
Un drapeau algérien dessiné par un enfant sur une feuille d’écolier, et la colère d’un instituteur colonial qui s’emporte, hurle et ordonne : « Efface-moi ça ! » Ce souvenir, ancré dès les premières pages de Grandir dans les Aurès : un enfant dans la guerre, est bien plus qu’une simple anecdote. Il cristallise la violence symbolique, la répression quotidienne, mais aussi la dignité tenace d’une jeunesse prise au cœur de la guerre de libération.