ALGER - Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a affirmé, mardi à Alger, que la numérisation du secteur de la production pharmaceutique avait eu un "impact important" sur l'accès aux produits pharmaceutiques et aux équipements médicaux, outre l'amélioration de la qualité des soins sanitaires et le renforcement de la coopération entre différents acteurs concernés. Dans une allocution prononcée lors des travaux d'une journée parlementaire sur "la transition numérique dans le secteur de la santé: perspectives et défis", organisée par la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Aoun a fait savoir que l'"outil du numérique" mis en place par le ministère de l'Industrie et de la production pharmaceutique "a eu un impact important sur l'accès aux produits pharmaceutiques et aux équipements médicaux, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement, la distribution et le contrôle de la situation du stock des établissements pharmaceutiques". Le ministre a souligné, dans ce sens, que la numérisation du secteur visait le suivi de la traçabilité du médicament et le contrôle des stocks des produits pharmaceutiques et des équipements médicaux, mais également à mettre fin au problème de pénurie. Une telle démarche, a-t-il dit, s'inscrit dans le cadre "de l'effort du Gouvernement visant à lever les obstacles de la bureaucratie et à offrir un service instantané et à distance au citoyen avec la coordination entre tous les acteurs en ce qui concerne l'itinéraire du médicament". La numérisation de la chaine d'approvisionnement en produits pharmaceutiques a contribué à "l'amélioration de la qualité des soins sanitaires et au renforcement de la coopération entre les différents acteurs concernés dans le système, outre l'accès aux médicaments et une gestion plus efficace des stocks", a poursuivi M. Aoun. La mise en place d'un système pharmaceutique informatisé national a permis de "numériser et d'analyser simultanément les plans d'approvisionnement ayant trait à l'importation et à la production de médicaments, suivant une vision claire et prospective de l'état des stocks des produits pharmaceutiques pour en éviter la pénurie, en suivant leur traçabilité à partir de leur importation et production jusqu'à leu distribution au niveau des établissements hospitaliers et des pharmacies". La numérisation garantit "la disponibilité des produits et la lutte contre les pratiques commerciales illégales comme la monopolisation, la vente concomitante et la spéculation illicite, à l'origine de la perturbation du marché de médicaments, notamment lors de la pandémie de la Covid-19, et ce à la faveur de la mise en place du portail "REQUETEMEDIC" pour signaler ces pratiques directement aux services du ministère", a relevé M. Aoun. Il a indiqué que plusieurs services électroniques ont été fournis via la plateforme de plusieurs portails électroniques pour ne citer que "la prise de rendez-vous sur internet" pour les opérateurs pharmaceutiques et le contrôle et le traitement des déclarations d'inventaire et l'enregistrement des programmes de distribution, à la lumière des dispositions législatifs de la loi de finances 2023.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Ait Seddik Baha eddine)
MEDEA - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a insisté, mardi, à partir de Médéa, sur l'importance d'accorder un "intérêt particulier" à la santé de proximité en améliorant les prestations sanitaires fournies aux populations au niveau des structures de soins de base. "Les structures de soins de proximité doivent être en mesure, le plus tôt possible, de prodiguer aux citoyens les prestations médicales dont ils ont le plus besoin et leur éviter les déplacements vers les grands établissements sanitaires", a déclaré le ministre, en marge de sa visite d’inspection. Le premier responsable du secteur de la santé a ajouté que "ces prestations vont contribuer à l’amélioration de la prise en charge médicale de ces citoyens, notamment en matière de gynécologie, pédiatrie ou chirurgie dentaire et parvenir, ainsi, à rapprocher la santé du citoyen". Le ministre de la Santé a fait part, en outre, de la disponibilité de son département à moderniser le établissements hospitaliers qui ont été mis en exploitation depuis plusieurs années dans le but de garantir une meilleure prise en charge des malades et d’améliorer les conditions de travail du personnel médical. Il s’agit des hôpitaux de Ksar-el-Boukhari, sud de Médéa, et Berrouaghia, centre, qui nécessitent, selon le ministre, des opérations de modernisation. A ce sujet M. Saihi n'a pas exclu la possibilité d'inscrire de nouveaux projets d’établissements hospitaliers de remplacement pour permettre aux citoyens de ces régions de continuer à avoir accès à une couverture sanitaire de "qualité". En visite sur le chantier de réalisation du centre anti cancer (CAC), implanté dans la commune d’Ouzera, à l’est de Médéa, qui affiche un taux d’avancement estimé à 70% , M. Saihi a invité l’entreprise en charge de ce projet de le livrer dans les délais impartis, à savoir le début du deuxième semestre de l’année 2023. Il a préconisé sur place d’inclure des structures sanitaires d’appoint pour optimiser ce centre et d’assurer des activités médicales autres que celles en relation avec le traitement des cancéreux. Le ministre de la Santé avait procédé, à l’entame de sa visite, à l’inauguration du service des urgences médicales de l’hôpital Mohamed Boudiaf de Médéa, puis inspecté successivement les chantiers de polycliniques situés à la cité "Ain-Djerda", commune de Draa-Smar, qui enregistre un taux d’exécution de 95%, ainsi que celle de "Merdj-Chkir" sur les hauteurs de Médéa qui a fait l’objet récemment de travaux de réhabilitation.
ALGER - Aucun nouveau cas de coronavirus (Covid-19) n'a été enregistré et aucun décès n'a été déploré, alors que deux guérisons ont été recensées ces dernières 24 heures en Algérie, a indiqué, lundi, le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés demeure ainsi inchangé, soit 271841 cas, de même que celui des décès (6.881 cas), alors que le nombre de patients guéris passe à 183.055 cas, précise le communiqué, ajoutant qu'aucun patient n'est actuellement en soins intensifs. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a évoqué dimanche à Alger avec son homologue argentine, Carla Vizzotti, les voies et moyens de promouvoir le partenariat et de développer la coopération bilatérale entre l'Algérie et l'Argentine dans le secteur de la santé et de l'industrie pharmaceutique, a indiqué un communiqué du ministère. La rencontre qui s'est déroulée en présence des cadres du ministère et d'une délégation importante accompagnant Mme Vizzotti, était l'occasion d'évaluer le niveau du partenariat et de la coopération bilatérale et d'"examiner les voies de les développer au mieux des intérêts des deux parties, conformément à la volonté commune de relancer une nouvelle dynamique de coopération à la hauteur des potentialités des deux pays", précise le communiqué. Dans ce cadre, M. Saihi a affirmé que "l'Argentine est l'un des partenaires les plus importants de l'Algérie en Amérique latine, avec qui elle aspire à élargir les domaines de coopération et de partenariat, notamment dans le secteur de la santé et de l'industrie pharmaceutique, à travers des projets d'investissement dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant, et la création de la valeur ajoutée à même de garantir le transfert technologique et l'échange d'expériences et de connaissances entre les deux parties, en particulier dans le domaine de la formation, tout en bénéficiant de l'expérience argentine en médecine nucléaire". Evoquant le potentiel de l'Algérie dans le domaine de l'industrie des médicaments, le même responsable a abordé le système sanitaire algérien, qui repose, a-t-il dit, sur le secteur public avec la contribution du privé et la gratuité des soins offerts à toutes les catégories de la société, à travers l'ensemble du territoire national. M. Abdelhak Saihi a rappelé, dans ce contexte que ce programme s'inscrit dans le cadre de "la vision de l'Etat visant à prioriser le secteur de la santé dans ses programmes de développement, notamment en consacrant des enveloppes financières importantes pour garantir les prestations offertes aux citoyens", soulignant l'importance que l'Algérie accorde à la prévention en matière de santé. De son côté Mme Vizzotti s'est dite heureuse d'être en Algérie, dans le cadre d'une visite visant à "renforcer" la coopération et le partenariat entre l'Algérie et l'Argentine dans un secteur, a-t-elle dit, où les systèmes des deux pays renferment beaucoup de similitudes particulièrement en matière d'accès aux soins". La ministre argentine a également exprimé son soutien à "la volonté de l'Algérie pour la promotion d'une industrie pharmaceutique à même de garantir la couverture de la production locale à travers l'établissement d'investissements algéro-argentins à la lumière des grandes et importantes opportunités offertes actuellement entre les deux pays", conclut le communiqué.
ALGER - Aucun nouveau cas de coronavirus (Covid-19) n'a été enregistré et aucun décès n'a été déploré ces dernières 24 heures en Algérie, a indiqué dimanche le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés demeure ainsi inchangé, soit 271841 cas, de même que celui des décès (6.881 cas) et des guérisons (183.053 cas), précise le communiqué, ajoutant qu'aucun patient n'est actuellement en soins intensifs. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - Des périodes de sécheresse prolongées et des pluviométries extrêmes de plus en plus fréquentes sont prévues à l'avenir, a indiqué un expert l'Office nationale de la météorologie (ONM), qui a réitéré la nécessité d'élaborer des stratégies à tous les niveaux, notamment local, pour réduire l'impact négatif des changements climatiques. "Nous devons élaborer des stratégies à tous les niveaux, notamment au niveau local, pour réduire l'impact négatif des changements climatiques", a indiqué à l'APS, M. Salah Sahabi-Abed, Directeur de l'Exploitation météorologique et de la climatologie à l'ONM, soulignant qu'"il faut s'attendre à ce genre d'événements et s'y habituer dans la mesure où tous les scénarios futurs pour les années à venir prévoient des sécheresses plus prolongées et des pluviométries extrêmes de plus en plus intenses et fréquentes". Pour cet expert, "l'anticipation et la prévention demeurent la clé de la réussite pour minimiser les dégâts", expliquant que "les pluies qui tombent après une longue période de sécheresse ne s'infiltrent pas facilement dans le sol, mais ruissellent et causent des dégâts du fait qu'elles circulent sous forme de torrents". M. Sahabi a en outre expliqué que "les pluies à caractère orageux qui tombent durant les périodes transition, c'est-à-dire aux mois de mai, septembre et octobre, sont caractérisées par de fortes intensités", relevant qu'il s'agit de "grandes quantités de pluies qui s'abattent en un laps de temps court dans un espace réduit". "Le climat a commencé à changer, et on évoque d'ores et déjà la tropicalisation du climat en Europe", a-t-il fait observer, précisant que "le climat tropical est connu par ses températures élevées et ses pluies convectives orageuses intenses". En ce sens, M. Sahabi a mis l'accent sur la nécessité d'"investir dans la prévention", rappelant à ce propos que l'Organisation mondiale de la Météorologie (OMM) a relevé qu'"un dollar investi dans la prévention contre les phénomènes météorologiques fait économiser 15 dollars". Pour rappel, ce même expert avait indiqué en décembre 2022, dans une déclaration à l'APS, que l'on s'attend à une saison plus chaude que la normale climatique habituellement observée, avec un hiver marqué par des épisodes de pluies intenses et de courte durée, invitant à cet effet les populations et les autorités locales à "accorder plus d'attention aux avertissements et bulletins météorologiques émanant de l'ONM". Il avait aussi indiqué que "les phénomènes extrêmes, accentués par le changement climatique marqueront sans doute, à l'avenir, le quotidien des Algériens", ajoutant que "les études menées dans ce sens montrent que les scénarios futurs du climat mettent en évidence tantôt des pluies intenses de courte durée et parfois des périodes de sécheresse prolongée".
ALGER - L’Afrique, ce continent richissime en ressources naturelles et humaines, qui représente à peine 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais qui en paie les plus lourdes conséquences, est déterminée à mobiliser les financements nécessaires pour lutter contre les effets du changement climatique, en adoptant des solutions financières innovantes, en y impliquant plus la communauté internationale et le secteur privé, tout en œuvrant pour une meilleure attractivité vis-à-vis des investissements. Pour y parvenir, une reconsidération de l’échelle et la manière de l’implication du secteur privé, qui ne contribue actuellement qu’à 14% des financements climatiques en Afrique, semble donc une option incontournable, avec pour mot clé: "dérisquer" l’investissement vert pour encourager ce secteur à s’impliquer davantage dans l’action climatique en Afrique, tout en accélérant la mise en œuvre des initiatives encourageant son épanouissement, à l’instar de l’accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Mais la réussite d’une telle démarche nécessite également plus de garanties étatiques au profit des investisseurs privés, en plus d’une refonte des outils et approches des banques multilatérales et des institutions financières de développement. C’est le résumé de la feuille de route qui s’est dégagée des discussions des gouverneurs des banques centrales et ministres des finances africains, dont le premier argentier de l’Algérie, Laaziz Faid, réunis en tant que gouverneurs de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui a tenu, du 22 au 26 mai à Charm el Cheikh en Egypte, ses 58ème Assemblées annuelles autour du thème: "Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique". En présence de quelque 4000 participants, venus des 81 pays actionnaires (54 africains et 27 hors du continent) de la plus importante institution financière régionale, le conseil des gouverneurs de la BAD, dont la présidence a été cédée par l’Egypte au Kenya, ainsi que plusieurs chefs d’Etats et de gouvernements africains et d’experts, ont convenu que l’Afrique, qui, malgré tous les vents contraires, devrait réaliser une bonne croissance en 2023-2024 (4% et 4,3%), est dans l’obligation de trouver des solutions urgentes pour financer son action climatique, souffrant d’un déficit annuel moyen de 127 milliards de dollars. Ainsi, les banques et institutions financières de développement "devraient se montrer moins averses au risque, en réduisant prudemment leurs ratios d’adéquation du capital, en établissant des mécanismes en matière de capital et de liquidités taillés sur mesure et en réévaluant les normes réglementaires existantes en matière de capitaux et autres normes prudentielles, pour passer progressivement d’un financement par projet au financement d’une transition durable à l’échelle du système", a, dans ce sens, recommandé le rapport des perspectives économiques en Afrique pour 2023, présenté lors des Assemblées. Convaincu que "l’avenir de l’Afrique est vert", le président du groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, a invité les pays développés à tenir leurs engagements en matière de soutien de l’action climatique en Afrique, des promesses jusque-là "non tenues". Le président en exercice de l'Union Africaine (UA), Azali Assoumani, a plaidé, à son tour, pour l’augmentation des Droits de Tirage Spéciaux du FMI alloués aux pays du continent. Des ressources supplémentaires qui doivent être "canalisées rapidement vers les pays qui en ont le plus besoin, y compris par le biais des banques multilatérales de développement". L'engagement de l’Algérie fortement salué Cette édition des Assemblées annuelles de la BAD a été, par ailleurs, une autre occasion pour saluer l’engagement ferme de l’Algérie envers l’Afrique, un engagement affirmé et réaffirmé, à chaque occasion, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. "Je salue les efforts de l’Algérie pour soutenir les pays africains à revenus très bas. Je salue aussi l’engagement de l’Etat algérien pour sa contribution à la reconstitution du Fonds africain de développement, avec 10 millions de dollars, soit une contribution très importante, qui fait de l’Algérie l’un des plus importants contributeurs africains dans ce fonds", a déclaré M. Adesina à l'APS. "J’apprécie notre engagement et notre collaboration ensemble. L’Algérie est un pays très important pour la BAD", a-t-il soutenu, tout en exprimant "le soutien" de la BAD au projet du Gazoduc transsaharien (TSGP) reliant le Nigeria à l'Europe via l'Algérie. Dans sa dernière entrevue avec les médias algériens, le président Tebboune avait mis l'accent sur la nécessité pour l'Algérie, qui a décidé d'injecter un (1) milliard de dollars dans le budget de l'Agence algérienne de Coopération internationale pour la Solidarité et le Développement pour financer des projets vitaux dans des pays africains, d’avoir une "présence effective» dans le continent et de «se concentrer sur les efforts de développement de l’Afrique".
ALGER - Trois (3) nouveaux cas de coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés et aucun décès n'a été déploré, alors que deux guérisons ont été recensées ces dernières 24 heures en Algérie, a indiqué samedi le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 271.835 cas, celui des décès demeure inchangé (6881), alors que le nombre total des patients guéris passe à 183.045, précise le communiqué, ajoutant qu'aucun patient n'est actuellement en soins intensifs. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.
ALGER - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a félicité, samedi, les étudiants algériens ayant décroché les 1ère et 2ème places au Concours international des technologies organisé à Shenzhen (Chine). "Félicitations à tous nos étudiants des Universités et écoles de Batna, Bejaïa, Alger, Alger1, Blida1, Saïda, Sidi Bel Abbes, Oran et Tlemcen pour les 1ère et 2ème places décrochées au Concours international des technologies organisé à Shenzhen en Chine...A d'autres succès", a écrit le Président Tebboune sur son compte twitter.
ALGER - Les travaux de la réunion régionale des Centres d'appui à la technologie et à l'innovation (CATI) pour la région arabe, tenue à Alger, ont été sanctionnés par l'annonce officielle du lancement d'un réseau régional arabe pour ces centres. Dans une déclaration à la presse au terme de cette réunion, organisée deux jours durant par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), avec le concours de l'Office des brevets du Japon (JPO), le directeur du Bureau arabe de l'OMPI, Walid Abdelnasser, a estimé que "le lancement de ce réseau ouvrira de nouveaux horizons à la coopération entre les pays arabes, et permettra de renforcer la coordination avec l'OMPI dans le domaine de la propriété intellectuelle ". Ce réseau permettra également de développer les actions de formation destinées aux cadres des réseaux nationaux des centres d'appui à la technologie et à l'innovation et de faciliter l'échange d'expériences, explique le même responsable. M. Abdelnasser a relevé que le réseau arabe des centres d'appui à la technologie et à l'innovation est le 4eme réseau régional de l'OMPI dans le monde, considérant que son lancement intervient "à point nommé" vu l'intérêt croissant pour l'innovation chez la jeunesse arabe. La création de ce réseau est le fruit d'un partenariat entre la Ligue Arabe et l'OMPI, après l'adoption de l'idée lors de la réunion gouvernementale technique de la Ligue Arabe en février dernier. Ce réseau compte 12 pays arabes, signataires des conventions avec l'OMPI en vue de créer des réseaux d'appui à la technologie et à l'innovation, selon le même responsable qui a indiqué que tout pays arabe qui signera les accords de création de centres d'appui à la technologie et à l'innovation avec l'OMPI dans le futur, intègrera le réseau "automatiquement". M. Abdelnasser a considéré que la réunion "historique" de l'Algérie se veut "un saut qualitatif" dans le domaine de la propriété intellectuelle au niveau arabe, car ayant été sanctionné en sus de l'annonce du lancement du réseau arabe de centres d'appui à la technologie et à l'innovation, par un plan d'action commun dans ce domaine. De son côté, le directeur de l'INAPI, M. Abdelhafid Belmehdi, a indiqué dans une déclaration à l'APS que l'Algérie avait été à l'origine de cette initiative, en soumettant en 2014 une proposition dans ce cadre. Ce réseau renforcera l'action commune interarabe en matière de promotion de la propriété intellectuelle dans la région, a estimé M. Belmehdi, formulant le souhait de voir le continent africain doté d'un réseau de centres d'appui à la technologie et à l'innovation. En clôture des travaux, un bref résumé de la rencontre a été exposé, lors duquel l'OMPI a salué le niveau de l'organisation de l'évènement par l'Algérie, et exprimé sa conviction quant à la capacité du réseau des CATI arabes à contribuer efficacement aux efforts en cours dans la région tendant à développer l'écosystème de la propriété intellectuelle et de l'innovation, et à jeter les passerelles entre les institutions académiques et scientifiques, et le monde des affaires.