Les routes algériennes sont des plus mortelles. Les services de la Gendarmerie nationale ont enregistré, durant cette semaine, au niveau de leur territoire de compétence, 48 morts et 214 blessés dans 135 accidents corporels de la circulation.
Jour : 22 février 2024
Quel Algérien n’a pas entendu ou exprimé cette remarque, aussi embarrassée que sincère « Il n’est pas instruit mais il a une très bonne éducation ». Nous voilà confronté avec un questionnement, oxymore (mise en relation entre deux mots contradictoires) ou non ?
Heureuse initiative que la réédition des Terrasses d’Orsol, un roman de l’immense écrivain algérien Mohammed Dib. Lyrisme, magie, fascination se retrouvent dans ce roman ramassé qui appartient avec Le Sommeil d’Eve et Neiges de marbres à la trilogie que Mohammed Dib a consacré au pays du Nord de l’Europe. Les Terrasses d’Orsol est paru pour la première fois en 1985 aux éditions […]
ALGER - La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb a fait part, jeudi à Alger, de consultations avancées avec des complexes du ciment pour traiter les déchets issus du processus de production au sein de ces usines. Mme Dahleb a indiqué, lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, présidée par le vice-président de l'APN, Ahcene Hani, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, que des consultations avancées sont en cours avec des complexes du ciment pour traiter les déchets au sein des usines, ce qui permettra, a-t-elle dit, "d'éviter les fuites d'émissions de gaz nuisibles à l'environnement", soulignant que ce traitement "à l'intérieur des fours n'affecte pas la qualité du ciment produit". Répondant à une question du député Rachid Cherchar (Mouvement El-Bina) concernant la situation environnementale dans la wilaya d'Oran et les mesures prises par le ministère de tutelle pour la protéger, la ministre a affirmé que son département ministériel avait soumis un rapport au Premier ministre sur tous les déchets générés par le secteur industriel, citant une expérience menée dans ce domaine qui a abouti à des résultats concluants et qui sera généralisée à l'avenir. A une question du député du groupe "Indépendants", Abdelkrim Boukhari, concernant les mesures pratiques prises par le ministère pour faire face au problème des mouches dû à l'utilisation d'engrais agricoles dans la commune d'Aougrout (Timimoune), et sa proposition de traiter ces engrais avant leur acheminement, Mme Dahleb a insisté sur la nécessité d'appliquer rigoureusement l'arrêté de septembre 2023 interdisant l'importation et le transport d'engrais en dehors de la wilaya sans la présentation de certificat sanitaire. Elle a également fait état de la formation d'une commission composée d'un représentant du Bureau de la santé publique et d'un délégué de l'agriculture chargée du suivi et de l'accompagnement sur le terrain des opérations de traitement local de ces matières organiques, notamment pour les investisseurs agricoles, mettant en garde, à ce propos, quant aux mesures légales qui seront prises contre toute personne contrevenante. A une question du député Mohamed Amine Mabrouki (MSP) sur les procédures de réhabilitation de la décharge publique à Draâ Smar (wilaya de Médéa), la ministre a indiqué que "l'absence d'une assiette foncière adéquate a empêché l'inscription du projet", ajoutant que la commission composée des services de la direction de l'environnement et de l'entreprise chargée de la gestion des décharges publiques a présenté une série de recommandations lors de ses visites sur le terrain telles que la réduction du périmètre de l'exploitation de la décharge de 3 à plus d'un (1) hectare et l'établissement d'une ceinture verte en plantant 1000 arbustes, tout en instruisant l'entreprise d'enfouissement technique d'éviter l'incinération des déchets. A une autre question du député Abdelkader Djicherki (Mouvement El Bina) sur les décharges au niveau des communes de Bougara et Larbaâ (Blida), Mme Dahleb a précisé que l'Agence nationale des déchets (AND) relevant du secteur a inscrit un projet de réhabilitation de la décharge publique de Larbaâ à travers le Fonds national de l'environnement et du littoral (FNEL). Concernant la décharge de la commune de Bougara située dans le périmètre d'Oued El Harrach, la direction de wilaya et l'Entreprise publique de gestion des centres d'enfouissement technique de la wilaya ont mis en place une série de mesures dont la fermeture progressive de la décharge, a fait savoir la ministre. Au regard de l'urgence de l'opération, ajoute Mme Dahleb, un dossier a été élaboré pour demander la levée de gel avec le changement de l'intitulé de l'opération précédemment inscrite, relative à la réalisation de deux décharges publiques d'un montant de 360 millions DA en nouvelle opération intitulée "Fermeture et réhabilitation de la décharge de Bougara et du Centre d'enfouissement technique (CET) de Soumaa dans le cadre du projet de dépollution d'Oued El Harrach". A ce propos, une demande de financement pour la réalisation de deux complexes modernes, spécialisés dans le tri sélectif et dotés d'une station de production d'engrais organiques, le premier étant proposé dans la commune d'Oued Djer et le deuxième à Béni Merad, a été soumise aux services du Premier ministre, qui a donné son accord, en instruisant le ministère des Finances à l'effet d'examiner ce dossier, précise la ministre. Elle a, également, souligné que la capacité de chaque décharge est d'environ 1.000 tonnes de déchets par jour pour une enveloppe financière de 1,5 milliard DA par projet. Quant à la décharge réalisée par la commune, Mme Dahleb a fait savoir que ses services ont enregistré nombre de réserves qui font obstacle à la mise en service de cette décharge.
La fédération algérienne de football (FAF) s’exprime de nouveau sur la désignation du successeur de Djamel Belmadi à la tête de l’équipe d’Algérie.
KHENCHELA - Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, s’est réjoui, jeudi à Khenchela, du "chemin important parcouru par son secteur en matière de numérisation". Le ministre, qui visitait l’école primaire numérique Larbi-Tebessi, au chef-lieu de wilaya, a indiqué que le département de l’Education nationale a numérisé de nombreuses opérations exigeant précision, transparence et impartialité de traitement, ce qui a contribué au développement du secteur qui s’attèle, grâce à la numérisation, à la préparation et à l’organisation des examens pour 11 millions d’élèves inscrits dans 30.000 établissements des trois cycles de l’enseignement, employant près d’un million de travailleurs. Il a ajouté que son département ministériel s’apprête à la préparation d’un séminaire pour évaluer le dossier de la numérisation qui constitue "une des solutions efficaces pour le développement et le progrès du secteur". Une rencontre nationale, a-t-il ajouté, qui verra les responsables en charge de ce dossier exprimer leurs préoccupations, le ministère s’engageant à lever tous les obstacles auxquels ils sont confrontés afin et de parachever la numérisation du secteur à 100 %. M. Belaabed a également souligné qu'en plus de confectionner des programmes éducatifs à travers le livre numérique, pour réduire le poids du cartable des élèves, le ministère de l’Education nationale poursuit la fourniture de tablettes électroniques, à la veille de chaque rentrée scolaire, aux différentes écoles disséminées dans tout le pays. L’objectif, a-t-il encore souligné, est "d’atteindre une couverture complète de l’ensemble des établissements, ces tablettes étant d’une grande aide pour les élèves qui seront ainsi en phase avec les avancées technologiques observées dans tous les pays du monde". Evoquant la mission d’information parlementaire qui s’est récemment rendue dans la wilaya de Khenchela où elle a inspecté différentes structures du secteur de l’Education nationale, le ministre a indiqué que le rapport qu’elle a rédigé a fait l’objet d’un suivi et d’une étude par son département ministériel, notant que le travail de cette mission "s’ajoute aux efforts des responsables du secteur et du réseau d’inspecteurs présents sur l’ensemble du territoire national pour développer l’école algérienne". Lors de l’inspection de l’état d’avancement du projet de réalisation d’un collège d’enseignement moyen (CEM), sur la route de Frengal, à Khenchela, le ministre a instruit l’entreprise en charge des travaux d’accélérer la cadence des travaux et d’opter pour le système du travail continu pour résorber le retard enregistré et livrer l’établissement en juillet prochain afin qu’il soit mis en service à la rentrée scolaire 2024-2025. M. Belaabed avait auparavant écouté, au lycée Mohamed-Laïd Al Khalifa, dans la commune de M’toussa, un exposé sur la réalité du secteur de l’Education nationale dans la wilaya de Khenchela, suivi d’un second exposé du directeur des Equipements publics, consacré aux projets inscrits au profit de ce secteur. Le ministre a fait part de sa "satisfaction" quant aux efforts déployés "pour promouvoir le secteur au service de l’élève" et "faciliter le travail des personnels administratifs et pédagogiques". Le ministre s’est également enquis des conditions de scolarisation à l’école primaire "Ahmed-Bouzaher", située dans une zone reculée du territoire de la commune de Baghaï. Il a félicité, sur place, après avoir écouté ses préoccupations, le personnel enseignant pour les résultats enregistrés. M. Belaabed avait entamé sa visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Khenchela en inspectant l’état d’avancement du projet de construction d’un CEM dans la commune de Kaïs, puis en visitant l’école primaire "Ghandous-Bachir" dans la commune de Chelia.
Jeudi noir sur les périphériques d’Alger. Les automobilistes ont passé plusieurs heures à faire des trajets de quelques kilomètres.
Le journaliste indépendant Merzoug Touati a été arrêté en ce 22 février à Béjaïa
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a procédé, jeudi 22 février 2024, à Tindouf, avec le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à la pose de la première pierre du projet de la zone franche de Tindouf « El Mougar ».
ALGER - La Société algérienne d'obésité et maladies métaboliques (SAOMM) a organisé, jeudi à Alger, sa 5ème journée de formation médicale continue, sous l'intitulé "Améliorons nos pratiques". Plusieurs thématiques sont à l'ordre du jour de cette rencontre scientifique d'une journée qui abordera les maladies de Gaucher, de Fabry, les actualités liées aux biosimilaires, à l'hypertension artérielle, ainsi que la thématique du "diabète et le jeûne". A ce propos, le président de la SAOMM, Pr Amar Tebaibia, a souligné la nécessité pour les malades chroniques, du "changement des habitudes alimentaires, de la vie sociale et du rythme de travail durant le mois sacré", lequel impose une "adaptation" du traitement, de l'alimentation, etc, afin, a-t-il argumenté, d'"éviter des complications telles que l'hypoglycémie ou l'hyperglycémie chez les diabétiques". Par ailleurs chef de service de médecine interne à l'EPH de Birtraria, le Pr Tebaibia a expliqué, qu"'il arrive que ces derniers ne mangent pas comme à leur habitude durant la journée et lorsque le reste de la famille rompt le jeûne, ils s'oublient et mettent leur santé en danger", rappelant l'impératif de "s'en remettre au médecin traitant avant de décider de jeûner ou pas". Il a recommandé aux praticiens d'assurer à ces derniers une "bonne préparation psychologique, quelques semaines avant le mois de jeûne, et d'éviter de leur interdire de jeûner mais de les convaincre, les sensibiliser et les conseiller" sur la façon la plus sûre de le faire et sur les éventuels risques qui en découlent sur leur santé. "Toutefois, l'on ne peut conseiller le jeûne aux sujets dont les maladies chroniques sont +non équilibrées+, comme le diabète, l'hypertension artérielle (HTA), l'insuffisance rénale, l'asthme sévère, etc.", a-t-il mis en garde, préconisant de " rééquilibrer au préalable" ces pathologies. Et d'expliquer que pour le cas des diabétiques, une hypoglycémie sévère induite par le jeûne entraînera des complications pouvant, à leur tour, provoquer le décès. Ce pourquoi, a-t-il poursuivi, "le grand défi pour eux est de savoir à quel moment faut-il rompre le jeûne en étant attentifs aux symptômes annonciateurs de cette évolution de leur état de santé".