ALGER - Le Commissariat aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique (CEREFE) et l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) ont signé, mercredi à Alger, une convention visant à renforcer la coopération entre les deux parties, notamment en matière de recherche et d'innovation, indique un communiqué du CEREFE. Aux termes de cette convention, qui vise à asseoir les bases de la coopération entre les deux parties, "CEREFE offrira à l'ESAA un encadrement technique et économique pour la réalisation de projets dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, tout en l'accompagnant dans la préparation de sessions de formation, et contribuera à l'évaluation des projets innovants liés aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique". De son côté, l'ESAA assurera, en vertu de cette convention, la formation continue des personnels du CEREFE dans son domaine de compétence. Les domaines de coopération concernent "le renforcement de la recherche et de l'innovation en tant qu'outil de développement local et la concrétisation de modèles économiques adaptés en lien avec les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique", conclut le communiqué.
Auteur/autrice : webalert@aps.dz (Dib Nassima)
ALGER - Le ministère des Finances a annoncé, mercredi dans un communiqué, que dans le cadre de la mise en œuvre du plan de réforme budgétaire, plusieurs sessions de formation ont été organisées au profit de 200 formateurs et de 4.000 agents intervenant dans la gestion du budget de l'Etat. Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de réforme budgétaire conformément au programme tracé, des mesures ont été prises pour accompagner le passage à la nouvelle méthode de gestion des finances publiques, basée sur la logique de la performance et de l'efficacité, a précisé le communiqué. Dans cette optique, et en vue de former tous les agents intervenant dans la gestion du budget de l'Etat, des sessions sont organisées à travers l'ensemble du territoire national, selon la même source, qui explique que ces formations contribueront à ancrer les concepts liés au programme de réforme budgétaire et à apporter les réponses nécessaires pour dissiper les appréhensions soulevées à ce sujet. La deuxième session de formation sur le budget des programmes a débuté par l'ouverture de journées d'étude à grande échelle sur la réforme budgétaire dans le cadre de la loi organique 18-15, au niveau de l'Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) d'Alger. L'opération organisée dans le but de renforcer les capacités des gestionnaires budgétaires a trouvé un écho favorable chez les agents bénéficiaires, en ce sens qu'elle permet aux acteurs de mieux appréhender la teneur de la réforme budgétaire en levant les ambiguïtés sur plusieurs questions suscitant des appréhensions. Le communiqué a également mis en avant l'importance que revêt la réforme de la gouvernance budgétaire, qui commence à donner ses fruits dans la gestion transparente des finances publiques, à travers la rationalisation des moyens, la maîtrise des dépenses, l'optimisation des ressources disponibles et la bonne gestion des projets. Des objectifs concrétisés sur le terrain par les services du ministère des Finances à travers la création d'un climat de proximité collaboratif, associant tous les acteurs concernés, selon la même source, qui ajoute que les efforts de formation se poursuivent pour la réalisation de ce projet, qui a beaucoup avancé depuis le lancement de l'initiative.
ALGER - La 2e édition du Salon international du laboratoire et de l'imagerie médicale (ImLab 2023) s'est ouverte, mercredi au Palais des expositions (Safex) des Pins maritimes (Alger), avec la participation de 86 exposants, soit une hausse de 50% par rapport à la première édition organisée l'année dernière. A cette occasion, la directrice du salon, Yasmine Chaouch a indiqué que cette édition qui réunit des entreprises, des opérateurs et des professionnels de la santé, présente les dernières innovations en matière de diagnostic des différentes pathologies et les traitements appropriés selon le cas du malade. La même responsable a précisé que lors de cette manifestation qui se poursuivra jusqu'au 28 octobre, 230 sociétés nationales et internationales spécialisées présenteront les technologies modernes dont les dernières technologies en matière de diagnostic précis de la maladie pour la prescription du traitement approprié. L'intervenante a précisé que des startups prennent part également à cette édition pour faire connaitre leurs produits, ajoutant que des communications scientifiques seront présentées sur l'utilisation des technologies modernes dans les domaines de la gynécologie-obstétrique, de chirurgie cardiovasculaire et d'analyses médicales.
ALGER - Le recteur de l'Université des Sciences et technologies Houari-Boumediene (USTHB), Djamel Eddine Akretche a mis en avant, mardi à Alger, l'importance des mathématiques dans le développement des nations, affirmant que l'Université algérienne est soucieuse de dispenser une formation de qualité et d'assurer un climat favorable aux étudiants en mettant à leur disposition des outils efficaces pour développer la recherche. Cette journée "met en exergue l'importance des mathématiques dans notre vie quotidienne et dans le développement de la civilisation humaine de manière générale", a précisé Pr Akretche dans une allocution prononcée à l'occasion de la Journée internationale des mathématiques, célébrée le 14 mars de chaque année. Et d'ajouter, dans le cadre de la Semaine universitaire des mathématiques, organisée du 12 au 15 mars sous le thème "Les mathématiques et leurs interactions avec le monde socioéconomique", que les mathématiques étaient considérées désormais "le socle" pour de nombreux domaines de la vie, car étant notamment au cœur du développement de l'intelligence artificielle et de la transition technologique. Il a affirmé, dans ce contexte, que le progrès atteint par les nations était dû à l'adoption et à l'utilisation efficace des mathématiques, cette science qui constitue un défi qui "nous oblige aujourd'hui plus que jamais à nous tourner vers une formation de qualité et à établir les fondements pour fournir aux étudiants des outils efficaces". M. Akretche a également mis en avant les efforts de l'USTHB, à travers la seule faculté de mathématiques à l'échelle nationale, visant à "promouvoir la recherche scientifique dans le domaine des mathématiques et à mettre à disposition des étudiants un climat pédagogique favorable à même de développer leurs compétences dans ce domaine". Le recteur de l'USTHB a fait état, dans ce cadre, d'une convention avec Algérie Télécom visant à augmenter le débit internet à hauteur de 300 méga, pour "permettre aux étudiants et chercheurs d'occuper les premières places à l'échelle mondiale", a-t-il révélé. Soulignant que cette journée s'inscrit dans le cadre de l'organisation d'une semaine scientifique nationale des mathématiques, le représentant du ministre de l'Enseignement supérieur, directeur général des enseignements et de la formation, Ali Choukri a rappelé que le nombre d'étudiants dans cette spécialité dépassait "les 25.000 étudiants encadrés par plus de 3.000 enseignants". Il a relevé également l'existence de onze (11) spécialités mathématiques dans le cycle Licence, 81 en Master et 51 en Doctorat, outre 3.000 doctorants et 80 laboratoires de recherche au niveau national, mettant en avant "l'intérêt majeur" accordé par l'université algérienne aux mathématiques. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique œuvre à "renforcer les spécialités" en matière d'intelligence artificielle à travers "la préparation de nouvelles formations au niveau de l'ensemble des universités du pays", a affirmé M. Choukri. La célébration de la Journée internationale des mathématiques qui a eu lieu au niveau de l'USTHB a vu l'organisation de conférences sur les relations entre les mathématiques, l'économie, les banques, l'algèbre et les chiffres. Les clubs scientifiques de l'USTHB ont organisé également une exposition dédiée aux projets et innovations mis au point par les étudiants des différentes spécialités.
ALGER - Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed a mis l'accent, mardi à Alger, sur la nécessité d'encourager les bacheliers à s'orienter vers les filières mathématiques compte tenu de leur importance dans le développement scientifique et technologique du pays. "Il est nécessaire pour encourager les élèves à choisir cette filière, de revoir l'ordre de priorité dans l'orientation des bacheliers vers les filières mathématiques et math-technique à l'université, permettant ainsi d'élever le taux de choix volontaire de ces deux branches au lycée", a précisé le ministre dans une allocution prononcée lors d'une journée d'études au niveau de l'Ecole nationale Supérieure des Mathématiques (ENSM) de Sidi Abdellah (Alger) à l'occasion de la journée internationale des Mathématiques. Le ministre de l'Education nationale a souligné, par la même, "l'impact positif des filières Maths et maths techniques sur la vie socio-économique du pays". "Les enjeux scientifiques et technologiques auxquels fera face notre pays afin de répondre aux exigences du domaine dépendent de l'amélioration de la qualité de performance de l'école algérienne, de la promotion de l'enseignement scientifique et technologique, tout en encourageant l'enseignement des différentes filières mathématiques", a-t-il ajouté. Rappelant les difficultés et les défis auxquels est confronté l'enseignement, mais aussi l'apprentissage des mathématiques en Algérie à l'instar du reste des pays notamment le désintérêt des élèves, M. Belabed a indiqué que son secteur qui accorde un intérêt majeur à ces préoccupations, "œuvre sans relâche pour promouvoir les idées et les projets innovants susceptibles de développer l'enseignement et l'apprentissage de cette matière". Pour ce faire, le ministre a appelé à l'organisation de concours entre les élèves des différents établissements et la création de clubs des mathématiques, l'objectif étant de dénicher les élèves doués et de les prendre en charge, soulignant, par la même, "l'importante création de l'Ecole supérieure de mathématiques et de l'Ecole supérieure d'intelligence artificielle qui traduisent la volonté du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de promouvoir la spécialisation scientifique et mathématique, afin de concrétiser la transition vers l'économie technologique et scientifique". De son côté, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi a relevé l'importance des mathématiques dans la réalisation des objectifs du développement durable (ODD), d'où l'impératif de "leur accorder la place qui leur sied dans le système national d'éducation et de formation professionnelle". Il a également fait remarquer que son secteur "accorde une importance majeure à l'enseignement des mathématiques dans les programmes destinés aux apprentis, tout au long de leur formation basée sur la même méthodologie adoptée dans les matières scientifiques à l'Education nationale, à savoir l'approche par les compétences". Intervenant à cette occasion, le Secrétaire général (SG) du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhakim Bentelis a relevé, lui, "le rôle de la spécialisation mathématique dans la croissance économique et l'amélioration des services en intégrant des systèmes numériques dans la majorité des secteurs". De son côté, le SG du ministère de l'Industrie, Salah Eddine Belbrik a affirmé que la promotion des mathématiques et des maths-techniques était "une nécessité impérieuse imposée par les développements technologiques accélérés auxquels sont confrontées les établissements économiques", assurant que le secteur de l'Industrie "affiche son appui à toute initiative visant le renforcement de l'économie de la connaissance au sein de l'entreprise pour intégrer et maîtriser les technologies modernes". Au cours de la journée d'étude, rehaussée par la présence du Conseiller du président de la République, chargé des affaires de l'Education et de l'Enseignement supérieur, Noureddine Ghouali, les élèves lauréats aux Olympiades des mathématiques ont été distingués.
ALGER - Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim BibiTriki a présenté, lundi, un exposé devant la commission des transports et des télécommunications à l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de la poursuite des auditions des responsables des secteurs ministériels et des directeurs des institutions et des organes qui relèvent des prérogatives de la commission, indique un communiqué de l'APN. A l'entame de cette séance, le président de la commission, Ali Mounsi, a insisté sur "l'importance majeure que revêt le secteur, étant directement lié à la vie quotidienne du citoyen, en sus de booster l'économie", rappelant les instructions du président de la République concernant la prise en charge des besoins des citoyens. Le ministre a mis en avant, dans son exposé, les principaux axes du plan stratégique du secteur qui porte sur "le développement de l'infrastructure des technologies de l'information et de la communication, outre la conjugaison des efforts des acteurs concernés par le domaine de la modernisation". Evoquant la situation des communications via internet et le plan d'action pour son amélioration, le ministre a affirmé que "les résultats des politiques générales adoptées dans le domaine de l'intégration numérique visent à garantir la disponibilité et l'accès aux TIC dans les régions et zones enclavées à travers un service global". Dans ce cadre, il a rappelé que le nombre total d'abonnés à internet haut débit en Algérie "est en constante évolution et s'élève actuellement à environ 4,7 millions d'abonnés au service internet fixe et environ 43 millions d'abonnés au service internet mobile". Il a révélé, en outre, que son secteur œuvrait "au développement de la capacité du réseau internet et sa modernisation, en sus de l'amélioration de la couverture en assurant la qualité des services offerts sur le marché de la téléphonie mobile à travers le parachèvement de l'opération de diffusion de la 4e génération au niveau des wilayas et la mise en place de moyens de communication qui permettent de répondre aux besoins de l'Algérie à travers la diversification des liaisons et les points d'accès au niveau international en vue de sécuriser et d'assurer la continuité des services de télécommunications, mais aussi augmenter la capacité de fréquence internationale. Concernant le réseau d'Algérie Poste, le ministre a révélé que le réseau "sera renforcé par environ 600 nouveaux distributeurs automatiques de billets (DAB), qui s'ajouteront à plus de 483.000 bureaux de poste", soulignant qu'Algérie Poste œuvrait à moderniser ses services. Il a souligné que l'utilisation de la carte Edahabia "est estimé actuellement à 55% et devrait atteindre 400.000 opérations de paiement électronique à la fin 2023". En prévision du mois de Ramadhan, le ministre a affirmé que les services de son secteur "ont établi un programme spécial prévoyant la garantie de la liquidité nécessaire au niveau de tous les bureaux de poste, en tenant compte de l'augmentation des salaires". Il a préconisé, dans ce sens, de veiller à assurer une bonne gestion des bureaux de poste et des conditions idoines pour accueillir les citoyens, en sus du bon fonctionnement des guichets automatiques bancaires (GAB)". "Tous les efforts seront déployés pour concourir à la réussite de l'opération de solidarité prévue en prévision du mois du jeûne, avec la définition d'un calendrier exceptionnel de versement des pensions et allocations de retraite en coordination avec les services compétents". A la fin de l'exposé, les membres de la commission ont salué les efforts du secteur, soulignant "la nécessité d'améliorer la qualité de couverture du réseau de téléphonie mobile, d'internet et de numérisation du secteur". Ils ont appelé, par ailleurs, à l'ouverture de "davantage d'agences commerciales et à l'augmentation du nombre de distributeurs automatiques, notamment dans les nouvelles villes, dans le grand sud et dans certaines régions isolées".
ALGER - L'Université d'Alger 3 et l’Institut algérien de la propriété industrielle (INAPI) ont signé, dimanche à Alger, un accord de coopération portant création d'"un centre d'appui aux technologies et à l'innovation" au niveau de l'Université d'Alger 3. L'accord a été signé par le recteur de l'Université Alger 3, Mokhtar Mezzereg et le Directeur général de l’INAPI, Belmahdi Abdelhafid, au siège de la Faculté des sciences de l'Information et de la Communication (Ben Aknoun). Cette convention porte sur "la création d'un centre d'appui aux technologies et à l'innovation", au niveau de l'Université d'Alger 3, qui œuvre en coordination avec l'incubateur d'affaires de ladite université afin d'apporter une aide technique aux étudiants et aux chercheurs en leur proposant des services adaptés à leurs besoins, en termes d'informations et de technologies, outre le soutien et la consécration du leadership et de la passion pour l'innovation, ainsi que la formation d'une génération innovante qui participe au développement de l'économie nationale. A l'issue de la cérémonie de signature, M. Mezzereg a fait savoir que ce centre "permettra aux étudiants de l'Université d'Alger 3, porteurs de projets innovants, de bénéficier d'un encadrement, d'une formation et d'un suivi assurés par des professeurs spécialisés, et ce, en vue de la protection de leurs brevets d'invention et des droits de leur propriété industrielle et intellectuelle". Selon le même responsable, cet accompagnement devra également permettre à ces étudiants à l'avenir de "créer de la richesse et de l'emploi et de concrétiser des projets innovants sur le terrain". A ce propos, le DG de l'INAPI a annoncé "l'organisation de sessions de formation en faveur des étudiants innovateurs pour leur donner les explications nécessaires quant à l'importance de la propriété industrielle et intellectuelle et les modalités de son enregistrement et de sa protection contre le vol, le piratage et le plagiat". Le directeur de l'Incubateur de l'Université d'Alger 3, M. Mohamed Ali Bouacha a indiqué que son organisme a réceptionné "613 projets innovants des étudiants de l'université, qui ont été examinés par le comité scientifique en vue de les sélectionner", ajoutant que le rôle de cet Incubateur réside dans "l'accompagnement des étudiants pendant tout le processus de protection de leurs projets innovants en vue de s'assurer que leurs projets n'ont pas été déjà soumis". Placé sous la tutelle du ministère de l'Industrie, l'INAPI est un établissement public qui offre un service public en matière de formation sur la propriété industrielle et intellectuelle en Algérie en général et de l'accompagnement des établissements publics en vue de maitriser la propriété industrielle et intellectuelle et lutter contre la contrefaçon et accompagner les projets innovants des jeunes algériens aux niveaux national et international, l'Algérie étant membre de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
ALGER - L'Université d'Alger 1 a organisé dimanche à la Faculté de droit une rencontre nationale sur "L'utilisation de la technique de la visioconférence dans la Justice aux niveaux national et international". Les travaux de cette rencontre, qui a vu la participation de représentants de divers secteurs concernés, ont porté sur l'impact de cette technique sur la lutte contre la criminalité et les différents aspects liés à l'organisation des procès à distance, en droit national, international et comparé. A l'ouverture des travaux, le représentant de la Direction générale de la modernisation de la Justice, Mustapha Moudjadj, a précisé que l'Algérie a été "pionnière dans l'utilisation de la technique de la visioconférence dans l'organisation des procès, ce qui a facilité son adoption pendant la pandémie de Covid-19, conformément aux dispositions de la loi 15-03 relative à la modernisation de la Justice, prévoyant l'échange électronique de documents, l'utilisation de la technique de la visioconférence dans les procès à distance en matière pénale et la création d'une base de données". Cela étant, le recours à cette technique est soumis à des conditions, car il s'agit d'une "opération exceptionnelle venue appuyer la transformation numérique dans le secteur de la Justice, initiée en 2003", a expliqué l'intervenant. De son côté, le doyen de la Faculté de droit, Aïssa Lalaoui, a estimé que le recours à la technique de la visioconférence dans l'organisation des procès à distance "s'impose aujourd'hui comme une nécessité dans les procédures judiciaires au regard de l'évolution et de la modernisation de la Justice". Une évolution à laquelle le législateur algérien s'est adapté, en adoptant les cadres juridiques et réglementaires idoines et en veillant à garantir aux justiciables des procès équitables, a-t-il dit. Dans le même sillage, Mohamed Yahiaoui Nabil, président des travaux de cette rencontre, a indiqué que l'utilisation de cette technique "a montré son importance, notamment dans le contexte de la pandémie du coronavirus", une technique adoptée par la Cour pénale internationale (CPI), la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), alors que l'Algérie a été à l'avant-garde en procédant à sa règlementation à travers la loi n 15-03 relative à la modernisation de la Justice". De son côté, le président du Syndicat national des magistrats (SNM), Aoudeche Laidi a, de son côté, valorisé le recours à la justice électronique en matière civile, appelant à "mettre en place des cadres généraux pour le procès pénal en vue de respecter les principes du procès équitable, étant soumis à la nécessité de consacrer le principe d'humanisation de la justice". Les participants ont formulé un ensemble de recommandations liées notamment à la nécessité d'élargir l'utilisation de cette technique et d'organiser des sessions de formation au profit des fonctionnaires du secteur de la justice et d'autres secteurs, tout en œuvrant à la mobilisation des moyens indispensables à l'application de cette technique.
ALGER - Les participants à une rencontre organisée samedi à Alger ont mis en avant le rôle des associations dans la lutte contre le cancer du sein dans le monde arabe, appelant à la création d'une union sous la bannière de la Ligue arabe pour unifier les efforts de lutte face à la maladie et protéger les femmes dans la région arabe. Lors de cette rencontre, initiée par le ministère de la Santé et l'Association El-Amel de lutte contre le cancer du sein, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a salué, dans une allocution lue en son nom par le SG du ministère, Mohamed Talhi, "le rôle des associations arabes actives dans la lutte contre le cancer du sein pour échanger les expériences et expertises en vue d'accompagner les patients sur les plans psychique et social, mais aussi pour améliorer le traitement dans le soucis de réduire le taux de mortalité". De son côté, le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, M. Nouhou Hamadou, a salué le rôle de la société civile dans la sensibilisation à la lutte contre cette maladie, appelant à "plus de solidarité" et à la mise à disposition des ressources nécessaires pour lutter contre la maladie. Lire aussi: Saihi appelle au développement de la recherche scientifique pour le dépistage du cancer A ce propos, la présidente de l'Association El-Amel, Hamida Kitab, a émis le souhait de créer une union sous la bannière de la Ligue arabe pour joindre les efforts de ces associations à ceux des gouvernements afin de réduire le taux de prévalence et de mortalité. De son côté, Mme Milani de l'Union internationale contre le cancer a affiché sa disponibilité pour accompagner les pays arabes et africains dans la lutte contre cette maladie à l'origine d'un taux élevé de mortalité chez les femmes à travers le monde. Différentes expériences d'associations en matière de lutte, de prise en charge et de dépistage précoce de cette maladie ont été présentées à l'occasion. Cette réunion devrait être sanctionnée, ce dimanche, par la Déclaration d'Alger et de recommandations à soumettre au Secrétaire général de la Ligue arabe pour la création d'une Union d'associations actives dans le domaine de la lutte contre le cancer du sein.
ALGER - Aucun nouveau cas confirmé de coronavirus (Covid-19) n'a été enregistré et aucun décès n'a été déploré ces dernières 24 heures en Algérie, alors qu'une guérison a été recensée, a indiqué samedi le ministère de la Santé dans un communiqué.
Le total des cas confirmés s'établit ainsi à 271.409, celui des décès demeure inchangé (6.881) tandis que celui des patients guéris passe à 182.771 cas.
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En outre, aucun patient n'est actuellement en soins intensifs, note la même source.
Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène, la distanciation physique et le port du masque.