Le président Tebboune a répondu vendredi soir aux critiques concernant les nouvelles mesures prises par l’Algérie pour renforcer le contrôle sur les importations.
Cette rencontre de Tebboune avec des journalistes triés sur le volet se voudrait éclairante, mais qui finit par ressembler à un numéro de prestidigitation : on détourne l’attention, on dilue les vérités. Tebboune s'est laissé aller à son sport préféré un numéro de déni de toutes les grandes questions qui rongent le pays. Epatant !
« Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots… » chantait Dalida. Hier, Tebboune en a offert une version présidentielle : soixante-quinze minutes de paroles, paroles, paroles…
À mesure qu’elle avance vers Gaza, la flottille Somoud fait face aux menaces israéliennes. De nombreuses personnalités, dont DJ Snake, réclament sa protection.
En Algérie, chaque nomination est vendue comme un miracle. On sort un nom, on lui colle des ailes en carton, on le propulse au ciel comme un sauveur descendu des nuages.
C’est connu, il est toujours plus simple de ramer dans le sens du vent. Se soumettre à l’idéologie dominante, en adopter les codes, plaire à ses promoteurs et se fondre dans la masse permet d’éviter bien des remous. Le ministre de l’Éducation nationale ne l’ignore pas. Il en a même fait un principe de gouvernance. Ramer à contre-courant de l’idéologie dominante demande un courage rare dont le ministre semble dépourvu.
Le 27 septembre 1997, une date dont la tragédie et le sacrifice consenti par les femmes doit être commémorée au niveau national. Mais encore une fois, son rappel reste marginal.