l'acte éducatif", le ministre a insisté sur "la nécessité de conjuguer les efforts, de resserrer les rangs et d'œuvrer inlassablement pour atteindre les buts et objectifs escomptés", conclut le communiqué.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Ait Seddik Baha eddine)
ALGER - Le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaalani, a visité dimanche, la Faculté de médecine à l’Université Alger I Benyoucef-Benkhedda (Alger), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé (7 avril). Dans une déclaration à la presse, M. Zaalani a souligné que cette visite s’inscrivait dans le cadre de "l’application de la convention conclue entre le CNDH et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique", qui prévoit dans l’une de ses clauses "la célébration de l’anniversaire annuel des différents rendez-vous liés aux droits de l’homme". La Journée mondiale de la santé, célébrée cette année sous le slogan "Notre santé, nos droits", est "un rendez-vous important", car constituant la première journée scientifique instituée, avec la création des Nations unies et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a-t-il indiqué, précisant que "le droit à la santé compte parmi les droits les plus importants liés aux droits fondamentaux, comme la nourriture, le logement, l’éducation et l’eau potable". La Faculté de médecine a été choisie pour cette visite, "vu que c’est de là que commence la formation des médecins", a-t-il ajouté, soulignant "l’importance d’intensifier la formation pour préparer des médecins compétents, capables d’assumer pleinement leurs responsabilités envers le malade". Dans son intervention donnée devant les enseignants et les étudiants, M. Zaalani a rappelé "l'évolution du concept des droits de l'homme et l'importance du droit à la santé", mettant en avant "le rôle du CNDH en Algérie". Dans ce cadre, le président du CNDH a salué "les efforts colossaux" consentis par l'Algérie en vue d'assurer la prise en charge médicale aux citoyens dans les quatre coins du pays, soulignant que le ministère de la Santé a lancé, dans ce cadre, des "jumelages entre les hôpitaux du Nord et du Sud pour que les régions les plus éloignées du pays puissent bénéficier de la prise en charge médicale". A cette occasion, M. Zaalani et la délégation qui l'accompagne se sont rendus au niveau de quelques structures de la faculté, notamment la bibliothèque et le centre de simulation où il a reçu des explications sur le rôle de ce dernier dans la formation des étudiants.
ALGER - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi a annoncé, jeudi à Alger, la préparation pour l'organisation d'une Conférence africaine sur la formation professionnelle, prévue durant la prochaine période. Dans une allocution prononcée à l'occasion d'un Iftar organisé en l'honneur des stagiaires étrangers à l'Institut national de la Formation et de l'Enseignement professionnels (INFEP) "Kaci Tahar", M. Merabi a précisé que la tenue de cette conférence africaine prévue durant "la prochaine période", s'inscrit dans le cadre de "l'élargissement du champs de coopération internationale dans le domaine de la formation professionnelle, notamment aux plans africain et arabe, étant une partie de la profondeur stratégique et de l'enracinement civilisationnel de notre pays". La tenue de cet évènement en Algérie vient en réponse "à l'appel du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à l'effet d'accélérer la complémentarité économique en Afrique, de construire un bloc économique capable de faire face aux mutations géopolitiques survenues sur la scène internationale et de concrétiser les objectifs de développement durable (ODD)", a souligné le ministre. Et d'ajouter que son secteur avait "adopté une série de mesures visant à renforcer la coopération internationale en matière d'enseignement et de formation professionnels dont l'octroi de bourses d'études à plusieurs pays voisins de la région Sahel", faisant état de "500 bourses accordées cette année aux stagiaires de 24 pays africains et arabes". Dans ce sillage, M. Merabi a indiqué que "les hôtes de l'Algérie", qui sont répartis à travers 80 instituts nationaux de formation professionnelle à l'échelle nationale, sont inscrits dans 16 filières et 66 spécialités. De leur côté, les stagiaires ont mis en valeur "le niveau de la formation et de l'enseignement dispensés dans les instituts nationaux spécialisés", saluant l'initiative du ministère de tutelle d'organiser un Iftar collectif.
TIPASA - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a appelé jeudi à partir de Tipasa, les chercheurs des différents centres nationaux de recherche scientifique à œuvrer à la valorisation des résultats de leurs travaux de recherches en les transformant en projets susceptibles d’apporter une valeur ajoutée à l'économie nationale. "La nouvelle orientation de l'économie requiert un redoublement d'efforts de la part des chercheurs pour valoriser les résultats de la recherche scientifique et les transformer en projets et produits rentables", a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse à l'issue de sa visite au Centre de recherche scientifique et technique en analyses physico-chimiques (CRAPC) de Bou-Ismail, soulignant que c’est là "l'un des objectifs stratégiques du secteur". "Aujourd'hui, plus que jamais, le chercheur est appelé à s’orienter vers l'industrie et à promouvoir son innovation", a-t-il ajouté. S’exprimant sur les 25 brevets d’invention enregistrés par le CRAPC en 2023, M Baddari a estimé que ce chiffre "est très faible comparativement aux ressources mobilisées", appelant les chercheurs à "redoubler d'efforts et à être à la hauteur des enjeux nationaux, notamment en trouvant des solutions scientifiques aux problèmes auxquels fait face la société". Durant sa tournée au CRAPC, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a visité une exposition dédiée à diverses innovations des chercheurs, dont des produits biologiques pour pâtes sans gluten et un projet de drone destiné à être exploité pour définir les besoins des grandes surfaces agricoles.
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a présidé, mardi à Alger, le lancement du premier incubateur d'affaires numérique et de la plateforme"Inchighalati" dédiée aux œuvres universitaires. Dans une allocution prononcée à cette occasion, en présence de représentants des partenaires économiques du secteur, M. Baddari a précisé que "l'Université s'est pleinement engagée dans la révolution numérique en vue de parachever ce processus à travers le lancement de 54 plateformes numériques à l'effet de répondre aux besoins des acteurs à savoir, les enseignants, les étudiants et les travailleurs en sus du passage du papier au numérique". "Le renforcement de la numérisation par le lancement de l'incubateur d'affaires numérique, premier en son genre dans la région Maghreb, permettra aux étudiants porteurs d'idées innovantes de les transformer en projets de start-ups pour contribuer ainsi à la création de la richesse", a ajouté le ministre. L'incubateur numérique assure un accompagnement aux étudiants pour évaluer la réalisabilité de leurs idées pour les transformer en produits commercialisables. Il permet aux étudiants de tisser des relations, de créer une équipe de travail avec leurs collègues, de contacter les experts pour profiter de l'accompagnement et de la formation en termes d'entrepreneuriat et de rencontrer les partenaires économiques afin d'obtenir des financements pour leurs projets. Dédiée aux 440.000 étudiants résidants, la plateforme "Inchighalati" a pour objectif de simplifier, de contrôler et de promouvoir les œuvres universitaires. Elle permet d'introduire des réclamations relatives à la qualité des services tels que les dépassements enregistrés dans le domaine du transport. La plateforme adopte un système d'investigation pour se rapprocher des préoccupations de cette catégorie.
ALGER - Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu, mardi, une délégation de l'Union nationale des opérateurs de la Pharmacie (UNOP), conduite par Abdelouahed Kerrar, pour débattre de certaines préoccupations liées à l'industrie pharmaceutique, indique un communiqué du ministère. Le débat a porté principalement sur les problématiques liées à l'enregistrement des produits pharmaceutiques, l'allégement des procédures en vue d'améliorer l'accès aux médicaments dans les plus brefs délais, la promotion de la production locale de médicaments à haute valeur ajoutée, à l'instar de l'insuline et des médicaments anticancéreux en mode "Full Process", outre la nécessité pour les opérateurs pharmaceutiques d'adhérer aux efforts du ministère pour développer la numérisation du secteur et assurer la disponibilité des médicaments, a précisé le communiqué. La nécessité de réviser les textes réglementaires afin de lever tous les obstacles auxquels font face les opérateurs pharmaceutiques et de coordonner avec les autres secteurs ministériels concernés par la promotion de la production et de la distribution de certains médicaments, notamment les médicaments anticancéreux, a été, également, évoquée, à cette occasion. Au terme de cette rencontre, le ministre a donné des instructions aux services ministériels concernés pour intensifier la coordination avec tous les acteurs et organiser des rencontres et des journées de sensibilisation quant à la nécessaire adhésion à la démarche adoptée pour développer le secteur de la production pharmaceutique et garantir une disponibilité continue pour répondre aux besoins des patients, a conclu le communiqué.
ALGER - Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu, mardi, une délégation de l'Union nationale des opérateurs de la Pharmacie (UNOP), conduite par Abdelouahed Kerrar, pour débattre de certaines préoccupations liées à l'industrie pharmaceutique, indique un communiqué du ministère. Le débat a porté principalement sur les problématiques liées à l'enregistrement des produits pharmaceutiques, l'allégement des procédures en vue d'améliorer l'accès aux médicaments dans les plus brefs délais, la promotion de la production locale de médicaments à haute valeur ajoutée, à l'instar de l'insuline et des médicaments anticancéreux en mode "Full Process", outre la nécessité pour les opérateurs pharmaceutiques d'adhérer aux efforts du ministère pour développer la numérisation du secteur et assurer la disponibilité des médicaments, a précisé le communiqué. La nécessité de réviser les textes réglementaires afin de lever tous les obstacles auxquels font face les opérateurs pharmaceutiques et de coordonner avec les autres secteurs ministériels concernés par la promotion de la production et de la distribution de certains médicaments, notamment les médicaments anticancéreux, a été, également, évoquée, à cette occasion. Au terme de cette rencontre, le ministre a donné des instructions aux services ministériels concernés pour intensifier la coordination avec tous les acteurs et organiser des rencontres et des journées de sensibilisation quant à la nécessaire adhésion à la démarche adoptée pour développer le secteur de la production pharmaceutique et garantir une disponibilité continue pour répondre aux besoins des patients, a conclu le communiqué.
BOUIRA - Au total, 657 nouveaux établissements scolaires, entre structures de base et autres de soutien, seront réceptionnés cette année à l'échelle nationale en prévision de la prochaine rentrée scolaire, a annoncé lundi à Bouira le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, en visite de travail dans la wilaya. Dans une déclaration à la presse au lycée Abou Hamed El Ghazali de la ville de Sour El Ghouzlane, le ministre a affirmé que pour la prochaine rentrée scolaire, le secteur va réceptionner 657 nouveaux établissements, entre structures de base et de soutien, "grâce à la cadence des travaux de réalisation jugée acceptable que ce soit à Bouira ou dans les autres wilayas". "Sur les 657 nouveaux établissements scolaires, il est prévu la réception de 371 écoles primaires, 179 collèges d’enseignement moyen (CEM) et 97 lycées", a précisé le ministre qui a inauguré dans la matinée quatre groupes scolaires à Bouira, Bechloul et à Lakhdaria. Le secteur de l’éducation nationale connaîtra, également, la réception de 428 cantines scolaires, 72 demi-pensions, ainsi que cinq internats à travers plusieurs wilayas, selon les détails fournis par le ministre, qui a procédé au cours de sa visite à la pose de la première pierre pour la réalisation de deux CEM à Bouira et à Ain Bessam (ouest de Bouira) et inauguré un autre à Sour El Ghouzlane (Sud de la wilaya). Concernant sa visite à Bouira, le ministre a souligné que son objectif est de s'enquérir des conditions de scolarité des élèves, des conditions de travail des employés et des enseignants, et de l’état d’avancement des travaux des différents projets du secteur. Abordant la question des cours de soutien, il a assuré qu'ils sont "en permanente extension au profit des élèves concernés par les examens du baccalauréat et du brevet d'enseignement moyen" (BEM). Sur ce point, le ministre a affirmé que les préparatifs "vont bon train" afin d’accueillir les candidats des différentes épreuves dans de bonnes conditions, car, a-t-il ajouté, "il s’agit de rendez-vous cruciaux dans le cursus scolaire". M. Belaabed a rappelé que la nouveauté cette année est "le baccalauréat dans la spécialité des arts", qui aura lieu pour la première fois en Algérie, qualifiant les arts de "filière prometteuse" qui "permettra de jeter les bases d’une véritable industrie artistique et cinématographique en Algérie", selon lui. Le ministre a, par ailleurs, réitéré l’engagement de son département à poursuivre les efforts de la numérisation du secteur de l’Education.
ALGER - Le Groupe Télécom Algérie envisage de diversifier ses activités pour la période 2024-2028 en vue d'améliorer la qualité et la couverture de ses réseaux et investir dans de nouveaux marchés, a indiqué son P-dg, Khaled Zarat. "Nous avons concentré nos efforts sur la voix et la Data, mais il est temps de diversifier nos activités. L'objectif est d'améliorer la qualité et la couverture des réseaux dans le pays, d'augmenter les capacités des réseaux de transport nationaux et internationaux, et de renforcer leur sécurité", a déclaré à l'APS M. Zarat, assurant que le Groupe prévoit "la construction d’infrastructures solides de centre de données (Data Centers) pour héberger les solutions de services de l’industrie numérique, tel que le Cloud, l’IPTV, la VoD et l’Internet des Objets (IoT), et en globalité le tout en tant que service (Xaas), en accord avec les orientations de la stratégie nationale de digitalisation, susceptible d’attirer davantage d’investissements". Il envisage également d'explorer de nouvelles opportunités d'investissement sur le marché africain, précisant qu'avec "une population jeune et une demande croissante en matière de TIC, le marché africain représente une opportunité stratégique pour le Groupe Télécom Algérie". M. Zarat a, en outre, mis en exergue le soutien du Groupe à l'innovation et à l'entrepreneuriat chez les jeunes talents algériens à travers des collaborations avec l'université et prévoit de créer d'autres incubateurs après celui lancé récemment à l'université des sciences et des technologies Houari-Boumediene (USTHB). Il a indiqué que le Groupe étudie aussi la possibilité d’investir dans les startups pour soutenir le développement et la croissance des entreprises émergentes à la faveur du nouveau statut de l'auto-entrepreneur, lancée en début de l’année 2024. Soutenir l'investissement et la production locale M.Zarat a indiqué, par ailleurs, que le Groupe "est engagé à soutenir l'investissement et la production en Algérie, contribuant ainsi à la réduction des coûts d’importation". "De par nos investissements ces dernières années, nous contribuons à favoriser le développement du contenu local de données hébergées, tout en réalisant des exportations en la matière", a-t-il relevé. Il a, à cette occasion, mis en avant les résultats réalisés par le Groupe depuis sa création il y a plus de 5 ans, tout en se félicitant de l’impact économique à "court-terme" induit par les réalisations périodiques du Groupe et de la mise en service de deux systèmes de câbles sous-marin de très grande capacité reliant l'Afrique à l'Europe. Ces deux systèmes ont pu ramener la capacité équipée des liaisons de transport internationales de 1.200 Gigabits par seconde (Gbit/s) à plus de 10.000 Gbit/s avec une augmentation du pic quotidien de consommation de la bande passante, allant de 780 Gbit/s à 3.360 Gbit/s entre 2019 et 2023 respectivement, a-t-il relevé. Cette capacité a permis au client une consommation individuelle moyenne qui est passée de 500 Mégaoctet (Mo) en 2018 à 7 Gigaoctet (Go) de consommation mensuelle en 2023, et ce grâce au déploiement massif de la fibre optique (FTTx) et de la modernisation du réseau mobile 4G, a-t-il ajouté. Le Pdg du Groupe a annoncé, en outre, la mise en place d'offres internet très haut débit d’ici la fin de l’année 2024, pouvant aller jusqu’à 1 Gbit/s pour les particuliers (contre 2 Mbit/s en 2019), et des débits "nettement plus considérables et adaptés pour les professionnels à la faveur de la constante révision à la baisse des tarifs appliqués en soutenant ainsi la politique générale de digitalisation". L’activité Internet et Téléphonie Mobile partage ce segment à hauteur de 43% avec deux opérateurs, avec une augmentation d’environ 28% de ses clients 3G/4G au 31 décembre 2023 par rapport à 2019. "Suite au lancement du satellite national Alcomsat-1, notre activité satellitaire a connu un engouement massif des professionnels et actuellement, nous exploitons pleinement toutes les capacités qui nous ont été allouées par ce satellite", a-t-il expliqué. D'autre part, M. Zarat a fait observer que le paiement électronique (paiement des factures et recharges) a connu un essor avec 31 millions de transactions à la fin 2023 contre seulement 3 millions de transactions en 2019.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé, dimanche à Alger, la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, sous le thème "Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose", avec un slogan national "une meilleure protection pour tous pour mettre fin à la tuberculose", durant laquelle il a réaffirmé l'engagement de l'Etat à poursuivre les efforts visant à éliminer cette maladie. Lors de la cérémonie, qui s'est déroulée en présence du représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, Nouhou Amadou, et des experts membres du Comité national de lutte contre la tuberculose, M. Saihi a rappelé que "chaque année, la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose offre l'occasion de sensibiliser et de comprendre les problèmes liés à cette maladie, de mobiliser les professionnels de la santé et de sensibiliser la population aux conséquences dévastatrices de la tuberculose sur la santé, la société et l'économie". Il a révélé qu'au cours de la dernière décennie, l'Algérie a connu "une baisse des cas de tuberculose pulmonaire contagieuse, tandis que les cas de tuberculose non pulmonaire signalés continuent d'augmenter, ce qui est souvent plus supposé que prouvé ajoutant que les résultats du programme national qui donne la priorité au dépistage et au traitement des cas contagieux, sont satisfaisants, le taux d'atteinte étant estimé en 2023, à 9,4 cas pour 100.000 habitants, un chiffre qui n'a pas été atteint depuis l'indépendance". "L'objectif tracé pour l'élimination de la tuberculose en Algérie relève de l'engagement constant de l'Etat. C'est l'une des principales priorités du ministère de la Santé. La célébration de cette journée pour la deuxième année consécutive sous le thème "Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose" avec un slogan national "une meilleure protection pour tous pour mettre fin à la tuberculose" témoigne de notre engagement à poursuivre la lutte contre cette maladie", a poursuivi le ministre. M. Saihi a également souligné que dans le souci d'éliminer cette maladie en tant que problème de santé publique d'ici 2035, l'évaluation du Plan stratégique national de lutte contre la tuberculose 2020-2024 a été réalisée, et un nouveau plan est actuellement en cours d'élaboration pour atteindre les objectifs stratégiques à savoir le "renforcement des capacités techniques et administratives du programme national de lutte contre la tuberculose à tous les niveaux, le renforcement du système de surveillance, l'amélioration du dépistage de la tuberculose, l'amélioration de la prise en charge de la tuberculose, le renforcement de la recherche opérationnelle et le renforcement des mesures préventives". Les orientations nationales pour le traitement de la tuberculose mises en place par les experts, ont été "distribuées à l'ensemble du personnel de santé dans le domaine de la lutte contre la tuberculose", a-t-il dit, soulignant que cette journée est une occasion pour "consolider les acquis et sensibiliser à la prévention de la maladie", d'autant plus qu’elle est célébrée dans toutes les wilayas à travers une campagne d'information, d'éducation et de communication sur la prévention et la prise en charge de la tuberculose. Pour sa part, le responsable du Programme national de lutte contre la tuberculose, Pr. Sofiane Ali Halassa, a indiqué que "les recommandations nationales ont été renouvelées pour se conformer aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)", ajoutant que "tous les traitements qui seront administrés aux patients seront changés et que le diagnostic se fera désormais par des tests rapides." "En 2023, 18572 cas ont été enregistrés, dont un quart a été diagnostiqué avec une tuberculose pulmonaire et le reste avec une tuberculose non pulmonaire", a-t-il rappelé, notant que la tuberculose pulmonaire "continue à régresser par rapport au début du millénaire, alors que la tuberculose non pulmonaire est en augmentation." L'Algérie consacre "des ressources et des dispositifs importants" pour la détection et le traitement des cas de tuberculose, a déclaré, pour sa part, le représentant de l'OMS en Algérie, Nouhou Amadou qui a soutenu que ces efforts ont porté leurs fruits. L'OMS félicite l'Algérie pour les résultats satisfaisants qui lui permettront d'atteindre l'objectif 2035 d'élimination de la tuberculose, a-t-il dit.