L'écrivain Kamel Daoud sort du silence. Un mois après avoir reçu le prix Goncourt pour son roman Houris.
Mois : décembre 2024
Le gouvernement de Michel Barnier, nommé début septembre par Emmanuel Macron sans majorité claire à l'Assemblée nationale, a été censuré par les oppositions de gauche et d'extrême droite ce mercredi 4 décembre dans la soirée, une première en France depuis 1962.
Ces derniers jours, l’Iran connaît une intensification dramatique des exécutions, un signal inquiétant de l’ampleur de la crise politique et sociale qui secoue le pays.
L’islamisme politique est aujourd’hui combattu avec détermination à travers le monde, à mesure que la conscience collective s’éveille face sa barbarie et aux dangers qu’il représente pour l’humanité. Cependant, certains régimes autoritaires continuent à le couver, s’en servant comme d’un levier pour contrer les aspirations démocratiques de leurs sociétés.
ALGER- Des cadres du Conseil de la nation ont pris part, mercredi par visioconférence, à un webinaire organisé par l'Union interparlementaire (UIP), en vue de présenter les principes directeurs concernant l'utilisation de l'Intelligence artificielle (IA) dans les Parlements, indique un communiqué de la chambre haute du Parlement. Cette conférence vise à "faire connaître les principes directeurs concernant l'IA dans les Parlements et les aider à exploiter les avantages de cette technologie en vue de renforcer leur efficacité, productivité et efficience, tout en atténuant les risques associés à cette technologie", précise le communiqué. Ces principes directeurs fournissent "des orientations pratiques sur les aspects essentiels, notamment l'adoption d'une approche stratégique, la gouvernance solide, les considérations éthiques et la gestion des risques". Ils soulignent l'importance de "l'utilisation de l'IA pour le développement et le renforcement des capacités humaines, sans les remplacer, notamment dans les délibérations démocratiques et les processus de prise de décision". Ces principes portent également sur "plusieurs domaines clés, dont le rôle potentiel de l'IA dans les Parlements, les risques et défis y afférents, les structures de gouvernance proposées, la stratégie de l'IA, les principes éthiques, la gestion des risques, la formation, le renforcement des capacités, ainsi que la gestion des projets liés à l'IA au niveau parlementaire". La conférence virtuelle a été sanctionnée par une série de recommandations notamment: "Initier de petits projets pilotes pour acquérir de l'expérience, se concentrer sur des cas d'utilisation aux avantages évidents et dont les risques sont maitrisables, garantir une supervision humaine stricte des systèmes de l'IA, prioriser la transparence et la reddition de comptes, investir dans les données et les connaissance sur l'IA au sein de l'institution, favoriser la communication et la collaboration avec divers acteurs concernés tout au long du processus".
Sa start-up est spécialisée dans le transport éco-responsable des marchandises. Amazon et Carrefour font partie de ses clients.
ALGER-Mourad Bouache, l'un des innovateurs algériens les plus en vue dans le domaine des technologies de l'information, est reconnu pour avoir développé la première plateforme arabe d'intelligence artificielle (IA) générative, marquant ainsi une avancée significative dans le secteur technologique arabe. Il se distingue également par son engagement à transmettre aux étudiants algériens les dernières avancées en informatique et en entrepreneuriat technologique, en collaboration avec le chercheur algérien Belgacem Haba. Le parcours de cet innovateur n'a pas été exempt de défis. Originaire de Cherchell (wilaya de Tipaza), il a su se frayer un chemin dans le monde de la technologie et de l'innovation, en poursuivant ses études à l'Institut national d'électronique et de génie électrique (Inelec) de Boumerdès, avant de mener des recherches dans les plus grandes universités américaines. Il a par la suite occupé plusieurs postes de haut niveau dans des entreprises technologiques de renom de la Silicon Valley, devenant ainsi une figure mondialement reconnue dans ce domaine. Passionné par la poésie et la littérature arabes, il a nourri l'ambition de "laisser une empreinte dans la langue arabe", qu'il considère comme "une langue miraculeuse". Avant de lancer la plateforme "Nojoom" d'IA générative, il a écrit deux ouvrages en arabe : "L'intelligence artificielle, l'électricité du futur" et "L'intelligence artificielle générative, la révolution des données". "Un simple événement de votre enfance, alors que vous êtes encore élève à l'école primaire, peut faire de vous une personne accomplie", confie le Dr Bouache, se rappelant le moment fondateur qui a éveillé son intérêt pour l'informatique. Dans les années 80, à l'âge de cinq ans, il a reçu un livre sur les ordinateurs en récompense de ses bons résultats scolaires. Après avoir lu ce livre "plus de cent fois", l'informatique devint pour lui une véritable "obsession", un sujet de discussion constant avec ses amis, marquant ainsi le début de son aventure. Cette passion l'a conduit jusqu'à l'Université de Perpignan en France, où il obtint son doctorat, puis à l'Université d'Urbana-Champaign en Illinois, aux Etats-Unis, classée parmi les dix meilleures universités mondiales en informatique, où il enseigna dès 2012. =="Le ciel est la seule limite"== "Le ciel est la seule limite", déclare ainsi le chercheur pour décrire cette période décisive de sa vie, où il choisit d'élargir ses horizons et de demeurer aux Etats-Unis, afin d'approfondir ses connaissances et tenter de laisser une marque au niveau mondial, en profitant de l'environnement de travail "hautement stimulant" au sein de son université. L'Université d'Urbana-Champaign était en effet partenaire de la société "Intel", qui finançait ses recherches tout en en tirant profit sur le plan pratique. Il rejoignit ensuite Yahoo en tant qu'ingénieur de la performance, où il dirigea en 2013 le premier département d'IA, exploitant les données de 800 millions d'utilisateurs actifs à des fins commerciales grâce à l'utilisation de la big data. Il fut le premier à développer un mécanisme d'IA assurant la liaison entre les processeurs (CPU) et les processeurs graphiques (GPU) chez Yahoo, une innovation clé pour l'avènement de l'apprentissage profond "deep learning" et de l'apprentissage automatique "machine learning". Par la suite, il travailla sur un projet de ville intelligente, apprenant beaucoup grâce à l'IA, à l'internet des objets et aux réseaux 5G, avant de rejoindre Intel en 2021, puis Meta (anciennement Facebook) en octobre 2024, pour collaborer sur un projet d'IA générative. Ces diverses expériences ont permis au Dr Bouache de réussir à concevoir le premier modèle d'IA générative dans le monde arabe, conçu pour être "neutre et doté d'informations fiables". ==Nojoom, une étoile brillante dans l'IA arabe== En 2023, le Dr Bouache, avec deux scientifiques algériens expatriés dans le domaine des sciences des données, lança "Najm.AI", une IA générative en dialecte algérien, rapidement transformée en "Nojoom.AI", active en arabe classique. Cette plateforme fut mise en ligne pendant le mois de Ramadan 2024. Expliquant le choix de ce moment précis, le chercheur souligne que "le mois de Ramadan revêt une symbolique particulière, tant en raison de son lien avec la langue et la culture arabes et islamiques qu'en raison de son association avec l'astronomie et les étoiles". "Lors de ma visite à la wilaya de Béni Abbès pour animer des conférences dans le cadre d'une caravane qui se rendait dans 24 wilayas, c'était durant le mois de Ramadan, là-bas, j'ai été émerveillé par la beauté unique des étoiles dans le ciel, ce qui m'a inspiré. C'est ainsi qu'est née l'idée du nom et du lancement en ce mois sacré", raconte-t-il. "Nojoom" est une plateforme qui regroupe actuellement deux services : le premier, "Al-Thuraya", une IA dédiée à la conversation et à l'analyse d'images, et le second, "Suhail", un moteur de recherche académique permettant d'analyser des articles et des livres en les téléchargeant sous forme de documents. La plateforme "Nojoom" repose sur le constat que les services d'IA existants dans le monde "sont biaisés et fournissent des informations erronées concernant le monde arabe", selon le Dr Bouache, car ils se basent uniquement sur des sources occidentales pour fournir des réponses traduites en arabe. A l'inverse, "Nojoom" puise dans des sources arabes "de qualité", soigneusement sélectionnées par l'équipe algérienne de la plateforme. Les informations sont ensuite organisées, triées et validées par des algorithmes d'IA avant d'être minutieusement vérifiées et corrigées. Il considère que le contenu de qualité en arabe est "relativement accessible sur Internet", mais qu'il demeure "insuffisamment diversifié", avec 75 % de ce contenu provenant d'un ou deux pays seulement. Il incite ainsi les utilisateurs arabes, plus de 450 millions au total, à intensifier la production de contenu en ligne, car cela représente "le seul moyen de préserver la culture arabe et de fournir un contenu à la fois diversifié et de qualité", contribuant ainsi à l'amélioration des services d'IA générative en arabe. Le Dr Bouache ambitionne de faire de Nojoom "un point lumineux pour l'Algérie dans le ciel de l'IA générative mondiale, et un espace de créativité arabe". Il prévoit également de lancer de nouveaux services sur cette plateforme, spécialisés dans des domaines tels que l'économie, la édecine ou la recherche scientifique, chacun portant le nom d'une étoile.
Air Algérie a annoncé ce mercredi l’annulation de plusieurs vols entre des aéroports algériens et français, jeudi 5 décembre.
ALGER- Plusieurs secteurs économiques en Algérie se tournent vers l'intelligence artificielle (IA) comme nouvel outil pour améliorer leur rendement et ouvrir de nouvelles perspectives de développement, bénéficiant de la généralisation de la formation dans ce domaine, la multiplication des incubateurs et la mise en place par l'Etat de plusieurs programmes encourageant l'innovation. De grandes entreprises nationales ont déjà commencé à intégrer concrètement les technologies d'IA dans leurs activités, afin de s'aligner sur les transformations numériques mondiales, et ce, au moment où des milliers d'étudiants spécialisés dans ce domaine sortent diplômés des écoles et des universités algériennes. Le lancement par le groupe Sonatrach, fin novembre dernier, d'un concours national de recrutement, décrit comme le plus important de la dernière décennie, illustre cette transition. Pour la première fois, des postes dans le domaine de l'IA y ont été inclus. A ce propos, le directeur exécutif des ressources humaines de Sonatrach, Smail Alatou, a indiqué dans des déclarations à la presse, que le recrutement de spécialistes en IA répond aux besoins du groupe d'intégrer les technologies de pointe, soulignant que Sonatrach dispose déjà de chaînes de recherche et d'installations où l'IA est utilisée. De plus, Sonatrach souhaite bénéficier des solutions proposées par les start-up algériennes, y compris celles axées sur l'intelligence artificielle. En septembre dernier, un événement a permis à 40 start-up locales de présenter leurs innovations. Le PDG du groupe, Rachid Hachichi, avait souligné, à cette occasion, la volonté de Sonatrach de collaborer étroitement avec ces entreprises "pour faire face aux défis futurs d'un marché de plus en plus concurrentiel, où l'innovation est un moteur essentiel de la transformation énergétique". De son côté, le groupe Sonelgaz ambitionne également d'intégrer ces technologies modernes par le biais de partenariats avec des centres de recherche publics et des start-up dans divers domaines, notamment pour concevoir des dispositifs de détection des fuites de gaz grâce à l'IA, permettant de fermer automatiquement les sources de gaz en cas de détection de fuite. Ainsi, le secteur de l'énergie reste en première ligne dans l'adoption de l'IA, compte tenu de son rôle central dans l'économie nationale. "Il constitue la principale source de revenus, du budget de l'Etat et de devises, faisant que l'adoption des dernières technologies est essentielle pour accroître la production", comme l'a souligné l'économiste Ishak kherchi. Pour lui, "s'adapter aux évolutions de l'IA est une nécessité inévitable pour l'Algérie et non un choix, puisqu'on ne peut imaginer une économie émergente, actuellement, qui ne s'appuie pas sur ce domaine". Toutefois, l'utilisation de l'IA dans l'économie nationale ne se limite pas au secteur énergétique. D'autres secteurs, tels que l'agriculture, la pêche et les ressources en eau, s'efforcent également d'intégrer cette technologie. En agriculture, plusieurs initiatives visent à améliorer la production, l'irrigation, la fertilisation et la gestion des maladies des plantes grâce à l'IA. Un exemple prometteur est le projet de fermes modernes du groupe "Souakri" dans la wilaya d'El-Meghaïer où un système automatisé doté d'IA a été mis en place avec un partenaire turc pour contrôler chaque étape de la production. Cette expérience concerne dans sa première phase, la culture de tomates-cerises destinées à l'exportation dans le but d'augmenter la productivité, hisser la qualité et réduire les risques, selon une déclaration à l'APS du responsable de projets au sein du groupe, Mourad Fassi. Une autre expérience prometteuse dans ce secteur notable est celle de "Farm AI", réalisée par une start-up algérienne classée deuxième lors de la compétition mondiale "Tech 4 Good" en Chine en 2023. Elle a développé un système de détection des maladies des plantes utilisant des drones équipés d'IA, actuellement en phase de test dans certaines exploitations agricoles, selon les explications de la gérante de l'entreprise, Ahlam Boumezrag. Le secteur agricole dispose également d'un incubateur rattaché à la Chambre nationale d'agriculture pour soutenir l'innovation dans l'agriculture et le soutien aux projets de start-up, à travers l'accompagnement, la formation et le réseautage entre les innovateurs, notamment dans le domaine de l'IA et des entreprises économiques. Pour sa part, la Direction générale des forêts (DGF) expérimente un système de prévention des incendies de forêt, présenté par une start-up algérienne, basé sur des capteurs environnementaux utilisant l'IA pour évaluer en temps réel les risques d'incendie, grâce aux indicateurs climatiques. Les points de surveillance peuvent ainsi être informés en temps réel, leur permettant d'avertir la population en cas de déclenchement d'un incendie ou de signaler la possibilité d'un risque. Dans le secteur de la pêche, plus de 75 projets innovants ont été recensés, dont plusieurs utilisent l'IA pour améliorer les systèmes d'aquaculture et de production d'algues. L'expert en technologies, Younes Grar, a estimé que l'IA joue un rôle crucial dans l'amélioration des activités économiques, "en optimisant la maintenance prédictive, l'automatisation des tâches et la prise de décisions, permettant ainsi de réduire les coûts et d'améliorer la qualité des services". Ceci, tout en affirmant la nécessité de mettre à disposition des plateformes d'IA, l'ensemble des données nécessaires afin d'éviter les erreurs. Ces expériences interviennent alors que l'Algérie se prépare à une nouvelle phase de transformation technologique, visant à devenir un leader en Afrique en matière d'innovation et d'intelligence artificielle, qui sera l'axe de la troisième édition de la Conférence africaine des start-up, organisée du 5 au 7 décembre en cours.
La sélection algérienne de handball féminine a été éliminé du championnat d’Afrique des nations (CAN 2024 dames), après sa défaite face à l’Angola, tenante du titre sur le score de 34-15en quarts de finale de du tournoi, disputé ce mercredi 4 décembre 2024 à Kinshasa en RD Congo.