Les plus jeunes ne connaissent pas son nom ni son visage. Pourtant tous les jours ils sont ses victimes lorsqu’ils ouvrent un livre, écoutent la télévision ou vont à la mosquée.
Il y a des dates que même le sable ne peut recouvrir. Trente-sept ans après le soulèvement d’Octobre 1988, le pays n’a toujours pas retrouvé sa voix. Ce qui fut le cri de la jeunesse algérienne s’est transformé en murmure surveillé. La liberté d’expression, conquise dans le sang, reste prisonnière d’un pouvoir qui s’en nourrit tout en la redoutant.
Ahmed Taleb Ibrahimi est décédé ce dimanche 5 octobre à l’âge de 93 ans. Retour sur le parcours de celui qui a voulu concilier authenticité et universalité
C'est un Takfarinas en forme et bien en jambe qui s'est présenté, samedi soir, devant le nombreux public kabyle du théâtre Chanzy à l'occasion d'un concert exceptionnel assuré par l'association Assirem.
L’Homme bien qu’il soit lui-même mortel ne peut se représenter ni la fin de l’espace, ni l’histoire du temps, ni la fin d’un peuple, il vit toujours dans un infini illusoire. Milan Kundera
Dans l’imaginaire social algérien ou autre, la figure de l’enseignant est souvent réduite à une silhouette unidimensionnelle : transmetteur de savoir et autorité devant la classe. Cette vision essentialiste, aussi rassurante soit-elle, occulte la profonde complexité de la personne qui incarne ce rôle.