ALGER - L'Algérie a réalisé de grands progrès sur la voie de la transformation numérique en faveur de l'élimination de la bureaucratie, de la consécration de la transparence dans la gestion de la chose publique et du renforcement des fondements de la gouvernance électronique, pour concrétiser in fine le principe de la souveraineté numérique nationale. Ces progrès accélérés participent de la concrétisation du 25e engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à savoir "la réalisation d'une transformation numérique pour parfaire la communication, généraliser l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC), notamment dans les administrations des services publics, et améliorer la gouvernance du secteur économique". Dans cette optique, le président de la République a créé, en septembre dernier, le Haut-commissariat à la numérisation (HCN), preuve s'il en est de l'intérêt majeur qu'il accorde à ce processus. Evaluant un exposé sur la transformation numérique en Algérie, lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue mardi, le Président Tebboune a salué "la vision claire relative à l'orientation numérique de l'Algérie", rappelant que "l'objectif premier de ce projet est d'éliminer la bureaucratie entravant les projets, d'adopter la transparence dans la gestion de la chose publique et de minutieusement définir les besoins du pays dans l'ensemble des secteurs". Le Haut-commissariat à la numérisation, établissement public à caractère spécifique, placé sous la tutelle de la présidence de la République et doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière, est chargé du suivi et de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la numérisation. Il a également pour missions de veiller à la concordance des plans des secteurs concernés dans le domaine de la numérisation avec la stratégie nationale de la numérisation, d'évaluer les réalisations de chaque secteur en proposant les correctifs nécessaires et de définir les projets prioritaires et les investissements stratégiques ainsi que les modalités de mobilisation du capital humain et des financements y afférents. Le HCN est aussi appelé à proposer les instruments juridiques et réglementaires et/ou toute solution technique pour assurer la performance et l'amélioration continue des axes de la transformation numérique ainsi qu'à proposer toute mesure susceptible de consolider la souveraineté numérique et le développement du produit national. Dans ce cadre, le Haut-commissariat à la numérisation a lancé, la semaine dernière, les ateliers nationaux sur l'élaboration d'une stratégie nationale de transformation numérique, où les participants ont mis en avant les efforts des autorités pour asseoir une stratégie nationale dans ce domaine à même de réaliser la souveraineté numérique, qui est aujourd'hui un impératif. A ce titre, le Conseil des ministres, réuni mardi, a approuvé le projet de création d'un Data Center par l'entreprise chinoise ‘Huawei’. Selon la Haut-commissaire à la numérisation avec rang de ministre, Meriem Benmouloud, la loi sur la numérisation, en cours d'élaboration par le HCN, viendra renforcer cette stratégie. La responsable avait affirmé que son instance s'attelait à l'élaboration du projet de loi sur la numérisation, soulignant que le texte sera prêt le premier trimestre de 2024. "L'objectif de la numérisation est de mettre en place un nouveau modèle de gestion des administrations, des organismes et des établissements publics et économiques, en passant d'une gestion classique fondée sur le papier à une gouvernance numérique reposant avant tout sur la généralisation des technologies numériques modernes en vue de renforcer les principes de transparence, de consolider la relation entre l'administration et le citoyen et de faciliter les transactions et les démarches administratives, tout en assurant des services publics de qualité, sûrs et rapides à moindre coût", a souligné la Haut-commissaire à la numérisation. Ces projets, qui créeront une synergie en termes de ressources humaines et matérielles, permettront de rationaliser les dépenses de l'Etat, de consolider les fondements de la gouvernance électronique et de consacrer le principe de la souveraineté numérique nationale, a-t-elle expliqué.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Ait Seddik Baha eddine)
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a reçu, jeudi au siège du ministère, une délégation du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), conduite par son président, Kamel Moula, avec laquelle il a évoqué les voies et moyens de renforcer et de promouvoir le secteur de la santé à travers l'accompagnement des opérateurs économiques dans la réalisation de leurs projets d'investissement, a indiqué vendredi un communiqué du ministère. M. Saihi a précisé lors de cette réunion que son secteur s'oriente actuellement vers "l'ouverture de l'investissement pour la modernisation et le développement du système de santé", à la faveur de "la nouvelle loi sur l'investissement qui accorde plusieurs avantages aux opérateurs économiques". Pour sa part, M. Moula a fait part de la volonté du CREA de "participer au développement et à la modernisation du secteur et de booster le développement du pays", selon la même source. Les deux parties ont convenu, à cette occasion, de "poursuivre la coordination et la concertation", dans l'objectif de "réaliser des projets d'investissement dans le domaine de la santé au profit des malades", a conclu le communiqué.
MOSTAGANEM - Les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, et de l’Economie de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mehdi Walid, ont annoncé, jeudi à Mostaganem, l’organisation la semaine prochaine d’une campagne nationale de sensibilisation sur l’entreprenariat, ciblant 1 million d’étudiants. Dans une déclaration à la presse, en marge de la visite des deux ministres dans la wilaya, M. Baddari a souligné que cette campagne, qui coïncide avec la Semaine internationale de l’entreprenariat, entre dans le cadre du programme annuel 2023-2024, qui vise à orienter les projets des étudiants vers la création de start-up et de micro-entreprises, et à faire de l’université une locomotive de l’économie nationale, en renforçant son rôle dans le développement et la prospérité sociale. Il a ajouté que les indicateurs enregistrés, au cours de l'année universitaire écoulée, confirment que la nouvelle vision de l'université, basée sur l'Enseignement supérieur, la Recherche scientifique et la création de richesse, est devenue une réalité à travers les projets présentés par les étudiants universitaires, appelant au renforcement de la sphère universitaire, des entreprises économiques et des collectivités locales pour soutenir le développement local et national dans divers domaines. Pour sa part, M. El Mehdi Walid a déclaré que la campagne de cette année a relevé le plafond des objectifs fixés par rapport à l'année dernière, au cours de laquelle 100.000 étudiants universitaires ont été ciblés, indiquant qu'atteindre 1 million d'étudiants universitaires confirme que l'université est le cœur et la locomotive de l'économie nationale, source d'idées et d'innovation et berceau des entrepreneurs de demain. En relevant le défi de s’orienter vers un modèle économique basé sur la connaissance et l’innovation, sur lesquelles le gouvernement mise en mettant en place plusieurs mécanismes à travers les ministères de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, l’Economie de la Connaissance, les startups et les micro-entreprises, afin de doubler le nombre des startups de 4 pour 1.000 habitants par an, actuellement, à 8 pour 1.000 habitants à l’avenir, a ajouté le ministre. Les deux ministres ont procédé, lors de cette visite, à l’inauguration de la Maison de l’intelligence artificielle, dont un espace a été réservé à la faculté de médecine, et inspecté plusieurs projets portant sur l’application du smart-phone pour l’enseignement destiné aux étudiants de médecine et l’application de lecture de l’électrocardiogramme destiné aux médecins. Ils ont également inspecté la salle de formation en échographie du Centre de simulation médicale et le pavillon destiné aux startups affiliées à divers instituts et facultés, réunissant 40 projets dans diverses branches et spécialités.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi a annoncé, jeudi à Alger, le lancement prochain d'un Plan national de lutte contre l'obésité et l'adoption d'une approche globale axée sur la prévention et la sensibilisation à ce phénomène. Dans son allocution à l'ouverture des travaux du deuxième Congrès international de la Société algérienne d'obésité et maladies métaboliques (SAOMM), le ministre a indiqué que la lutte contre ce phénomène, "en appelle à la conjugaison de nos efforts de prévention en adoptant une approche globale qui inclut l'éducation nutritionnelle, la promotion de l'activité physique, la sensibilisation du public et le lancement d'un plan national de lutte contre l'obésité qui mobilise toutes les parties concernées et s'appuie sur 5 axes". Il a souligné, à cet égard, la nécessité de "promouvoir la production d'aliments sains, la promotion de la pratique d'activité physique et le respect d'un comportement alimentaire sain et équilibré" pour prévenir ce problème. Pour M. Saïhi, il s'agit d'un "problème de santé publique", soulignant l'augmentation du nombre de cas, sur la base de l'étude menée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, laquelle montre que "30 % de femmes, 14 % d'hommes et environ 10 % d'enfants souffrent d'obésité". Les résultats des campagnes de dépistage menées dans le cadre de la "1e Semaine nationale de prévention" décrétée par le ministère de la Santé et qui s'est déroulée du 5 au 11 mars 2023, ont également montré que "le taux d'obésité est triplé chez les individus âgés de 0 à 49 ans, en particulier chez les femmes", ce qui justifie le traitement de ce phénomène qui est défini comme "une augmentation excessive de la quantité de graisse corporelle". Dans ce contexte, le ministre a estimé que l'obésité peut entraîner plusieurs autres maladies telles que "le diabète, les accidents vasculaires cérébraux, le syndrome d'apnée du sommeil et l'hypertension artérielle, ainsi que des problèmes psychologiques et sociaux". Il a, également, souligné que les travaux du deuxième congrès international de la SAOMM constituaient "une occasion d'échange et de débat sur l'un des principaux défis auxquels est confrontée la santé publique".
ALGER - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi a reçu, jeudi à Alger, le ministre yéménite de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Khaled Ahmed Al-Wassabi, et la délégation qui l'accompagnait, avec lesquels il a passé en revue les moyens de renforcer la coopération et l'échange d'expériences. Lors de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays et des moyens de les promouvoir, les deux parties ont convenu de la "formation d'enseignants yéménites par la partie algérienne et la mise à profit des expériences des deux parties dans le domaine de la formation professionnelle et technique". M. Merabi a indiqué que "la formation d'administrateurs est d'une importance capitale pour l'adoption de l'approche algérienne, une approche qui a été accueillie favorablement par le ministre yéménite". De son côté, le ministre yéménite a exprimé sa disponibilité à "adopter la nomenclature des formations et filières du secteur de la formation", saluant "l'efficacité de l'expérience algérienne". Lors de la rencontre, un documentaire a été présenté, retraçant la chronologie du secteur et les principales étapes de l'évolution de la formation et de l'enseignement professionnels en Algérie depuis l'indépendance, notamment en ce qui concerne les infrastructures, ainsi que la grande variété de spécialités, dont le nombre s'élève à 495 spécialités dans 23 filières de formation, les types de diplômes, la durée des formations et le degré d'implication des jeunes algériens dans cette dynamique. A cette occasion, le ministre yéménite a souligné l'importance du partenariat entre les deux pays, soulignant "la nécessité de réfléchir sérieusement à l'adoption de l'approche algérienne, qui a prouvé son efficacité, sa rentabilité et son impact croissant sur l'ensemble du territoire national algérien". Il a, également, exprimé son intérêt pour le dossier des établissements privés, qui assoit une approche d'emploi dans le secteur économique à la demande des élèves, en ce sens qu'il constitue "un soutien aux économies, une revalorisation des salaires et un allègement de la charge qui pèse sur le secteur public".
CONSTANTINE - Pas moins de 29 exposants participent à la 11ème édition du Salon International des Equipements Médicaux et des Produits Pharmaceutiques (SIEMPP), ouvert jeudi à Constantine. Ce salon, qui se déroulera sur trois jours à l'hôtel Marriott de Constantine, rassemble les principaux fournisseurs d'équipements médicaux, des laboratoires pharmaceutiques, des distributeurs, des professionnels de la santé et des experts en recherche et développement. Il offre une plateforme unique pour échanger des idées, découvrir de nouveaux produits, renforcer les collaborations et nouer des partenariats stratégiques entre les acteurs clés de l'industrie, a indiqué dans une déclaration à l'APS, Karim Amara, responsable de la société EVENMENCIA, organisatrice de cet évènement. Cette année, le salon a été marqué par une large participation des fournisseurs des technologies de pointe réalisées dans le domaine de l'imagerie médicales, mais aussi par la présence de nombreuses spécialités, notamment le mobilier et l'imagerie médicales, instruments chirurgicaux et équipements de laboratoires, moyens de rééducation fonctionnelle en sus des équipements et produits dentaires, offrant ainsi un espace de stands variés, mettant en avant une large gamme d'équipements médicaux, de dispositifs pharmaceutiques et de solutions innovantes, a fait savoir M. Amara. Parmi les exposants présents, des entreprises de renommée internationales qui sont reconnues pour leur expertise et leur capacité à proposer des produits de haute qualité. De plus, de nombreuses entreprises prometteuses sont également présentes, démontrant ainsi l'innovation continue et la dynamique de cette industrie. Le SIEMPP attire chaque année de nombreux visiteurs, tels que des distributeurs, des agents, des fournisseurs, des représentants gouvernementaux, des chercheurs et des professionnels de la santé. La diversité des participants favorise les échanges d'idées, les démonstrations en temps réel et les discussions autour des enjeux et des tendances actuelles du secteur médical et pharmaceutique, ont souligné des exposants interrogés à l'occasion. En parallèle des stands d'exposition, le salon propose également un programme de conférences et de séminaires animés par des experts de renom. Ces rencontres aborderont une variété de sujets allant de la recherche médicale innovante à la gestion des stocks pharmaceutiques en passant par les nouvelles techniques de diagnostic. Le partage des connaissances et des bonnes pratiques est un aspect essentiel de cet événement majeur, a-t-on observé. A signaler que les organisateurs attendent une affluence record cette année et espèrent que les nouvelles collaborations et découvertes contribueront à faire avancer le domaine de la santé.
ALGER - Les participants aux ateliers nationaux sur l'élaboration d'une stratégie nationale de transition numérique en Algérie ont mis en avant, mercredi à Alger, les efforts des autorités pour asseoir une stratégie nationale dans ce domaine à même de réaliser la souveraineté numérique, qui est aujourd'hui un impératif. Intervenant lors de ces ateliers, organisés par le Haut-commissariat à la numérisation (HCN), le spécialiste du numérique, Allal Djaouad Salim, a salué la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, portant création du Haut-commissariat à la numérisation, "laquelle reflète l'importance vouée par le président de la République à la transition numérique". La mise en place d'une stratégie unifiée dans ce domaine par le HCN est à même de "joindre les efforts pour atteindre les objectifs de la numérisation, à savoir l'amélioration de la performance de l'administration et l'orientation des services, outre les objectifs économiques à travers l'élargissement des perspectives d'emploi et le désenclavement", a-t-il ajouté. Pour sa part, l'expert en technologies de l'information et de la communication, Younes Guerar, a affirmé que les efforts consentis avaient permis aux citoyens, ainsi qu'aux entreprises, d'accéder à certains services électroniques, soulignant l'impératif de "sécuriser toutes les données pour les protéger des mains criminelles". De son côté, le consultant international en développement économique, Abderrahmane Hadef, a indiqué que la définition du processus de numérisation permettra de "poser des bases solides pour une transformation efficace soutenue par la loi sur la numérisation, qui prévoit une plateforme unifiée pour les activités numériques", estimant que "le défi est aujourd'hui de taille pour bâtir une société numérique". A ce propos, le directeur technique de l'Entreprise d'appui au développement du numérique (EADN), Ali Abbassene, a expliqué que la transformation numérique "implique le changement des outils de travail et de la méthode de travail dans les administrations et les entreprises dans l'objectif d'améliorer la performance et les résultats au profit des citoyens et des opérateurs". A cet égard, le président du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN), Abdelouahab Gaoua, a estimé que l'importance de la transformation numérique résidait dans "le recours aux compétences nationales, ce qui s'inscrit dans le cadre de la souveraineté numérique, dont l'importance a été récemment mise en évidence à cause des restrictions imposées sur les réseaux sociaux". Ces ateliers nationaux de trois jours comprennent cinq axes, à savoir, "la numérisation du secteur public", "le développement du secteur de l'économie numérique et de l'inclusion financière en Algérie", "l'enseignement, la formation et l'emploi dans le domaine de la numérisation", "le développement de la numérisation en Algérie et sa classification au niveau international" et "la citoyenneté numérique et l'impact des technologies de l'information et de la communication sur la culture algérienne".
OUM EL BOUAGHI - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a insisté, mardi à Ain Beïda (Oum El Bouaghi), sur la "priorité" à accorder à la mise en œuvre des nouvelles spécialités de formation. "Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels s’emploie à mettre en œuvre des spécialités de formation et à réactiver d’anciennes spécialités utiles, une mise en œuvre devenue une priorité dans la nouvelle Algérie, conformément au programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et aux décisions du Conseil des ministres", a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse en marge d’une cérémonie de baptisation de l’Institut national de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme d’Ain Beïda du nom des "Frères martyrs Bekakra". M. Merabi a déclaré que parmi les disciplines concernées par cette activation en priorité figurent les spécialités"dessalement de l’eau de mer", "les chemins de fer", "l’agriculture moderne" et "les énergies renouvelables". Dans un autre contexte, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a fait savoir que son secteur accorde de l’importance à la formation en milieu pénitentiaire, soulignant que des dizaines de milliers de détenus sont munis, à leur sortie, d’un diplôme de la formation professionnelle leur permettant une réinsertion dans la société. Le ministre avait présidé, à l’entame de sa visite, l’inauguration d’une journée portes ouverte au profit de la société civile, consacrée aux spécialités de la formation professionnelle à travers la plateforme numérique "Tasyi", spécialisée notamment, dans la gestion administrative financière et pédagogique des établissements de formation sur l’ensemble du territoire national. Il a également donné, au chef-lieu de la wilaya, le coup d’envoi d’une session de formation au profit des cadres et des travailleurs de la Société publique de transports urbains et suburbains, avant de se rendre dans la commune d’Ain Beïda où il a visité l'Etablissement d'Habillement et de Couchage relevant de la direction des industries militaires. La visite de M. Yacine Merabi dans la wilaya d’Oum El Bouaghi devait se poursuivre par l’inspection de l’établissement de milieu ouvert relevant de l’administration pénitentiaire, ainsi que de deux établissements industriels dans la commune d’Ain M’lila.
OUARGLA - Les participants à un séminaire régional sur la prévention des cancers en milieu professionnel, tenu, mardi à Ouargla, ont plaidé pour la mise en place d’un dispositif "efficace" de dépistage précoce. Des intervenants, pour la plupart des experts et des praticiens en médecine de travail et de prévention, ont mis en avant l’importante de la mise en place d’un dispositif efficient en vue du dépistage précoce des cancers en milieu professionnel et leur prévention, par la définition des causes de la maladie et l’échange d’expériences entre les partis concernées. Dans son intervention, le directeur central de la prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés, Djamel Mettari, a évoqué la mission de cet organisme dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention des dangers professionnels pour sécuriser la vie en milieu professionnel, assurer un environnement de travail sain et ancrer une culture préventive. Le rôle de la Caisse dans la sensibilisation des employeurs et patronats sur la déclaration des travailleurs malades et les voies devant permettre d'éviter les accidents pouvant nuire à la vie des travailleurs, a également été abordé par l’intervenant. Selon M. Mettari, bien que le milieu professionnel dénombre des cas de cancer, la direction de prévention à la CNAS a signalé une "faible déclaration" de ces cas. Pour sa part, Dr Ouagguedi Amara, médecin de travail, a appelé à mettre la lumière sur les facteurs à l'origine des cancers en milieu professionnel, de revoir la nomenclature de ces maladies au niveau de la caisse, mis à jour en 1996, pour une meilleure prise en charge médicales des patients. Cette rencontre régionale a été riche en communications et exposés ayant trait notamment aux cancers en milieu professionnel, aux phases de déclaration de ces maladies, aux facteurs de risque et à la mission de la CNAS dans le système de prévention des risques professionnels. Initiée par la CNAS, en coordination avec l’association algérienne de médecine du travail, cette rencontre s’est déroulée en présence du doyen de la faculté de médecine de l'Université Kasdi Merbah d’Ouargla (UKMO), de praticiens, de représentants d’organismes chargés de la prévention, de syndicalistes et cadres de la santé et de membres de la société civile.
TIPASA - Près de 2000 start-up ont obtenu le label de la meilleure start-up, a fait savoir mardi à Tipasa, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid. Le ministre qui était en compagnie du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a indiqué dans une déclaration à la presse au terme de leur participation aux travaux du Forum économique à l’Ecole supérieure du Commerce (ESC) de Koléa, que près de 2000 start-up ont obtenu le "Label" de la meilleure start-up, relevant que ses services "reçoivent chaque semaine des centaines de projets". Il a estimé que le nombre de start-up ayant obtenu le "'Label" était "encourageant", ajoutant que cela "prouve que le système mis en place par les pouvoirs publics encourage les étudiants à accéder au monde de l'entrepreneuriat avec un esprit d'innovation et de création". Ce chiffre est "le fruit et un des jalons de l'action conjointe avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le cadre de la stratégie du gouvernement visant à ouvrir la voie et encourager l'émergence d'entrepreneurs hautement qualifiés, et partant la réalisation de l'objectif escompté, à savoir orienter les capitaux vers les start-up qui ont un avenir prometteur pour l'économie nationale", a ajouté le ministre. Il a rappelé que l'Algérie avait occupé dans un classement international dévoilé récemment une "place importante" en termes de start-up. Ont pris part à ce Forum économique, organisé par l'ESC de Koléa en coopération avec le Club des Entrepreneurs et Industriels, des étudiants porteurs de projets innovants et des start-up, outre de grandes entreprise économiques, des micro-entreprises, des moyens entreprises et les grandes écoles nationale techniques ainsi que celles spécialisées dans le management, les affaires, le commerce et la gestion. Dans ce cadre, M. Oualid a indiqué que ce forum "est une occasion pour mettre en exergue les différentes incitations mises en place par les hautes autorités du pays au profit des startups, ainsi que les efforts déployés pour soutenir leur développement", citant en particulier les incitations prévues dans la loi de finance 2023 au profit des entreprises activant dans les domaines du développement, de la recherche et l'innovation. Pour sa part, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari a affirmé que ce forum était de nature à "participer à l'élaboration d'une stratégie nationale pour la recherche et l'exploitation de l'innovation". Il a ajouté que son secteur œuvrait à "encourager" la recherche scientifique et tout ce qui est en lien avec le développement et l'innovation, invitant les enseignants à concourir, en tant qu'élite, à l'encadrement des étudiants désirant créer des petites entreprises. M. Baddari a affirmé que la vision de son ministère a pour objectif d'atteindre une complémentarité entre les étudiants, les enseignants universitaires, et le monde de la recherche, du développement, de l'entrepreneuriat, des finances et des affaires, car il s'agit d'un important levier pour la réalisation du développement économique. A noter qu'une exposition dédiée à la présentation des différents projets a été organisée en marge de ce Forum.