Ses témoignages qu’elle publie régulièrement sur les réseaux sociaux révèlent le calvaire que subissent nombreuses patientes atteintes du cancer du sein en Algérie.
Jour : 28 février 2024
ALGER - La contribution des pays membres du GECF dans les émissions de Gaz à effet de serre (GES) est "marginale" selon une étude réalisée récemment par le Commissariat aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique (CEREFE), a indiqué cette institution mardi dans un communiqué. L'élaboration du rapport intitulé "Analyse des émissions de gaz à effet de serre des pays membres du GECF", révèle que les émissions cumulées des pays concernés, de 1990 à 2020, ne représentent que 10,6 % des émissions mondiales, malgré une production de 40% de gaz naturel dans le monde. En effet, les émissions de GES par l'ensemble des pays membres du GECF ont atteint 2,3 Gt Gigatonnes de CO2 équivalent (Gt CO2eq) en 2020, contre 3,4 Gt CO2eq en 1990 et 3,0 Gt CO2eq en 2000, selon la même source. Ainsi, les émissions cumulées de GES des pays membres du GECF de 1990 à 2020 représentent environ 73,1 Gt CO2eq, soit 10,60% des émissions globales. Quant aux émissions de GES par habitant des pays membres qui ne représentaient qu'environ 8,2% de la population mondiale en 2020, elles ont atteint 3,54 tonnes/habitant en 2020, souligne le rapport. Comparées aux produits intérieurs bruts (PIB), les émissions de GES par PIB des pays du GECF qui sont à la fois producteurs, exportateurs et utilisateurs de gaz naturel, ont atteint 3,6 Kg CO2eq/dollar en 2000 avant de reculer à 0,7 Kg CO2eq/dollar en 2020. Concernant les émissions de GES par Km2 dans les pays membres, celles-ci sont passées de 122,8 tonnes CO2eq/Km2 en 2000 à 90,7 tonnes CO2eq/ Km2 en 2020. Tandis que les émissions mondiales de GES par Km2 sont estimées à 210,9 T CO2eq/ Km2 en 2000 et 127,1 T CO2eq/ Km2 en 2020. Quant aux émissions de GES du secteur de l'énergie des pays membres du GECF, elles ne représentaient que 10,4% en 2000 et 11,8% en 2020 des émissions mondiales de ce secteur. Par ailleurs, les émissions de GES par le sous-secteur de l'industrie énergétique des pays du GECF sont passées de 1,03 Gt CO2eq en 2000 à 0,88 Gt CO2eq en 2020. Cette étude montre, toutefois, que l'industrie énergétique est une source importante d'émission de GES pour les pays du GECF, représentant 49,6% en 2020. Mais les émissions de l'industrie énergétique des pays du GECF ne représentent que 9,8% en 2020 des émissions globales de ce secteur et que 4,4% en 2020 des émissions mondiales de GES. "Cette analyse montre, en fait, que l'industrie énergétique ne génère pas d'importantes émissions de GES dans les pays membres, et ce malgré son rôle important dans l'alimentation du marché mondial en gaz naturel", note le rapport. Concernant les émissions fugitives (fuite d'émission) de GES des pays membres du GECF, elles ont atteint 0,36 Gt CO2eq en 2000 avant de décroitre jusqu'à 0,25 Gt CO2eq en 2020. "Le déploiement de nouvelles technologies et l'application des mesures adéquates dans les pays membres du GECF ont contribué à la diminution des émissions fugitives de GES", souligne l'étude, ajoutant que les émissions fugitives des pays du GECF ne représentent que 10,8% en 2020 des émissions totales des pays du GECF, et que 1,4% en 2020 des émissions mondiales. "Cette étude montre que les émissions fugitives représentent une partie non négligeable pour les pays du GECF, ce qui nécessite de consentir davantage d'efforts en matière de réduction de ces émissions, bien qu'elle représente un taux très faible comparativement à d'autres activités à l'échelle globale, telles que le transport, le bâtiment, le chauffage et d'autres", estiment les auteurs du rapport. A noter que ce rapport intervient à l'occasion de la tenue du 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) à Alger, du 29 février au 2 mars. L'étude a été réalisée par le CEREFE selon la classification des lignes directrices du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) et en utilisant les données issues essentiellement des inventaires nationaux de GES soumis par les pays membres à la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Après les déclarations du président français Emmanuel Macron sur un potentiel envoi de troupes occidentales en Ukraine, les premières réactions européennes n'ont pas tardé. Les pays alliés de l'Ukraine ont dit ne pas avoir prévu d'envoyer des troupes. Un responsable de la Maison Blanche a déclaré qu'il n'existait aucun projet d'envoi de troupes de l'Otan pour combattre les forces russes.
- Ça fait longtemps que tu n’es pas rentré ?- Oui, presque trois ans.