ALGER - Le corps céleste qui a été aperçu récemment en Algérie est une météorite et n'a aucun lien avec l'activité sismique, a précisé mardi un communiqué du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG). Le Centre a indiqué avoir "observé une boule de feu (météorite) la nuit du 7 au 8 mai 2023, vers 23h59 (heure locale), un phénomène également signalé par de nombreux citoyens dans différentes régions du pays", soulignant que "la boule de feu qui était très brillante avec une traînée lumineuse a été aperçue pendant plusieurs secondes, de l'ouest au sud-est". Ce corps céleste est une météorite captée par la force de gravité terrestre avant d'entrer dans l'atmosphère de notre planète à une vitesse supersonique, a-t-il expliqué. Selon les premiers calculs, la masse de la météorite a été estimée à "environ 10 kilogrammes", alors que l'altitude de la boule de feu pendant le premier éclair lumineux a été estimée à "environ 25 à 40 kilomètres dans le ciel". A ce propos, le CRAAG rassure les citoyens que ce phénomène astronomique est naturel et se produit régulièrement dans le monde à une fréquence d'environ 10 fois par an avec la même force de la météorite observée, soulignant qu'il "n'a aucun lien avec l'activité sismique".
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Ait Seddik Baha eddine)
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi a assuré, lundi à Alger, la disponibilité des produits d'anesthésie dentaire au niveau des établissements hospitaliers. Procédant à l'inauguration de la polyclinique du "Moudjahid Ahmed Haddanou" dans la commune de Belouizdad, après sa réhabilitation et son équipement, M. Saïhi a indiqué que les unités de chirurgie dentaire au niveau des services hospitaliers ne connaissent aucune pénurie de produits d'anesthésie dentaire et que le problème se posait auparavant dans le secteur privé. Il a rappelé, à ce propos, la déclaration du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun concernant l'approvisionnement du marché avec la réception prochaine de 100.000 unités, pour que ce problème ne se pose plus. Dans le même contexte, M. Saïhi a souligné que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) s'est chargé, aux frais de l'Etat, de l'acquisition des médicaments, "tous les médicaments étant désormais disponibles dans les hôpitaux au profit des malades". Le ministre de la Santé a, par ailleurs, fait savoir que ses services relèvent le pari d'assurer tous les examens au niveau des cliniques pour rapprocher les soins du malade, soulignant que l'inauguration de la polyclinique de Belouizdad entrait dans le cadre de "la prise en charge des questions relatives aux soins de santé prodigués aux malades, une prise en charge qui concernera aussi bien les grands hôpitaux que les structures de proximité". Pour le ministre, tous les soins seront assurés au niveau des cliniques qui procèdent aux différents diagnostics et examens médicaux, en vue de désengorger les hôpitaux et de rapprocher les structures de proximité du citoyen, de manière à permettre une meilleure prise en charge du malade. La clinique du "Moudjahid Ahmed Haddanou" offre plusieurs spécialités dont la médecine générale, la chirurgie dentaire, l'ORL, la psychologie clinique et l'orthophonie, la pédiatrie, la radiologie, ainsi que le diagnostic spécialisé, en vue d'alléger la charge au niveau du Centre hospitalo-universitaire (CHU), Mustapha Pacha.
ALGER - L'Algérie poursuit le processus de transformation numérique par la concrétisation du projet de "gouvernance électronique" en vue de rapprocher le citoyen de l'administration et de mettre fin à la bureaucratie, et ce, à travers le développement du service public grâce à la numérisation des différents secteurs, notamment celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui est l'un des premiers à avoir atteint cet objectif. En effet, dans une démarche visant à se mettre au diapason du développement accéléré des technologies de l'information et de la communication, tout en répondant aux exigences des citoyens, le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire a amorcé le processus de transformation numérique pour mettre fin à la bureaucratie et lever les entraves administratives qui freinent les investissements. Dans ce cadre, et en application des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au titre du 25e engagement de son programme, à savoir "réaliser une transformation numérique pour améliorer la communication, généraliser l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans les administrations publiques et améliorer la gouvernance du secteur économique", le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales poursuit sa démarche de modernisation des administration publiques et d'amélioration de la qualité du service public. Ces efforts ont permis de dématérialiser toutes les prestations des services d'état civil et de relier, par fibre optique, tous les sièges de wilayas, daïras, communes et plus de 1500 annexes administratives au siège du ministère de tutelle, avait affirmé le ministre du secteur, Brahim Merad. De plus, le ministère développe actuellement plusieurs autres systèmes, dont le système d'information permettant d'établir un fichier national des ménages. Ce fichier qui sera opérationnel avant fin 2023 favorisera "un suivi minutieux et continu de la répartition de la population". En matière de démocratie participative, une plateforme a été développée afin de permettre aux citoyens de donner leur avis et de participer à la prise de décision, avait souligné M. Merad, estimant que "le principal défi pour les collectivités locales est de réussir à tirer parti de la technologie pour mettre en place un système capable de valoriser les ressources du territoire et de réaliser la complémentarité entre les différents intervenants". Le premier chantier au titre de la modernisation du mode de gestion dans le secteur de l'Intérieur aura été la production de documents biométriques (passeport, carte nationale d'identité et permis de conduire). Après l'allègement des démarches administratives relatives aux documents d'état civile, dont le nombre a été ramené à 14 contre 36 auparavant, le secteur a numérisé les registres d'état civil, permettant ainsi aux citoyens de retirer ces documents en ligne. Aussi, vu l'intérêt particulier qu'accorde le Président Tebboune aux zones d'ombre, un système informatique national a été mis en place en 2020 pour le suivi du dossier et a permis de recenser leur nombre, d'inscrire les projets et de suivre leur avancement. Le système a également permis de régler de nombreux problèmes dont souffraient ces zones et remédier à l'absence d'indicateurs de développement", comme souligné par le président de la République qui a souhaité voir les problèmes restants résolus en 2023, au plus tard. Sur un autre plan, le secteur a en outre mis au point un autre système informatique avec actualisation automatique pour le suivi de la situation des écoles primaires (structures, équipements, restauration, transport et travaux), en sus du suivi de la prime de scolarité. Dans le domaine de l'habitat, le secteur de l'Intérieur a mis en place un fichier national des demandeurs de logement permettant le recensement et la numérisation des demandes enregistrées, toutes formules confondues, avec possibilité d'accès à d'autres dossiers numériques, entre autres, les revenus et la propriété pour mieux identifier les priorités. Le 6ème Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH-2022) qui a eu lieu du 25 septembre au 16 octobre 2022, a été une autre occasion où les nouvelles technologies ont été adoptées, avec l'utilisation pour la première fois, de " plus de 53.000 tablettes équipées de puces SIM de 4G, afin de faciliter et d'accélérer l'obtention des renseignements". Cette opération supervisée par le ministère de la Numérisation et des Statistiques permettra grâce à la mise en place d'une base statistique précise et actualisée, une planification plus efficace des politiques publiques et l'élaboration de programmes de développement adaptés aux besoins de la population. Cette transformation numérique a permis à plusieurs wilayas du pays d'actualiser la liste des dossiers administratifs et les dossiers liés à la vie associative et politique, à l'urbanisme et autres, d'autant qu'il est désormais possible de déposer les dossiers y afférant, via le service numérique "guichet à distance". A titre d'exemple, la wilaya d'Alger procède périodiquement à l'actualisation de la liste des dossiers administratifs dont les demandes y afférentes peuvent être déposées via ce guichet électronique, à l'instar de la prolongation de visa ou de séjour pour les ressortissants étrangers qui se trouvent légalement sur le territoire, l'enregistrement de la déclaration constitutive des associations de wilaya et communales, ainsi que la demande de déclaration d'organisation de réunions ou de manifestations publiques. La prestation susmentionnée englobe également les opérations de solidarité (demande d'aide financière mois de Ramadhan), inhumation et transport de corps et autres aspects liés à la vie publique.
ALGER - Un accord-cadre a été signé dimanche entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et la Direction générale (DG) des Archives nationales, dans le but d'approfondir les relations de coopération dans les deux domaines des archives et de la recherche scientifique, a indiqué un communiqué du ministère. L'accord-cadre a été signé par le Secrétaire général du ministère, Abdelhakim Bentellis, et l'inspecteur général à la DG des Archives nationales, Othmani Merabout Sami, précise le communiqué. Cet accord tend, selon la même source, à "approfondir les relations de coopération en matière d'archives et de recherche scientifique, encourager la publication des articles et des études scientifiques dans divers domaines, organiser des colloques et conférences scientifiques nationales et internationales sur des thèmes et des questions d'intérêt commun, et créer des espaces à même de réunir les conditions favorables au déroulement de la plupart des études et des recherches souhaitées". Le présent accord se veut, également, un cadre de partenariat entre les établissements d'enseignement supérieur et de recherche scientifique et la DG des Archives nationales dans le domaine de la formation et des activités scientifiques, à travers la mobilisation des moyens nécessaires afin d'assurer un encadrement qualifié pour les étudiants, notamment pour faciliter les stages pratiques et tirer profit des compétences nationales dans les deux secteurs". L'accord-cadre prévoit de "traduire la volonté commune d'oeuvrer ensemble à intensifier la coopération scientifique et culturelle et échanger les expériences en matière de systèmes d'informations modernes, au service des archives et de la Mémoire nationale", conclut la source.
ALGER - Dix-sept (17) nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés et aucun décès n'a été déploré, alors que sept guérisons ont été recensées ces dernières 24 heures en Algérie, indique dimanche le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 271.782, celui des décès demeure inchangé (6.881), alors que le nombre total des patients guéris passe à 182.993 cas, précise le communiqué. En outre, aucun patient n'est actuellement en soins intensifs, selon la même source. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - Les ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, et de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani ont souligné, dimanche à Alger, la nécessité de renforcer la coopération entre les universités et les centres de recherche, d'une part, et les secteurs économiques, d'autre part, notamment dans le domaine de la biodiversité marine. Lors d'une visite de travail et d'inspection à l'Ecole nationale supérieure des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral (ENSSMAL), M. Baddari a souligné la nécessité de s'ouvrir davantage sur les universités pour exploiter les recherches et les mettre en application par les secteurs économiques, estimant que cette école est capable de donner une forte impulsion au secteur économique dans le domaine de la pharmacie, de la pêche et de l'aquaculture. Après l'inauguration de la base de données sur la biodiversité marine du littoral algérien, M. Baddari a appelé les secteurs économiques à exploiter la plateforme, estimant que ce centre de recherche peut contribuer à réduire les difficultés rencontrées par les différents secteurs en lien avec la biodiversité marine. La plateforme inventorie 2.453 espèces marines microscopiques et non microscopiques sur environ 4.000 à 4.500 espèces animales et végétales marines présentes sur le littoral algérien. Les données fournies (nom scientifique des organismes marins, informations sur leur distribution géographique et le milieu marin les abritant et risques rencontrés) permettent une exploitation dans les domaines de la pharmacie, de la pêche et de la commercialisation des produits alimentaires. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s'est, par ailleurs, félicité des efforts consentis par les étudiants de l'école à assurer ce dont a besoin la société, précisant que parmi 105 projets de thèse, 60 projets seront orientés vers la créations de start-up et de micro-entreprises en matière d'exploitation des productions halieutiques, pour assurer des postes d'emploi et répondre aux enjeux de la sécurité alimentaire. De son côté, M. Badani a fait part de la disponibilité de son secteur à œuvrer conjointement avec le secteur de l'Enseignement supérieur, en vue de concrétiser sur le terrain les projets, de manière à contribuer à soutenir l'économie nationale". Les deux ministres ont supervisé, lors de cette visite, l'inauguration de plusieurs structures, comme l'incubateur d'affaires de l'Ecole, inspecté une plateforme numérique dédiée à l'accompagnement des stations de dessalement de l'eau de mer et se sont enquis des différents projets d'innovation réalisés par les étudiants de l'Ecole, à l'instar du projet d'élevage et de production de calamar, le premier du genre en Algérie et qui a réalisé un taux de réussite de 80%, dans l'attente de l'adoption du projet en tant que micro-entreprise.
KHENCHELA - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi a fait part jeudi à Khenchela de la détermination de son département ministériel à ouvrir un centre d’excellence d’énergies renouvelables dans cette wilaya. Le ministre a précisé au cours de l’inspection de l’avancement des travaux du projet de réalisation d’un institut d’enseignement professionnel à Khenchela que le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels est déterminé à ouvrir un centre d’excellence dédié aux énergies renouvelables, affirmant le lancement de l’opération de recherche d’un partenaire national ou international expérimenté et de compétence avérée pour développer la formation dans ce domaine conformément à la stratégie de l’Etat. M. Merabi a indiqué au cours d’une conférence de presse animée au centre de formation professionnelle Messaoudi Hocine dans la commune de Khenchela que le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels en collaboration avec les services de la wilaya de Khenchela et les associations de la société civile, compte organiser le mois de juin prochain, un salon national du tapis algérien. Il a précisé que la wilaya de Khenchela dispose de compétences et potentialités naturelles, agricole, touristique et culturelle, lui permettant de devenir une wilaya pilote par excellence dans le domaine économique, ce qui donnera lieu à l’ouverture de perspectives pour les stagiaires et apprentis du secteur qui ont achevés leurs formations. Il a fait part qu’il a donné des instructions à l’effet de la réservation de l’institut national spécialisé de la commune de Kais à la formation dans les filières agricoles, et les différentes branches de l’agroalimentaire conformément à la vocation agricole de la région. Le ministre a recommandé l’utilisation des nouvelles technologies dans la gestion des établissements de formation et d’enseignement professionnels notamment dans les spécialités agricoles, indiquant dans ce cadre ‘’qu’il ne faut pas qu’on soit consommateurs des nouvelles technologies notamment dans le domaine agricole, mais on doit créer de nouvelles technologies d’autant que les compétences dans le domaine de l’innovation existent pour mettre en place les moyens nécessaires’’.
ALGER - Le chef de service de pneumologie et de phtisiologie à l'Etablissement public hospitalier (EPH) de Blida, Pr Sofiane Ali Halassa, a appelé au renforcement de l'éducation sanitaire en faveur des malades asthmatiques en vue d'améliorer leur état de santé. Le spécialiste chargé également des maladies respiratoires au niveau du ministère a mis en exergue dans une déclaration à l'APS, à la veille de la célébration de la journée mondiale de l'asthme, premier mardi du mois de mai, la nécessité de renforcer l'éducation sanitaire chez les malades pour mieux les orienter en termes d'utilisation des différents soins médicaux, notamment la pompe en vue d'améliorer leur état de santé et d'éviter d'éventuels complications graves. L'asthme est une maladie multifactorielle due en plus des facteurs de milieu comme la pollution industrielle, l'exposition à des agents allergènes, à des facteurs génétiques (hérédité), a-t-il expliqué, ajoutant qu'il s'agit de facteurs se manifestant parfois sous forme d'eczéma, selon les spécialistes et certaines études, représentant ainsi 3.5 à 5% de cas pour chaque 100 adultes et entre 6 à 9 cas pour chaque 100 enfants. L'asthme et les différentes formes d'allergies ne sont pas classés parmi les Maladies à Déclaration Obligatoire (MDO), bien que pris en charge à 100% par la Caisse nationale de sécurité sociale, a-t-il fait savoir. Il s'agit également d'une maladie sollicitant plusieurs spécialités en plus de la pneumo-phtisiologie, en l'occurrence l'ORL, la dermatologie et la pédiatrie. Le Pr Halassa a mis en avant l'importance du suivi médical des malades souffrant d'allergies ou d'asthme, notamment ceux qui ne se conforment pas aux consignes médicales dans la prise de leurs médicaments. Le traitement de l'asthme demeure, toutefois un soin palliatif, contribuant uniquement à l'amélioration de l'état de santé du malade, essentiellement les enfants, assurant cependant les malades de la garantie de tous les types de médicaments en Algérie. Il a affirmé, en outre, que le ministère de la Santé œuvre à mettre 240 unités de contrôle et de suivi des maladies pneumologique au niveau national, soutenues par des équipes médicales qualifiées dans ce domaine.
ALGER - Plus de 920.000 élèves de 5ème année primaire entameront, dimanche, les évaluations écrites des acquis de ce cycle d'enseignement au titre de l'année scolaire 2022-2023, a-t-on appris auprès du ministère de l'Education nationale. Les élèves de la 5e année primaire effectueront par intermittence et jusqu'au 23 mai prochain, les évaluations écrites des acquis de ce cycle d'enseignement et seront répartis sur plus de 33 groupes éducatifs avec l'encadrement de près de 80.000 enseignants de langues arabe et française, des directeurs des établissements et autres. Les élèves seront évalués sur les acquis dans huit matières, à savoir: les langues arabe, amazighe et française, avec évaluations de la compréhension écrite (01H30), de la production écrite (45 minutes) et des mathématiques (01H30). La durée d'évaluation des matières de l'éducation islamique, de l'histoire, de la géographie, de l'éducation technologique (avec ses deux dimensions biologique et technologique), et de l'éducation civique sera de 45 minutes. La circulaire n 121 du 18 avril courant souligne que le ministère de l'Education nationale "a approuvé les dispositions liées à l'organisation et le déroulement de l'examen d'évaluation des acquis du palier de l'enseignement primaire en chargeant ses directeurs de wilayas de suivre l'opération d'impression des sujets, les grilles de correction et les grilles d'appréciation avec les inspecteurs des circonscriptions de l'Education en vue de garantir la transparence". La direction générale de l'enseignement a instruit les directeurs de l'éducation, les inspecteurs de l'enseignement primaire, les directeurs des écoles primaires, et les présidents des établissements de l'éducation et de l'enseignement privés de respecter une série de dispositions. Le ministère a rappelé aux directeurs de l'éducation de veiller à la bonne exécution des procédures de cette opération, notamment la supervision personnelle du travail des cellules de wilaya installées et le suivi du déroulement de l'évaluation tout en tenant en compte de l'opération d'impression des sujets "des évaluations écrites" ainsi que "les grilles de correction et l'échelle d'appréciation". Il s'agit également "de s'assurer du déroulement des évaluations écrites dans les classes mêmes où les élèves suivent leurs cours" et de "la remise du sujet d'évaluation écrite, de la grille de correction et de l'échelle d'appréciation à l'enseignant dès le début de l'examen". Les mêmes services ont ordonné également de bien suivre le déroulement des évaluations orales jusqu'au 24 mai et de mentionner les absences des élèves sur le système informatique de la plateforme numérique au même jour de l'évaluation. Ils ont instruit aussi de mobiliser un enseignant ou son remplaçant pour écrire à la place du candidat présentant une incapacité d'écrire, et ce en application des procédures en vigueur en pareilles circonstances. Quant aux personnes aux besoins spécifiques, le ministère a insisté sur l'impératif d'accompagner les élèves de cette catégorie intégrés dans les classes normales. Le 22 juin est la date de remise "des attestations d'honneur et des carnets des évaluations écrites", a-t-on indiqué de même source. Les inspecteurs doivent imprimer les sujets dans un seul document en recto verso et remettre en une fois les sujets des évaluations écrites ainsi que les grilles de correction et l'échelle d'appréciation de toutes les évaluations des directeurs des écoles primaires avec les enveloppes des évaluations écrites. Il s'agit également d'assurer la continuité des cours durant la période des évaluations écrites et l'harmonisation des horaires d'entrée et de sortie des élèves et la poursuite du déroulement des évaluations orales. La date de saisie des appréciations sur la plateforme numérique "Taqu'im" (Evaluation) est fixée du 23 avril au 4 juin, a ajouté la même source.
ADRAR - L’Algérie a consenti de grands efforts pour obtenir la certification attestant l’élimination du paludisme, ont affirmé mercredi à Adrar les participants aux travaux d’une journée d’étude et de formation sur la lutte contre cette maladie infectieuse à transmission vectorielle. "L’Algérie figure parmi les premiers pays qui ont remporté un grand succès en obtenant la certification attestant l’élimination du paludisme en 2019", ont indiqué les intervenants au cours de la rencontre, dont des représentants du ministère de la Santé, du bureau de l’organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, de l’Institut national de santé publique (INSP) et des services de la prévention de la wilaya, précisant que "le défi d’aujourd’hui et de veiller à n'enregistrer aucun nouveau cas et ce, à travers le déploiement des efforts de prévention et de diagnostic avec le concours de l’ensemble des acteurs". La directrice chargée des maladies transmissibles au ministère de tutelle, Samia Hammadi, a souligné, à ce propos, que "l’Algérie, certifiée exempte de paludisme par l’OMS, reste mobilisée pour lutter contre les cas importés". Mme Hammadi a appelé, à l'occasion, les voyageurs nationaux vers des pays africains où existent des foyers de paludisme à l’impératif de faire preuve de prudence et de ne pas hésiter à se rendre dans les structures hospitalières en cas de soupçon d’infection ou symptômes de paludisme. De son côté, le représentant de l’OMS en Algérie, Nouhou Amadou, a indiqué que cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des activités célébrant la Journée mondiale du paludisme, est une opportunité pour évaluer les efforts déployés en termes de lutte contre cette maladie, précisant que l’Algérie "est devenue l’un des pays leaders en la matière", tout en soulignant l’importance de bénéficier de son expérience "qui lui a permis d’atteindre zéro cas". La chargée de communication au bureau de l’OMS en Algérie, Leila Chibout, a, pour sa part, mis en relief le parcours de cette organisation mondiale en Algérie depuis 1968 et sa collaboration avec le secteur de la santé pour améliorer les prestations sanitaires, ainsi que les certifications obtenues par l’Algérie grâce à ses efforts consentis dans le souci d’éradiquer diverses pathologies, entre autres, le tétanos et le paludisme. Animée par des experts et spécialistes, la rencontre a comporté des communications s’articulant autour des acquis remportés au fil des années en matière de lutte contre plusieurs maladies et la situation épidémiologique en Algérie et dans le continent africain. La délégation du ministère de la santé et de l'OMS effectuera jeudi une visite de terrain pour s’enquérir des conditions de prise en charge sanitaire dans la wilaya, ont indiqué les organisateurs de la rencontre.