ALGER - Le ministère de la Santé a assuré, lundi, n'avoir enregistré aucun cas de variole de singe sur le territoire national, annonçant la mise en place d'un dispositif de surveillance et d'alerte pour contrecarrer cette maladie qui s'est répondue dans plusieurs pays, a indiqué un communiqué du ministère. A ce propos, le ministère qui a réuni la sous-commission multisectorielle nationale des points d'entrée du Règlement sanitaire international (RSI) pour une évaluation du risque de cette maladie, suite à la déclaration du directeur général de l'OMS relative à la variole de singe ou MPOX, le 14 août dernier, comme étant "une urgence de santé publique de portée internationale", a fait état de "la disponibilité des moyens pour faire face à l'introduction éventuelle de cette maladie dans le pays", tout en assurant qu'"aucun cas de variole de singe n'a été enregistré sur le territoire national, qu'il soit local ou importé". Il a également souligné qu'après avoir "passé en revue la situation épidémiologique mondiale et régionale et les modes de transmission de la maladie, les membres de la sous-commission ont déclaré que le risque demeure faible dans la population générale. Néanmoins, la vigilance doit rester de mise", a-t-il averti, précisant que la plupart des cas confirmés dans le monde "sont importés à partir des zones endémiques des pays d’Afrique". De ce fait, le ministère a annoncé "la mise en place d'un dispositif de surveillance et d'alerte au niveau national, notamment à travers le renforcement de la surveillance des cas par l'activation du dispositif de veille au niveau des points d'entrée et la détection rapide des cas par le personnel médical et l'information et la sensibilisation de la population générale". Il a fait savoir que la variole du singe est "une maladie virale" et qu'elle "se transmet à l'homme par contact avec une personne, un animal ou un objet porteur du virus", appelant, par occasion, les citoyens à respecter "les règles d'hygiène individuelle et collective, notamment le lavage des mains". Le ministère a appelé, toutefois, les personnes qui sont à l'étranger ou partiront en voyage, dans une région contaminée, à respecter certaines procédures. Il s'agit d'éviter le contact avec des personnes touchées et les animaux susceptibles d'héberger le virus, tout en procédant à l'isolement des personnes infectées et l'utilisation des masques respiratoires.
Auteur/autrice : webalert@aps.dz (Dib Nassima)
ALGER - Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, samedi dans un communiqué, le calendrier des réorientations internes ou externes pour les nouveaux bacheliers qui s'étendra du 18 au 21 août 2024. "Les nouveaux bacheliers souhaitant modifier leur orientation interne ou externe doivent déposer leurs demandes exclusivement en scannant le code QR", précise la même source. Le ministère a fixé la période de dépôt des demandes "du 18 au 21 août courant, les résultats de l'orientation et de l'inscription définitive étant prévus les 25 et 26 août", conclut le communiqué.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a affirmé jeudi à Alger, que le "Plan d'action pour le malade" (PAM) s'était avéré pertinent en réalisant des résultats positifs, malgré "quelques lacunes qui seront prises en charge". Dans une allocution prononcée au terme des travaux d'une réunion d'évaluation avec les directeurs de santé de wilayas et des établissements hospitaliers, M. Saihi a indiqué que "le PAM a réalisé des résultats positifs en dépit de quelques lacunes que le ministère s'efforce de combler à travers ce même plan, qui sera complété par d'autres nouvelles activités". Dans ce cadre, le ministre a rappelé les efforts de l'Etat depuis 2019, qui a mobilisé "tous les moyens matériels et un budget considérable pour le secteur, outre le renforcement de la numérisation et de la modernisation" en vue d'une "prise en charge optimale du patient en sus de la promotion des prestations sanitaires". "Le secteur de la santé n'a connu, en 2023 et durant le premier semestre du 2024, aucune insuffisance au niveau des structures de santé ou en matière de médicaments ou entretien de ces structures et des équipements", a rassuré le ministre, saluant le travail des responsables et du personnel pour une pleine adhésion au PAM. Il a évoqué à cet égard, l'"effort colossal" consenti par les staffs médicaux sur le terrain "malgré les difficultés".
ALGER - L'Algérie a célébré, jeudi à Alger, la semaine mondiale de l'allaitement maternel (1-7 août) à travers l'organisation d'une journée scientifique marquée par un appel à encourager l'allaitement maternel considéré comme une "pratique essentielle" à la santé de l'enfant et de la mère. Lors de cette rencontre organisée à l'Institut national de la Santé publique (INSP), son directeur général, M. Abderrezak Bouamra, a appelé à ce que "chaque mère puisse bénéficier du soutien nécessaire pour offrir à son enfant le meilleur départ possible dans la vie", qualifiant l'allaitement maternel de "pratique essentielle". Il a ajouté que ce moyen de nutrition est "un lien fondamental entre la mère et son enfant, source d'un bien-être physique et émotionnel, et un facteur clé de la santé publique", soulignant la nécessité de "réduire les disparités" d'ordres socio-économique, géographique ou culturel pouvant entraver cette pratique. M. Bouamra a précisé que l'objectif de cette rencontre consiste notamment à "sensibiliser la population quant à l'intérêt de l'allaitement maternel et à engager une réflexion et des actions concrètes" dans le sens de la généralisation de ce qui est considéré comme étant "le meilleur aliment" pour le nourrisson. A ce titre, les pouvoirs publics envisagent de combler le déficit en matière d'allaitement maternel à au moins 50% d'ici à 2025, a indiqué de son côté, Dr Sana Bouchaib, Chef du département de la Promotion de la Santé à l'INSP.
ALGER - L'Algérie a célébré, jeudi à Alger, la semaine mondiale de l'allaitement maternel (1-7 août) à travers l'organisation d'une journée scientifique marquée par un appel à encourager l'allaitement maternel considéré comme une "pratique essentielle" à la santé de l'enfant et de la mère. Lors de cette rencontre organisée à l'Institut national de la Santé publique (INSP), son directeur général, M. Abderrezak Bouamra, a appelé à ce que "chaque mère puisse bénéficier du soutien nécessaire pour offrir à son enfant le meilleur départ possible dans la vie", qualifiant l'allaitement maternel de "pratique essentielle". Il a ajouté que ce moyen de nutrition est "un lien fondamental entre la mère et son enfant, source d'un bien-être physique et émotionnel, et un facteur clé de la santé publique", soulignant la nécessité de "réduire les disparités" d'ordres socio-économique, géographique ou culturel pouvant entraver cette pratique. M. Bouamra a précisé que l'objectif de cette rencontre consiste notamment à "sensibiliser la population quant à l'intérêt de l'allaitement maternel et à engager une réflexion et des actions concrètes" dans le sens de la généralisation de ce qui est considéré comme étant "le meilleur aliment" pour le nourrisson. A ce titre, les pouvoirs publics envisagent de combler le déficit en matière d'allaitement maternel à au moins 50% d'ici à 2025, a indiqué de son côté, Dr Sana Bouchaib, Chef du département de la Promotion de la Santé à l'INSP.
ALGER - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a mis en avant, lundi à Alger, la détermination du secteur à numériser les activités pédagogiques pour assurer une formation de qualité et établir de nouvelles règles de gestion. Présidant l'ouverture d'une rencontre nationale avec les représentants des cellules de numérisation au niveau local, M. Merabi a précisé que l'accent sera mis, à court terme, sur la numérisation des activités pédagogiques, à travers l'adoption de nouveaux mécanismes numériques, dont les plateformes d'enseignement électronique. Selon le ministre, des programmes de formation seront également organisés pour permettre aux enseignants de bien utiliser les supports technologiques, en plus de la bibliothèque numérique renfermant diverses ressources de formation. M. Merabi a en outre fait savoir que le secteur comptait réaliser l'archivage numérique en vue de faciliter l'accès aux documents en ligne, appelant les représentants des cellules de numérisation au niveau local et les cadres du secteur à joindre leurs efforts pour "établir de nouvelles règles de gestion numérique de la formation". Le ministre a, par ailleurs, rappelé les axes de la stratégie adoptée par le secteur en vue de parvenir à la généralisation de la numérisation dans toutes les activités pédagogiques et administratives, ainsi qu'en matière de collecte des données.
ALGER - L'Office national des œuvres universitaires (ONOU) a lancé, samedi à Alger, son programme dédié à la célébration de la Journée nationale du Chahid (18 février), par l'organisation d'une visite aux Musées du Moudjahid et de l'Armée, et de plusieurs activités culturelles et concours intellectuels, scientifiques et sportifs. Supervisant l'ouverture de cette manifestation au Sanctuaire du Martyr à Riyad El Fath, le directeur central de l'ONOU chargé de l'amélioration des conditions de vie des étudiants, Madjidi Mohamed a déclaré à l'APS, qu'"un programme riche et diversifié a été élaboré pour célébrer cette journée historique, ayant permis à près de 600 étudiants algériens et 30 étudiants étrangers de différentes nationalités à l'instar de la Palestine, le Sahara occidental, le Mali, le Niger, la Malaisie et le Tchad, de visiter le Musée national du Moudjahid et le Musée central de l'Armée, pour "leur faire découvrir la résistance et la lutte du peuple algérien contre le colonialisme français et d'inculquer les valeurs et les principes de la glorieuse guerre de libération nationale". Lors de cette visite guidée, les étudiants ont reçu des explications exhaustives sur les différentes haltes historiques de la résistance populaire et la guerre de libération depuis l'occupation française jusqu'à l'indépendance. La deuxième journée du programme de cette manifestation historique qui aura lieu à la résidence universitaire "Baya Hocine" à Bab Ezzouar avec la participation du directeur général de l'ONOU et des représentants du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui des Moudjahidine ainsi que de la famille révolutionnaire, verra l'organisation d'expositions artistiques diverses, des chants patriotiques présentés par la chorale de la résidence universitaire de Dely Ibrahim, d'une pièce théâtrale de la résidence universitaire d'El Alia et la distinction des étudiants lauréats des concours intellectuels et sportifs. Le programme compte également une conférence sur les témoignages vivants des moudjahidine durant la glorieuse guerre de libération.
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé, samedi à Alger, à l'inauguration de la 7e édition du salon national de l'information sur le cancer " Sican 2024 ". Cette manifestation de trois jours, organisée par le ministère de la Santé en collaboration avec l'association "El Amel" de lutte contre le cancer, se veut une opportunité pour s'informer de la prévention et de la lutte contre cette maladie. Lire aussi: Cancer: deux services de chimiothérapie et de radiothérapie dans chaque hôpital d'ici fin 2026 A cet égard, le ministre de la Santé a fait état de la réalisation de "21 centres anti-cancer, auxquels s'ajouteront 4 autres d'ici 2025, ainsi que la décentralisation de la chimiothérapie qui est assurée au niveau local afin d'éviter les déplacements et assurer le rapprochement de la santé du citoyen". Après avoir rappelé que la prévention constitue "l'essentiel du travail de proximité", M. Saihi a relevé que l'évolution de la pathologie "est moins importante dans notre pays qu'ailleurs", imputant ce constat à "la prise de conscience de la population quant à l'hygiène alimentaire et à l'obligation de l'activité physique dans le cursus scolaire". De son côté, la présidente de l'association "EL Amel", Hamida Kettab, a mis en avant les avancées réalisées en matière de prise en charge du cancer en Algérie, soulignant l'impératif de la sensibilisation contre cette maladie. Lors de cette 7e édition du "Sican 2024", des conférences seront animées autour de thématiques liées aux divers types de cancer et leur prise en charge, ainsi que l'impact de la communication et de la sensibilisation dans le dépistage et le suivi du malade.
ORAN - Les établissements de l’enseignement supérieur de la cité universitaire d’Oran enregistrent une dynamique, à la faveur de la mise en œuvre de l’arrêté ministériel 12-75 portant reconversion des mémoires de fin d’études des étudiants en startups et projets innovants ouverts totalement sur l’économie locale et nationale. En application de cet arrêté ministériel, différents établissements composant la cité universitaire d’Oran ont œuvré, durant l’année 2022-2023, à intensifier les opérations de sensibilisation sur cet arrêté, qui aborde une nouvelle approche permettant à l’université de jouer un autre rôle autre que l’enseignement et la recherche scientifique, avec une vision prospective vers un avenir d’entreprenariat et d’intelligence artificielle. Selon le directeur de la Conférence régionale des universités de l’Ouest, Dr Ahmed Chaalal, l'université a connu "une véritable dynamique de reconversion, passant d'un établissement, dont la mission est de délivrer des diplômes universitaires aux étudiants à la recherche d'un emploi en une pépinière de base de production des compétences universitaires et transformer des idées innovantes en projets innovants et en projets de micro-entreprises et startups". En plus de ses missions éducatives, cette université s'est préoccupée de la recherche scientifique et de la valorisation de ses résultats, en plus d'être liée à la vie économique en tant qu'université productive, qu'elle soit liée aux produits innovants ou aux services qu'elle rend à la société, a ajouté le même responsable. A la cité universitaire d'Oran, qui comprend huit établissements universitaires, 149 thèses de fin d’études en cycle Master ont été présentés durant cette période dans le cadre de la décision 12-75 en vue de réaliser des projets innovants ou de créer des micro-entreprises et des startups. Il s'agit de 37 projets inscrits pour l'Université d'Oran 1 "Ahmed Ben Bella", 24 pour l'Ecole nationale Polytechnique d'Oran "Maurice Audin", 21 pour l'Ecole supérieure d'Economie, 18 pour l'Université des Sciences et de la Technologies "Mohamed Boudiaf", 17 pour l'Université d'Oran2 "Mohamed Benahmed", 15 pour l'Ecole supérieure des Sciences Biologiques d'Oran et 14 pour l'Ecole supérieure d'Ingénieurs électriques et énergétiques d'Oran. Dans ce cadre, 59 demandes de brevet d’invention ont été enregistrés, dont 21 pour l'Ecole nationale Polytechnique, 15 pour l'Ecole supérieure des Sciences Biologiques d'Oran, 12 pour l'Université d'Oran1, 6 pour l'Université des Sciences et de la Technologie, 4 pour l'Université d'Oran2, et 1 pour l'Ecole supérieure d'Economie. Lire aussi: 2023 : les Startups, une évolution fulgurante d'un secteur prometteur Un "label de projet innovant" a été attribué à 14 projets innovants, dont 6 à l'Université des Sciences et de la Technologie, 5 à l'Ecole nationale Polytechnique, 1 à l'Université d'Oran1, 1 à l'Université d'Oran2 et une autre à l'Ecole supérieure des Sciences biologiques. La même source a souligné: "Nous sommes actuellement dans la phase d'évaluation du travail colossal réalisé en moins d'un an et du lancement des campagnes de sensibilisation au profit des étudiants de Licence, notamment de première année, et d'orientation vers la création de projets innovants et de startups, voire vers l'entrepreneuriat classique". Et d'ajouter: "Après l'obtention de son diplôme, si le projet n'est pas terminé, nous donnerons à l'étudiant quelques mois supplémentaires à l'université pour l’achever à 100%, et nous lui donnerons, ensuite, le statut d'étudiant-entrepreneur", notant que "le défi durant l'année universitaire en cours est d'inculquer ces idées aux étudiants dès les premières années, jusqu'à ce qu'ils commencent à réfléchir à des projets". Il a, en outre, souligné le rôle fondamental joué par les professeurs dans la réussite de cette décision, car ils doivent s'engager plus efficacement, en plus d’œuvrer davantage à intensifier la relation de l'université avec le tissu économique et industriel oranais, sachant que certains projets doivent être mis en œuvre au sein des usines, des unités et des entreprises économiques, qui doivent être impliquées afin d'abriter et prendre en charge certains projets qui les intéressent. Par ailleurs, le premier objectif escompté, durant l’année universitaire en cours, est d’atteindre entre 70 et 80 étudiants susceptibles d’adhérer à cette démarche, particulièrement les étudiants des branches techniques, sans marginaliser, toutefois, les étudiants des filières littéraires, des langues, des sciences économiques, de droit et des sciences juridiques et autres, qui ont eux aussi eu des idées novatrices et "osées" pour la création de startups. S’agissant de l’incubation des entreprises universitaires, l’année qui vient de s’écouler a été exceptionnelle à Oran. A titre illustratif, l’incubateur de l’université d’Oran a accompagné, durant la même période, quelque 40 projets, également concrétisés, et ce dans diverses spécialités, notamment la pharmacologie, la technologie des connaissances, la biotechnologie, la chimie, ainsi que l’Intelligence artificielle (IA). Pour les objectifs fixés cette année, la même institution envisage de tripler ce nombre, a-t-on fait savoir de même source. Accompagnement durable des projets innovants Durant la même période, plusieurs projets innovants d’importance certaine ont fait l’objet d’accompagnement, à l’instar d’un projet portant sur la mise au point de techniques de dépistage précoce de la tuberculose "PCR", peu onéreux et d’une fiabilité avérée, réalisé par deux étudiants de l’université des sciences de la nature et de la vie, spécialité biochimie et immunologie, ce projet étant le seul actuellement à avoir bénéficié du label "projet innovant" au niveau dudit établissement universitaire, indique-t-on. Un autre projet a été initié par une étudiante de la même faculté, dans la spécialité biotechnologie et microbiologie appliquée, portant sur la fabrication de divers produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques à partir des essences d’une plante "sauvage" de laquelle elle a "concocté" des compléments alimentaires énergisants sous formes de comprimés permettant une plus grande résistance à la fatigue et au stress, outre des produits médicinaux sous forme d’infusion "tisane" destinés à soigner les douleurs intestinales, ainsi que des essences naturelles extraites à partir de plantes destinés aux soins capillaires, du visage et de la peau, avec en prime une valorisation des résidus de la même plante destinés également aux soins de la peau. Ce projet a fait l’objet d’une demande de brevet d’invention, en attendant sa labellisation. De son côté, l’incubateur de l’Ecole polytechnique "Maurice Audin" a accompagné 21 porteurs de projets, dont un sur la réalisation d’une imprimante 3D à double pointage et une machine pour la fabrication de fils à imprimer 3D, a indiqué sa directrice, Mebarki Amel. Pour leur, part les élèves de l’Ecole supérieure des sciences biologiques de l’université d’Oran ont mis au point plusieurs projets innovants, l’un d’eux porte sur le séquençage de l’isolation de l’ADN, une innovation qui a permis à cet établissement d’enseignement supérieur d’obtenir une note d’excellence récompensant les projets innovants. Les sciences humaines et sociales ont eu, elles aussi, leur part dans le domaine de l’innovation, même à moindre mesure en comparaison avec les filières techniques et scientifiques. Dans ce contexte, il y a lieu de citer le projet relatif à la mise au point d’une bibliothèque électronique sans Internet, qui a permis à son initiateur, un étudiant de la faculté des sciences islamiques, de se voir décerner la première distinction d’un projet novateur au niveau de l’université d’Oran 1. D’autres projets, portés également par des étudiants des filières littéraires, ont été initiés, notamment celui inhérent à la mise au point de tests psychologiques de l’université Oran 2, ainsi que d’autres ayant des liens avec le commerce électronique et l’environnement. Il est prévu un afflux notable du nombre d’étudiants, en général, et ceux des filières des sciences sociales et humaines, en particulier, sur les projets innovants, a indiqué à l’APS le responsable de l’incubateur d’affaires de l’université Oran 2, Metahri Dhiaeddine.
MILA - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a indiqué, lundi soir à Grarem-Gouga (Mila) que son département œuvrait à "revoir les spécialités de formation disponibles et la durée de la formation dans chaque spécialité". Lors d’une inspection de l’activité pédagogique au Centre de formation professionnelle Frères-Boukazzoula, le ministre a souligné que dans le cadre de cet effort, une révision complète de la durée de la formation sera effectuée car il est "déraisonnable", selon lui, que la période de formation soit aussi longue dans certaines disciplines, telles que la couture, par exemple. Il a ajouté que les spécialités de formation disponibles "seront également revues, en même que la durée des cursus, afin de former une main-d’œuvre qualifiée, dans un court laps de temps, pour répondre rapidement aux besoins de nombreuses et entreprises recevant des diplômés du secteur". Evoquant les performances des apprentis au complexe du barrage de Beni-Haroun, dans la commune de Hamala, M. Merabi, qui a appelé les responsables de cette installation, qui approvisionne 6 wilayas en eau potable, à "accueillir davantage d’apprentis et de stagiaires", a fait part de sa "volonté de développer de nouvelles spécialisations dans les métiers de l’hydraulique, en adéquation avec les exigences de ce type d’ouvrages pouvant soutenir les domaines du tourisme, mais aussi de l’agriculture qui constitue un pôle d’attraction pour de nombreuses disciplines de formation". Dans la commune de Chelghoum-Laïd, le ministre a inauguré l’Institut national de formation professionnelle chahid Mohamed-Chouchane, qui accueille 300 postes de formation. Il a souligné, in situ, "la nécessité d’offrir des spécialisations en adéquation avec la nature de la région et sa spécificité agricole, après consultation des autorités locales pour s’assurer que les besoins du marché du travail de la région sont satisfaits". Lire aussi: Formation professionnelle: développer continuellement la plateforme "Tassyir" pour atteindre la transformation numérique M. Merabi a également inspecté, dans le même institut, une exposition de jeunes gérants de micro-entreprises, écoutant avec attention les idées et les projets innovants portés par les stagiaires actifs dans les clubs de créativité et d’innovation dans les structures de formation de la wilaya. Il a rappelé, à cette occasion, "le soutien de son secteur aux activités de jeunesse et des associations en ouvrant les portes des structures du secteur" qui restent, a-t-il souligné, des "institutions de proximité" et qui ont, de ce fait, un important rôle à jouer dans la promotion d’une "culture de la citoyenneté". Dans une déclaration à la presse à l’issue de sa visite de travail à Mila, le ministre a rappelé qu’il existe plus de 900 clubs créatifs dans les établissements de formation du pays, avec pour objectif d’accompagner les jeunes ayant l'"esprit entrepreneurial". Il a fait savoir, à ce propos, qu’une exposition nationale dédiée à la créativité des jeunes sera organisée dans les prochains mois, pour permettre aux jeunes de montrer ce qu’ils sont capables d’offrir dans le domaine de la création et de l’innovation.