ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a été reçu, samedi à Genève, par le Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, avec lequel il a passé en revue les relations de coopération entre l'Algérie et l'OMS notamment en matière de prévention, indique un communiqué du ministère. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la participation de M. Saihi aux "travaux de la 77e Assemblée mondiale de la Santé, prévue du 27 mai au 1er juin 2024 à Genève, coïncidant avec la 60e session du Conseil des ministres arabes de la Santé et de son bureau exécutif, qui se tiendra dimanche en marge de l'Assemblée", note le communiqué. Lors de cette rencontre tenue au siège de l'OMS, les deux parties ont abordé "les relations de coopération entre l'Algérie et l'OMS, notamment en matière de prévention, et discuté de la nécessité de soutenir la proposition algérienne de création d'un Centre international de référence pour la vaccination dans la wilaya de Tamanrasset. Les discussions ont, également, porté sur l'examen de la possibilité d'adopter de nouvelles approches en matière de vaccination, ainsi que sur l'éventualité de créer un réseau africain de formation dans ce domaine. "Un dossier complet sera transmis dans les prochains jours à l'OMS à Genève, pour examiner les moyens à même de concrétiser la proposition de l'Algérie", a ajouté la même source. Au terme de la rencontre, le DG de l'OMS s'est félicité des "efforts consentis par l'Algérie en matière de développement de son système de santé, notamment ces dernières années", affichant sa "volonté de visiter l'Algérie dans les semaines à venir", selon le communiqué.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Ait Seddik Baha eddine)
ALGER - A l'approche des examens du Brevet d'enseignement moyen (BEM) et du Baccalauréat, prévus en juin prochain, les élèves entament "la phase de préparation finale" aux épreuves, à travers la révision individuelle ou collective et les cours dispensés sur internet. Dans une déclaration à l'APS, le consultant en éducation nationale, M. Kamel Nouari a exhorté les candidats à ces deux examens à "organiser leur planning de révision pour chaque matière", en déterminant un ordre et des horaires de révision, et à s'entrainer sur les sujets des précédentes sessions, en veillant à respecter et à optimiser le temps fixé pour chaque épreuve. Il les a également appelés à "éviter toute distraction pouvant influer sur leur faculté de mémorisation ou de concentration en cette période cruciale, à l'instar du téléphone portable et de la télévision", prônant dans ce cadre la révision en petits groupes, sans pour autant négliger la révision individuelle". Cette méthode, a-t-il affirmé, "ne peut se substituer à la révision collective en classe avec les enseignants" dans les établissements éducatifs, qui se révèle très instructive et bénéfique pour l'élève, aussi bien pour l'assimilation des cours que pour son bien-être psychologique. Le spécialiste s'est dit favorable aux cours, exercices et sessions de mémorisation disponibles sur internet, très prisés par les élèves désireux de perfectionner leur niveau. Par ailleurs, M. Nouari a exhorté les parents d'élèves à "accompagner leurs enfants et à continuer à les encourager jusqu'au dernier jour des examens", insistant sur le soutien familial "primordial" pour le bien-être psychologique de leurs enfants et qui constitue "un véritable moteur de motivation" favorisant l'assimilation et la mémorisation des cours, en plus de renforcer le sentiment de confiance chez le candidat, étant le premier facteur de réussite". La conseillère d'orientation et de guidance scolaire et professionnelle au lycée Mohamed Mentouri à Ben Aknoun (Alger), Mme Saida Hattou, a quant à elle, estimé que la réussite au Bac requiert "une grande assiduité et un travail continu tout au long de l'année scolaire". La période qui précède les examens officiels exige de l'élève "un effort supplémentaire, en recourant à tous les moyens possibles pour améliorer son niveau et en s'exerçant sur les sujets des précédentes sessions, tout en tirant profit des orientations et conseils prodigués par les enseignants", a-t-elle expliqué. Elle a, en outre, appelé les candidats à ne pas prêter l'oreille aux supputations sur l'énoncé des sujets notamment du baccalauréat et leur a recommandé "d'aller se coucher avant minuit, pour qu'ils puissent se réveiller de bonne heure, la matinée étant la meilleure période de la journée pour l'assimilation et la mémorisation des cours", outre la pratique du sport pour lutter contre le stress qui est souvent à l'origine de trous de mémoire et du manque de concentration". Pour sa part, la conseillère d'orientation et de guidance scolaire et professionnelle au Centre d'orientation scolaire et professionnel, à la Place du 1er mai (Alger), Mme Djaouida Belabbes a fait observer que cette période "est très délicate" pour les élèves "afin de ne pas s'éparpiller" dans leurs révisions, soulignant l'importance de "s'entrainer avec des annales". Le président de l'Union nationale des parents d'élèves, Hamid Saadi considère, de son côté, que les examens blancs "sont très importants pour évaluer le niveau des élèves et détecter leurs lacunes", mettant en garde contre le recours "abusif" aux sessions d'entrainement, très en vogue ces dernières années. L'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM) se déroulera du lundi 3 juin au mercredi 5 juin 2024, tandis que celui du baccalauréat est prévu du dimanche 9 juin au jeudi 13 juin 2024.
GENEVE - La pandémie de Covid-19 a fait chuter l'espérance de vie dans le monde de près de deux ans entre 2019 et 2021, a révélé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) vendredi. Entre 2019 et 2021, l'espérance de vie mondiale a chuté de 1,8 an pour atteindre 71,4 ans, soit le niveau de 2012, selon le rapport annuel de l'OMS sur les statistiques sanitaires mondiales. "Cela signifie que nous devons vraiment (...) veiller à maintenir un environnement stable pour que toutes les populations, où qu'elles se trouvent, puissent prospérer", a souligné la Dre Samira Asma, sous-directrice générale de l'OMS, en conférence de presse. De même, l'espérance de vie qu'une personne peut espérer en étant en bonne santé a diminué de 1,5 an pour atteindre 61,9 ans en 2021, le niveau de 2012. "En seulement deux ans, la pandémie de Covid-19 a effacé une décennie de progrès en matière d'espérance de vie", a souligné le directeur général de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. "C'est pourquoi le nouvel accord sur les pandémies" que les pays membres de l'OMS négocient, "est si important", a-t-il dit. Un tel traité peut servir, selon lui, "non seulement pour renforcer la sécurité sanitaire mondiale, mais aussi pour protéger les investissements à long terme dans le domaine de la santé et promouvoir l'équité au sein des pays et entre eux". L'espérance de vie n'a pas chuté de la même façon partout dans le monde pendant la pandémie de Covid-19, qui a fait des millions de morts. Selon un communiqué de l'OMS, les régions des Amériques et de l'Asie du Sud-Est ont été les plus durement touchées, avec une baisse de l'espérance de vie d'environ 3 ans et de l'espérance de vie en bonne santé de 2,5 ans entre 2019 et 2021.
ALGER - L'obtention de l'Algérie de "la certification de l'élimination du paludisme" par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), impose, toutefois "la vigilance pour préserver cet acquis", compte tenu de "l'existence des facteurs de risque favorisant la réintroduction de cette maladie", a indiqué mercredi, le ministère de la Santé dans un communiqué. A l'occasion de la célébration par l'Algérie de la Journée nationale de lutte contre le paludisme, sous le slogan "l'Algérie est certifiée libre de paludisme : préservons cet acquis", le ministère de la Santé a rappelé que l'Algérie a, depuis plus de quatre ans et demi, obtenu la certification, soulignant toutefois que cet "acquis impose la vigilance compte tenu de l'existence des facteurs de risque climatiques et environnementaux favorisant sa réintroduction". Cette certification, note le ministère, est le fruit de "l'engagement des autorités et des efforts des professionnels de la santé et leur implication dans la lutte contre la propagation du paludisme, ainsi que l'appui technique permanent de l'OMS". Le ministère de la Santé a, cette année, choisi de reporter la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme (initialement prévue le 25 avril) pour le 22 mai, pour marquer la date anniversaire de l'obtention de cette certification par l'Algérie. Depuis, excepté les cas d'importation, "aucun cas de paludisme autochtone n'a été enregistré", précise le ministère. Dans ce cadre, le ministère a rappelé que "la transmission locale a été éliminée grâce à la pérennisation des activités de surveillance épidémiologique avec la détection précoce des cas, du diagnostic et de la prise en charge et l'investigation autour des cas, avec la lutte intégrée contre les vecteurs dans les zones à risque de réapparition du paludisme". La célébration de cette Journée, constitue une opportunité pour rappeler l'importance de "la détection et de la prise en charge rapide des cas de paludisme, de s'engager davantage pour prévenir la réintroduction et la reprise de la transmission locale par une riposte immédiate et efficace, de sensibiliser aux mesures de prévention et promouvoir la coordination intersectorielle particulièrement dans la lutte anti vectorielle", souligne le communiqué. Pour cette année, les activités marquant la Journée auront lieu dans la wilaya de Tamanrasset, qui de par l'étendue de sa superficie et sa position géographique, "enregistre plus de 90 % du total des cas notifiés et confirmés par le laboratoire national de référence du paludisme (LNR), des cas importés et pris en charge sans qu'il y ait reprise de la transmission locale", note le ministère.
ALGER - L'Académie algérienne des Sciences et des Technologies (AAST), a organisé, mardi à Alger, la 1ère Journée nationale en hommage à nombre de "Femmes de sciences", parmi les algériennes qui se sont distinguées par leurs contributions et leurs réalisations dans le développement des sciences et des technologies, aux niveaux national et international. A cet égard, l'Académie a rendu hommage aux figures féminines, dont la chahida Hassiba Ben Bouali, l'ancienne ministre de la Santé, la défunte professeure Zahia Chentouf-Mentouri, outre, la première savante algérienne en sciences de l'océan, Rabia Seridji, et la Directrice générale de l'Institut de Pasteur à Paris, Mme Yasmine Belkaid. A cette occasion, le président de l'Académie, Kara Hicham, a affirmé que cette journée de distinction avait été consacrée aux femmes qui ont marqué les différents domaines du savoir, relevant qu'il s'agissait d'"une reconnaissance envers toutes les femmes ayant contribué aux développement scientifique et technologique de l'Algérie". L'intervenant a estimé que la politique de promotion de la femme était clairement confirmée par "le 10e engagement du président de la République, qui s'est concrétisé sur le terrain à travers le rôle majeur accordé aux femmes dans le développement national, par leur participation à la relance économique et leur protection de toutes les formes de violence, et ce, à travers un cadre législatif mis en place conformément aux constantes nationales et aux engagements internationaux" de l'Algérie. Dans une allocution lue en son nom par la député Farida Ilimi, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a affirmé que "la femme fait partie intégrante du processus d'édification civilisationnelle, sur laquelle la société s'appuie pour réaliser ses objectifs". Cette Académie "a renforcé cette tendance eu égard aux compétence féminines qu'elle recèle" a-t-il rappelé, saluant, à cet effet," le soutien du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à la femme" en mettant en avant "son rôle efficace" au fil des années. De son côté, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou, a rappelé les "acquis importants réalisés par la femme dans le domaine scientifique et technologique, grâce notamment à l'importance majeure qu'accorde le Président de la République à "l'implication de la femme dans tout les domaines" affirmant que son secteur "accompagne tout ce qui concerne l'association de la femme à tous les domaines scientifiques". A noter que cette cérémonie s'est déroulée en présence du conseiller du Président de la République chargé des organisations non gouvernementales et des droit de l'Homme, M. Hamid Lounaouci, du ministre de la Communication, M. Mohamed Laagab, des représentants des instances consultatives et des parlementaires.
ALGER - Le président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, Pr. Adda Bounedjar a annoncé, mardi à Alger, la mise en place, en juin, de plus de 20 sous-commissions, en charge de l'étude des principales causes de cette pathologie et des facteurs de prévention. Lors d'un exposé présenté devant la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle à l'Assemblée populaire nationale (APN), Pr. Bounedjar a indiqué que "la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, tendait à réaliser ses objectifs, en focalisant sur la prévention du cancer, le diagnostic précoce de la pathologie, son dépistage précoce, l'amélioration du parcours du patient, ainsi que sur la consolidation de la recherche scientifique". Pour Pr Bounedjar, l'Algérie "accuse un certain retard en matière de diagnostic précoce de la maladie, lequel contribue à la réduction du taux de mortalité de 15 à 20%, ainsi que du coût du traitement". Et d'annoncer à ce propos, " la mise en place de plus de 20 sous-commissions en juin, lesquelles se chargeront de l'étude des principales causes et des facteurs de prévention de cette pathologie", ajoutant que la priorité réside à présent, en " le renforcement du diagnostic précoce, en consultant les experts, en focalisant sur la prévention, en s'abstenant de fumer et de prendre de l'alcool, en se protégeant des virus, en incitant à une alimentation saine et en évitant les facteurs d'obésité". Il s'agit aussi "d'améliorer le parcours du patient, à travers une prise en charge rapide de son cas, le suivi de son état de santé, l'amélioration de la conscience générale sur les différents symptômes du cancer et en investissant en matière de renforcement des prestations de santé et leur équipement en matériels indispensables". Après avoir rappelé que la lutte contre le cancer "requiert la conjugaison de tous les efforts", le même responsable a fait état de "l'enregistrement d'entre 55.000 et 60.000 cancers annuellement en Algérie, à leur tête, le cancer du sein, le cancer colorectal, le cancer de la prostate, ainsi que celui de l'estomac". L'intervenant a, également, souligné "la nécessité pour l'Algérie de disposer d'un registre de décès qui permettra, selon lui, de déterminer les types de cancer causant le décès", en sus de "l'importance de renforcer la recherche scientifique en la matière et de la participation du patient aux recherches cliniques, comme appliqué sur le plan mondiale, pour une prise en charge optimale et en temps approprié".
ALGER - Le Comité d'experts cliniciens (CEC) créé auprès de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) a examiné et donné ses avis pour 1.155 dossiers relatifs à des produits pharmaceutiques pour être mis sur le marché, et ce depuis 2021, a indiqué mardi à Alger le directeur général de cette agence, Cherif Delih. "Pour le bilan du Comité d'experts cliniciens depuis sa création en 2021, il y a eu plus de 1.155 produits qui ont été expertisés, pour lesquels les membres ont donné des réponses. Concernant les dispositifs médicaux, il y a eu 547 dossiers soumis, dont 42 ont été traités", a précisé M. Delih lors de la cérémonie d'installation de la nouvelle composante de cette instance. L'installation des nouveaux membres du Comité et de sa présidente, Mme Nadia Oumina, pour un mandat de trois ans, s'est déroulée en présence du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. Chargée notamment de la veille sur l'intérêt thérapeutique, l'efficacité, l'innocuité de tout produit pharmaceutique et la performance de tout dispositif médical, cette instance s'est dotée d'une plateforme numérique pour permettre le traitement des demandes d'enregistrement et d'homologation des produits pharmaceutique et des dispositifs médicaux, a souligné M. Delih. Rappelant les missions de l'ANPP axées essentiellement sur l'enregistrement et le contrôle des produits pharmaceutiques et l'homologation des dispositifs médicaux, et éventuellement leur retrait et suspension, le directeur général a mis en avant l'importance du rôle du Comité qui contribue à promouvoir la production nationale en intervenant dans le choix du produit pharmaceutique à mettre sur le marché. "Le CEC est en train d'axer son travail sur la promotion de la production locale, des génériques et des biosimilaires, tout en participant à l'orientation de l'investissement ", explique-t-il. Pour sa part, le directeur général de la production pharmaceutique au ministère, Bachir Allouache, qui a présenté le nouvel organigramme du département ministériel, a mis l'accent sur "le progrès considérable qu'enregistre la production pharmaceutique en Algérie, notamment pour les produits à forte valeur ajoutée". Cette évolution, a-t-il affirmé, a permis de réaliser une progression du taux de couverture du besoin national en produits pharmaceutiques locaux à 72% avec l'objectif d'atteindre les 80 % à l'horizon 2025, dans le sillage de la dynamique imprimée sur l'activité de l'insuline et les médicaments d'oncologie. Il a relevé, dans ce contexte, que l'Algérie disposait du "plus important tissu industriel dans le secteur pharmaceutique en Afrique et dans le monde arabe, avec 207 établissements sur les 700 laboratoires que compte le continent africain". M. Allouache a également insisté sur l'impact attendu de la nouvelle réorganisation du ministère et qui devra permettre un meilleur suivi de la disponibilité du médicament sur le marché, notamment via la numérisation, tout en veillant sur l'aspect régulation dans une démarche globale visant à promouvoir l'industrie pharmaceutique nationale.
ALGER - Une convention de partenariat en matière de prise en charge médicale a été signée, lundi à Alger, entre la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) et le groupe hospitalier italien "San Donato". La convention a été signée par le directeur général de la CNAS, Nadir Kouadria et le directeur du développement international au groupe hospitalier italien "San Donato", James Loïc Georges, sous la supervision du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb et du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi. M. Bentaleb a affirmé que cette convention s'inscrivait dans le cadre du "processus d'amélioration de la qualité de la prise en charge des patients algériens, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, contribuant ainsi à la concrétisation des engagements du Président de la République visant à promouvoir la prise en charge médicale des citoyens, notamment à travers la recherche de nouvelles formes de coopération en matière de prise en charge de certains cas difficiles, tels que la greffe de foie et la greffe de moelle osseuse chez les enfants de moins de trois ans". Le ministre a indiqué que la réduction du transfert des patients à l'étranger constituai un "indicateur positif de développement du secteur de la santé en Algérie, en termes de structures publiques et privées, d'équipements médicaux, ainsi que de compétences humaines", ajoutant que cette convention "ouvrira de nouvelles perspectives dans le processus de prise en charge efficace des malades, en leur permettant d'accéder à des soins de qualité au sein des établissements hospitaliers italiens". La convention vise également à "tirer profit de l'expérience du groupe hospitalier italien, notamment à travers la formation des médecins algériens et le transfert des technologies, en particulier dans le domaine de la chirurgie cardiaque pédiatrique". Pour sa part, le ministre de la Santé a souligné l'importance de ce partenariat, qui vise à "échanger les expertises et à renforcer la coopération entre les deux parties dans le domaine de la santé, et permet de bénéficier de l'expérience médicale italienne", mettant en avant les efforts de l'Etat visant à améliorer la prise en charge sanitaire. En marge de la cérémonie de signature, une journée d'étude scientifique a été organisée sur la chirurgie cardiaque et artérielle pédiatrique, dans le cadre de l'échange d'expertises et de connaissances entre les deux parties dans ce domaine. A noter qu'une délégation du groupe hospitalier italien effectuera une visite à la Clinique médico-chirurgicale infantile (CMCI) de Bousmail (Tipasa) pour s'enquérir des derniers préparatifs en vue d'effectuer, en collaboration avec une équipe médicale algérienne, des opérations chirurgicales au niveau de cette clinique au profit de 10 enfants. Une équipe médicale de l'hôpital italien visitera également la clinique spécialisée en chirurgie orthopédique et rééducation fonctionnelle des victimes des accidents de travail de Misserghine (Oran) en prévision d'une première opération chirurgicale qui sera effectuée au niveau de cette clinique, dans le cadre de la concrétisation du programme conjoint élaboré entre les deux parties.
ALGER - La 2ème édition du Forum des Technologies de l'Information et de la Communication "CTO Forum", a été inaugurée, lundi à Alger, par le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, et celui de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki. Dans une intervention d'inauguration de cette manifestation, M. Oualid indiqué que le domaine de la numérisation en Algérie "est en constante évolution" et que le gouvernement lui accorde un "grand intérêt", rappelant que d'"énormes efforts ont été fournis ces dernières années pour rattraper le retard d'une part, et accélérer le passage à l'ère du numérique, d'autre part". Il a souligné que le numérique "qui n'est pas un luxe, mais doit être au cœur du changement", et dans ce cadre, a-t-il ajouté, le gouvernement œuvre à la promotion de ce créneau, à l'instar du cadre juridique mis en place ainsi que les infrastructures développées à cet effet. Il a fait part, par la même occasion, l'engagement de son département, à "donner plus de visibilité" sur la scène internationale aux acteurs du numérique activant en Algérie. De son côté, le ministre de la Poste et des Télécommunications, M. Bibi Triki, a mis en avant "l'important progrès" réalisé dans son secteur au cours de ces dernières années, dans le sens du "renforcement des capacités technologiques du pays, à travers les infrastructures adaptées aux TIC". Il a exprimé, à cet égard, son engagement à "généraliser l'accès aux TIC sur l'ensemble du territoire national et au profit de toutes les couches de la société". Cette manifestation de trois jours est organisée au Palais de la Culture "Moufdi Zakaria", avec la participation de 28 exposants, 73 Startups, et la programmation de conférences thématiques.
CONSTANTINE - La 2ème édition du Salon du digital de la numérisation et des technologies de l’information et de la communication "ConstanTIC", placée sous le parrainage du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-Entreprises ainsi que le ministère de la Poste et des Télécommunications, se tiendra du 4 au 6 du mois de juin prochain à Constantine, apprend-on lundi des organisateurs. Cette manifestation prévoit la participation de 60 exposants représentants des ténors des technologies mondiale du digital et de la numérisation, a déclaré a l’APS Mohamed Seifeddine Salhi, le directeur général de l’entreprise MediaSmart, organisatrice du Salon. Dans le cadre de l’exposition ConstanTIC 2, il est prévu également l’organisation de conférences et d'ateliers interactifs animés par des experts internationaux et des spécialistes de renoms qui aborderont une gamme variée de sujets, incluant le E-marketing, la sécurité informatique et l'intelligence artificielle, offrant aux participants une expérience d'apprentissage pratique et une occasion d'approfondir leurs connaissances et d’échanger les expériences avec des experts de l'industrie. Aussi, le salon ConstanTIC abritera un espace de rencontres et d’affaires ouvert aux entreprises et aux demandeurs d’emploi, ainsi qu’un espace dédié aux institutions publiques partenaires du développement de ce secteur, agences spécialisées, prestataires de services, experts et consultants, outre un espace B to B qui permettra aux entreprises d’intégrer le réseau de collaboration, de tisser de nouvelles relations et notamment de nouer des partenariats stratégiques. Cet événement technologique vise à favoriser le développement des échanges et des expériences entre les acteurs et universitaires activant dans ce domaine, créateur de richesse et d'emploi, a ajouté la même source. M. Salhi a souligné que cette manifestation incarne une vision d'avenir en accompagnant la transformation digitale de l'Algérie à travers l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans tous les domaines.