
Présentée comme une élection, la désignation d’Azouz Nasri à la présidence du Conseil de la Nation, ce lundi 19 mai, s’apparente en réalité à une cooptation politique savamment orchestrée. Elle répond à une règle non écrite, mais désormais bien établie, qui régit la succession à la tête de la chambre haute : celle d’un choix arrêté en amont par les cercles dirigeants, loin de toute véritable compétition parlementaire.