ALGER - Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu, mardi, l'ambassadrice du Danemark en Algérie, Katrine From Hoyer, accompagnée d'une délégation des laboratoires danois LEO Pharma, indique un communiqué du ministère. Après s'être félicités des relations historiques unissant l'Algérie et le Danemark, les deux parties ont évoqué l'état des investissements danois en Algérie dans le domaine de l'industrie pharmaceutique, au regard de l'expérience des laboratoires danois sur le marché algérien, à l'instar de l'entreprise Novo Nordisk, précise le communiqué. A cette occasion, le ministre a souligné l'importance de passer, dans un premier temps, à la production effective des médicaments à travers des investissements qualitatifs répondant aux besoins du marché national, pour ensuite aller vers l'exportation. Concernant l'activité de LEO Pharma, M. Aoun a appelé l'entreprise à s'orienter davantage vers la production "locale", à travers la diversification des partenariats avec les opérateurs nationaux, dont Saïdal, leader de l'industrie du médicament en Algérie, selon la même source. Le ministre a, par ailleurs, invité LEO Pharma et les autres laboratoires danois à intensifier leurs investissements en Algérie, en bénéficiant des facilités accordées aux investisseurs étrangers, conclut le communiqué.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Ait Seddik Baha eddine)
ALGER - Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu lundi l'ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite, Abdullah bin Nasser Albussairy, accompagné d’une délégation du groupe "Jamjoom Pharma", présidée par le président du conseil d'administration de ce groupe saoudien, Mahmoud Yousuf Jamjoom, indique un communiqué du ministère. Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales par la création d'une dynamique d'investissement entre les deux pays, a porté sur le projet de partenariat avec le groupe "Jamjoom Pharma", dont la production a déjà commencé, ainsi que la possibilité de l'étendre dans un avenir proche pour inclure de nouveaux types de médicaments qui contribuent à couvrir le marché national, indique la même source. Lors de cette rencontre, le ministre a affirmé que "le lancement de la production de ces médicaments contribuera inévitablement à éliminer certaines des fluctuations que connait le marché national ", soulignant que l'Etat algérien apporte tout son soutien et son aide aux véritables investisseurs. De son côté, l'ambassadeur saoudien a salué "le grand développement" connu par la production pharmaceutique en Algérie, notant par la même occasion les facilités accordées au projet du groupe "Jamjoom Pharma" et à d'autres investisseurs à la lumière de la nouvelle loi sur l'investissement, conclut le communiqué.
ALGER - Sonatrach a annoncé, dimanche, le lancement du concours de la meilleure publication scientifique en Algérie, et ce, en collaboration avec le Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), indique un communiqué du groupe. Ce concours "intervient dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de la création de Sonatrach et s'inscrit dans le contexte de l'Accord de coopération signé, le 7 février 2023, entre le CNRST et Sonatrach, pour assurer un rapprochement entre le secteur de la recherche scientifique et le secteur économique", précise le communiqué. Le concours de la meilleure publication scientifique en Algérie de rang A+ (22 octobre-22 novembre 2023) "vise à promouvoir et récompenser l'excellence dans la recherche scientifique", en mettant en lumière les publications les plus remarquables depuis 2018 dans l'un des domaines suivants : sécurité énergétique, sécurité alimentaire et sécurité sanitaire, ajoute la même source. "En sa qualité d'entreprise citoyenne de premier plan, Sonatrach confirme, via cette initiative, son engagement, tel qu'énoncé dans l'accord de coopération avec le CNRST, à promouvoir et soutenir la recherche scientifique en Algérie et à honorer l'excellence au sein de la communauté scientifique nationale", souligne la même source. Les conditions de participation au concours et les modalités de soumission des candidatures peuvent être consultées sur le site de Sonatrach.
ALGER - L'amélioration de la qualité du débit internet, adossée au développement accéléré des nouvelles technologies de l'information et de la communication, constitue une priorité pour le gouvernement qui s'attèle à relever ce défi et ce, conformément aux orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. En effet, le Président de la République avait mis l'accent, lors du dernier Conseil des ministres, sur la nécessité d'assurer une meilleure qualité du débit et du raccordement à Internet, l'objectif étant d'améliorer le niveau des prestations dans les secteurs vitaux. Il avait également souligné l'importance de garantir une protection optimale du réseau Internet, en tenant compte de la cyber-sécurité et en engageant une "réflexion sérieuse" en matière d'exploitation des techniques satellitaires pour fournir le service Internet, chargeant le ministre du secteur d'élaborer un plan d'action global sur cette opération. Pour réussir sa transformation numérique, l'Algérie doit ainsi disposer d'un réseau internet de qualité à haut débit et à faible latence, indispensable pour les applications numériques, telles que le télétravail, l'e-commerce, l'enseignement à distance et la télémédecine. Dans ce contexte, le secteur des télécommunications a mené, ces dernières années, des actions concrètes pour améliorer la qualité et la sécurité de l'internet. Le nombre de foyers raccordés au réseau fixe est passé de 3,5 millions en 2020 à 5,3 millions en 2023, la priorité a été donnée à la technologie FTTH, dont le nombre d'abonnements est passé de 53 000 à 900 000 sur la même période et le débit internet fixe minimum est passé de 2 à 10 Mbps, alors que des vitesses de connexion supérieures sont désormais disponibles à des tarifs plus accessibles. Le gouvernement a également pris des mesures pour sécuriser la connectivité internet. Il a diversifié les câbles sous-marins en fibre optique et les points d'atterrissement et a augmenté la capacité équipée de la bande passante internationale qui est passée de 1,5 Tbps au début de 2020 à 7,8 Tbps, actuellement. "Les acquis engrangés sont encourageants, mais le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour améliorer encore la connectivité internet en Algérie", a-t-on indiqué auprès du ministère de la Poste et des Télécommunications. Des experts ont relevé, dans ce cadre, que le gouvernement a pris énormément de mesures pour développer le réseau internet en Algérie, tout en estimant que des efforts restent encore à fournir dans ce sens. A ce propos, M. Younes Grar, consultant expert en nouvelles technologies, a expliqué à l'APS que l'Algérie, engagée dans une politique de digitalisation de ses secteurs publics et privés, doit disposer d'une infrastructure de télécommunications de qualité pour réussir cette transition, qui nécessite une couverture et un débit internet suffisants pour tous les citoyens, en particulier dans les zones rurales. Il a recommandé de prendre des mesures supplémentaires, telles que l'accélération de la cadence du déploiement du réseau de fibre optique jusqu'au domicile (FTTH), la création de partenariats avec des prestataires privés pour l'installation et la maintenance de la fibre optique et d'accorder la priorité aux secteurs stratégiques, tels que l'éducation, la santé et la finance. Il a préconisé de développer davantage l'internet mobile, la 4G LTE fixe et l'internet par satellite dans les zones non couvertes par la fibre optique, de créer un data center gouvernemental pour héberger les données des différents ministères et de sécuriser davantage les infrastructures de télécommunications contre les attaques cybernétiques. Pour lui, ces mesures qui sont à la fois techniques et organisationnelles, nécessitant des investissements importants pour réussir la transition numérique dans le pays. De son côté, M. Youcef Boucherim, expert en TIC, a proposé la création d'une institution gouvernementale ou présidentielle chargée de soutenir les efforts du secteur des TIC, notamment dans l'amélioration du débit et la connectivité internet. Il a estimé que le déploiement de la fibre optique était un projet complexe qui nécessite l'intervention de nombreux acteurs, dont les équipementiers, qui sont chargés de fournir le matériel et les services nécessaires au déploiement de cette technologie de pointe. Il s'agit aussi de donner les moyens aux acteurs du secteur de pouvoir investir et innover sans être freinés par les lenteurs administratives, en simplifiant les procédures d'autorisation et de raccordement, a-t-il préconisé, soutenant que cela permettrait de stimuler les investissements dans le secteur des TIC et d'améliorer la qualité de l'internet en Algérie.
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a annoncé, jeudi à Alger, le lancement officiel de la plateforme numérique "Minhati", qui permet aux étudiants de déposer, à distance, le dossier de la bourse universitaire, laquelle devra être versée le 18 de chaque mois. Dans le cadre des efforts du ministère visant à parvenir à "0 papier", le département de l'Enseignement supérieur a lancé une nouvelle plateforme, dite "Minhati", dédiée aux étudiants bénéficiaires de la bourse universitaire, laquelle sera versée le 18 de chaque mois, en vue de leur permettre de déposer leur dossier en ligne, a précisé le ministre à l'ouverture des travaux de la Conférence nationale des universités. Cette démarche permet, selon le ministre, de "faciliter le lien entre les étudiants et l'administration à travers la numérisation des procédures, et la mise en place d'une bonne gouvernance" dans la gestion des œuvres universitaires", rappelant, par là même, l'existence de "46 autres plateformes créées au profit du ministère de l'Enseignement supérieur". Le ministre s'est également félicité de "l'initiative du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, d'élever la bourse universitaire de 1.300 Da à 2000 DA/mois". Cette conférence est consacrée à "la mise au point de la stratégie du secteur à l'horizon 2029", a expliqué le ministre dans un autre contexte, relevant "l'importance de faire de l'université algérienne, toutes spécialités confondues, un établissement d'innovation et de rayonnement, contribuant à la réalisation des objectifs de l'Algérie nouvelle". Mettant en avant le rôle des établissements universitaires pour avoir rompu avec les anciennes pratiques, le ministre a relevé l'importance de "les ériger en locomotive de développement socioéconomique". Pour rappel, vingt-trois (23) universités avaient rejoint, pour la première fois, le classement "Times Higher Education" (THE). L'Algérie a, ainsi, décroché la 1e place au Maghreb et la 2e place en Afrique, en termes du nombre d'établissements universitaires intégrant ce classement mondial. La rencontre a été l'occasion d'honorer 10 enseignants universitaires sur les 57 classés "les plus influents". Au sujet des étudiants exclus durant l'année passée de l'école nationale supérieure de mathématiques et de l'école nationale supérieure de l'intelligence artificielle, le ministre a indiqué, en marge de la conférence, que "les concernés, peu nombreux, seront réorientés vers d'autres établissements universitaires dans les mêmes spécialités préalablement choisies".
ALGER - Une convention a été signée, jeudi à Alger, pour le lancement des travaux de réalisation de l'hôpital algéro-qatari-allemand, d'une capacité de 300 lits, dont l'entrée en service est prévue en 2025. Cette convention a été signée, du côté algérien, par le directeur de la santé et de la population de la wilaya d'Alger, Lahlali Lahlali et du côté qatari par le président du holding "Estithmar", Mohamed Moatez El-Khayat, en présence du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, de cadres du ministère, de l'ambassadeur de l'Etat du Qatar à Alger, Abdulaziz Ali Al Naama, du CEO (Chief executive officer) du holding "Estithmar", Mohamed Badr et du CEO du groupe "Elegancia Healthcare", Joseph Hazel. Présentant le projet, M. Badr a affirmé qu'il intervient en application des orientations des dirigeants des deux pays, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et l'Emir de l'Etat du Qatar, Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, "dans le but de renforcer les relations algéro-qataries et de continuer à œuvrer pour développer le secteur de la Santé en Algérie, dans le cadre de la stratégie d'expansion internationale du holding +Estithmar+". Fruit d'une coopération entre le ministère algérien de la Santé et le holding qatari, le projet de cet hôpital sera accompagné d'un institut de formation pour le staff médical, ce qui traduit le volonté des deux parties à renforcer et à développer ce secteur au profit de l'Algérie, a-t-il ajouté. Il a, en outre, indiqué que cet hôpital doté de moyens modernes "englobe 30 unités de soins intensifs, 15 blocs opératoires et 40 cliniques externes, en sus de 20 zones dédiées aux urgences, réunissant des compétences médicales de haut niveau et les technologies de pointe en matière de diagnostic et de traitement en un seul endroit". Le projet contribuera, également, à "répondre à un grand nombre de besoins médicaux, notamment dans le domaine des services médicaux spécialisés telles les maladies cardiaques complexes, la chirurgie du foie, la neurochirurgie et les déformations de la colonne vertébrale, ainsi que la chirurgie oncologique et la chimiothérapie". Après avoir salué le soutien du ministère de la Santé à la partie qatarie en vue de concrétiser ce projet, M. Badr a affirmé qu'il s'agit "du premier projet" que le holding envisage de développer en Algérie, avec la planification de plusieurs partenariats prometteurs visant à contribuer au "développement socioéconomique en Algérie à différents niveaux et dans divers secteurs".
BLIDA - Le ministère de la Santé œuvre, dans le cadre du projet de numérisation du secteur, au renforcement du dossier électronique des malades avec des données en santé mentale, a affirmé mardi à Blida le Directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, Dr Djamel Fourar. Dr Fourar, qui intervenait à l’ouverture d'un forum national sur la "Collecte des données numériques en santé mentale", organisé à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale (10 octobre), a souligné que son département ministériel s’"attelle au renforcement du dossier électronique des malades avec des informations relatives à la santé mentale, dans le cadre du projet de numérisation générale, lancé ces derniers mois à travers les différents établissements hospitaliers du pays". Il a ajouté que "le ministère de la Santé aspire à la concrétisation de ce projet qui permettra de faciliter l'échange d'informations entre les staffs médicaux pour un suivi et une prise en charge globale des malades, tout en renforçant le système d'information et de données, notamment concernant la santé mentale". Il a relevé, en outre, que "le plan national de promotion de la santé mentale englobe, dans son 6e axe, la collecte de données liées à la santé mentale et leur numérisation". A son tour, le sous-directeur de la promotion de la santé mentale auprès du ministère de tutelle, Pr Mohamed Chakali, a estimé que la numérisation du secteur, particulièrement concernant la mise à disposition d'un dossier électronique des malades, "permettra la collecte de données précises sur le nombre de malades et leur état de santé, dont particulièrement leur santé mentale". Il a noté, à ce titre, que 24 établissements hospitaliers spécialisés en santé mentale, ouverts à travers le pays, assurent la prise en charge de près d'un million de personnes, dans l’attente de leur renforcement avec de nouvelles structures de santé qui fourniront des prestations sanitaires modernes. Le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Hamadou Nouhou, a salué, à l’occasion, les "efforts consentis par l’Algérie en matière de numérisation de la santé mentale dans une démarche visant à améliorer la prise en charge et le suivi des malades". "Une démarche au diapason des objectifs de l’OMS", a-t-il souligné, exprimant sa "joie" de visiter le CHU Frantz Fanon (lieu d’organisation du colloque), un établissement pionnier dans le domaine de la santé mentale. La manifestation, abritée par l’Etablissement hospitalier de transplantation d'organes et de tissus du CHU Frantz Fanon, a vu la participation de psychiatres de différentes wilayas du pays.
ORAN - L'Unité de traitement des accidents vasculaires cérébraux (AVC) de l’Etablissement hospitalier universitaire (EHU) "1er novembre 1954" d'Oran a été, récemment, honorée, en marge de sa participation à la neuvième Conférence annuelle sur les accidents vasculaires cérébraux dans les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, organisée à Riyad, en Arabie Saoudite, a indiqué, lundi, un communiqué de cet établissement de santé. Cette distinction est le résultat de la participation de l'Unité de traitement des AVC à un programme international d'évaluation, qui mesure la qualité des soins fournis aux patients par les unités de traitement de l'AVC, a précisé le document , soulignant que l'évaluation est basée sur plusieurs critères, notamment la rapidité de la prise en charge, qui ne doit pas dépasser 60 minutes après l’arrivée du patient, le nombre de patients ayant reçu une thrombolyse et la réussite des soins pour les AVC graves. L'évaluation comprend également la formation des infirmières pour traiter ce type de patients, en plus de l'évaluation continue des protocoles suivis par les médecins. L’Unité de Traitement des AVC de l’EHU "1er novembre 1954" d’Oran fait l’objet d’une évaluation régulière, depuis 2021, et a été honorée à chaque fois des plus hautes distinctions, remportant sept médailles de diamant dans le cadre de ce programme international.
OUARGLA - Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, a mis en avant lundi à Ouargla le rôle essentiel de l’université dans la promotion du secteur de la pêche et de l’aquaculture. Présidant l’ouverture d'une journée d’étude placée sous le thème "Perspectives prometteuses d’aquaculture dans le Sud", tenue à l’université Kasdi-Merbah de Ouargla, M. Badani a relevé le rôle ‘pivot’ de l'université dans la formation, la recherche scientifique, le développement technologique et l’intégration professionnelle pour la réalisation d’un développement socio-élenomique et la valorisation des recherches scientifiques dans ce domaine. "L’université constitue, de par ses structures de recherche, un réservoir de compétences à mettre en œuvre dans l'investissement générateurs de richesses et d’emplois, lesquels sont des leviers de l’économie nationale et de la sécurité alimentaire", a-t-il soutenu. Et d’ajouter : "le secteur de la pêche et de l’aquaculture s’imbrique au titre des secteurs prévus au programme du gouvernement pour la diversification et la réalisation du développement économique". Le secteur accorde une grande importance à la formation et la recherche, notamment dans les régions sahariennes, traduite par la mise en forme, à Ouargla, d’une unité de fabrication d’aliments de poissons, fruit d’un partenariat algéro-sud-coréen, appelée également à servir de centre de stages pratiques pour les étudiants. Dans son intervention lors de cette journée d’étude, le représentant du ministère de la tutelle, Boualem M’hamdi, a passé en revue les activités aquacoles, dont l'aquaponie notamment (aquaculture intégrée à l’agriculture), la reproduction, l’élevage, l’engraissement et la commercialisation des produits halieutiques. "Le programme de 2024 du secteur tend à promouvoir l’élevage aquacole, l’innovation en élevage aquacole en vue de générer de nouvelles perspectives d’investissement, ainsi que la coordination multisectorielle, institutions bancaires et caisses d’investissement, ministères des ressources en eau et d’agriculture, pour atteindre ces objectifs de développement"’, a indiqué le même responsable. Pour sa part, l’ingénieure en aquaculture de Ouargla, Aicha Benhadjira, a présenté les multiples avantages et facilités accordés pour les jeunes agriculteurs désirant monter leurs propres projets aquacoles dans la région, notamment l’aquaponie, avant d’exposer des modèles réussis dans les activités aquacoles en eau douce. Cette rencontre à laquelle ont pris part des experts, chercheurs et professionnels, été riche en exposés et communications afférentes au thème, dont "les perspectives de l’université dans la recherche et le développement de la filière aquacole saharienne", "l’entrepreneuriat et les start-up en aquaculture", étayées d’une exposition sur des différentes recherches menées en la matière par les universitaires.
ALGER - Le lancement de la 3e édition du Concours national du journalisme environnemental (CNJE) organisé par le Club de Spéléoplongée et des sports de montagne (CSPS) de Ain El Beida en collaboration avec l'entreprise "K.B.M Algérie" sous le patronage du ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables, a été annoncé dimanche à Alger. "Le changement climatique" est le thème principal du concours qui vise à encourager les journalistes à traiter des sujets liés à l'environnement et à sensibiliser aux questions d'écologie et de climat en Algérie, ont affirmé les organisateurs lors d'une conférence de presse tenue à l'hôtel El Djazaïr. Ce concours s'adresse aux journalistes intéressés par les questions environnementales de divers médias nationaux. Les œuvres : des articles journalistiques écrits, des reportages télévisés et radiophoniques, publiés dans les médias depuis le début de l'année en cours, déposées au plus tard le 20 novembre prochain, seront évaluées par un jury composé d'experts et des spécialistes du domaine. Les lauréats seront annoncés lors d'une cérémonie prévue à l'occasion de la Journée mondiale de la montagne, le 11 décembre. Lors de la conférence de presse, Samir Grimes, membre du jury du concours et expert international en environnement et développement durable, a exprimé son espoir de créer une plateforme nationale de journalisme environnemental d'ici 2024, qui permettrait de créer un climat propice aux journalistes, experts, chercheurs et même aux personnes intéressées par ce domaine pour échanger des points de vue, dans le contexte de l'intérêt croissant pour la question de l'environnement au niveau national et international. L'expert a expliqué que l'intérêt pour la création de cette plateforme "vient après les contacts avec les personnes intéressées par ce domaine, en particulier les journalistes, et en raison de la demande croissante sur les données et informations environnementales fiables". Selon M. Grimes, cette plateforme contribuera à "créer un espace de communication virtuel entre les experts et la presse environnementale, afin de rendre les contenus médiatiques liés à la question de l'environnement basés sur des références scientifiques et expérimentales, ce qui contribuera à la diffusion de la conscience environnementale et écologique et à la diffusion de la responsabilité environnementale individuelle et collective au niveau de la société algérienne".