ALGER - Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, a présidé, lundi à Alger, la cérémonie de sortie de la 9e promotion de l'Ecole supérieure de la sécurité sociale (ESSS) Mohamed Salah-Mentouri. Dans une allocution prononcée lors de cette cérémonie, en présence du ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, et des représentants d'instances nationales et d'ambassades de pays africains, M. Bentaleb a souligné "l'intérêt qu'accordent les hautes autorités à l'enseignement, à la recherche, à la formation et à l'encadrement des ressources humaines, en vue de garantir la compétence et la qualité requises par le développement national". Il a, dans ce contexte, réaffirmé la nécessité de "s'adapter aux mutations et aux développements dans le domaine des nouvelles technologies et de l'intelligence artificielle (IA) pour hisser le niveau de la formation spécialisée et faciliter la contribution de nos étudiants au processus de développement et leur intégration dans leur milieu socioéconomique". A ce propos, il a rappelé que l'ESSS proposait quatre spécialités, dans lesquelles 81 étudiants ont été diplômés cette année, dont 7 du Mali, de Mauritanie, du Niger et du Tchad, appelant la promotion diplômée, qui porte le nom du défunt moudjahid Bousnane Boumendjel, à "contribuer activement aux initiatives à même de renforcer leur rôle vital dans l'élaboration de politiques efficientes à l'avenir pour la préservation des acquis". Bentaleb s'est, à cette occasion, félicité du soutien que le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique apportait à l'Ecole en termes d'encadrement et de formation. Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit a, de son côté, affirmé que l'Algérie nouvelle, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait mis en place un nouveau mode à même de relever tous les défis, qui a permis à notre pays de "franchir des pas considérables dans la dynamique économique et le développement global durable dans le cadre de la poursuite de la réalisation des projets dans tous les secteurs". Il a, par ailleurs, estimé que le choix de baptiser cette nouvelle promotion du nom du défunt Moudjahid et officier de l'Armée de libération nationale (ALN) dans la wilaya II historique, Bousnane Boumendjel, se voulait une reconnaissance des sacrifices de la génération de Novembre. Au terme de la cérémonie, qui a été marquée par la distinction des majors de promotion, un certificat de reconnaissance a été remis à la famille du défunt Moudjahid Bousnane Boumendjel.
Auteur/autrice : webalert@aps.dz (Bourouila Kamel Ddin)
ALGER - Le ministère de la Santé a annoncé, dimanche, l'approbation finale des traitements consensuels en oncologie qui entreront en vigueur à compter de septembre prochain. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a salué cet "effort considérable qui doit toucher tous les établissements hospitaliers et médicaux", soulignant que le "traitement consensuel permettra d'économiser du temps et de l'argent". Le traitement consensuel passe par une cellule au niveau de l'hôpital, composée du médecin traitant, de l'administration et du pharmacien, qui est un maillon important de cette opération, a-t-il dit. Et de rappeler les engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans le domaine de la santé, "sur lesquels il a beaucoup insisté en Conseil des ministres". En marge de cette rencontre, le président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer et coordonnateur des oncologues au niveau national, Pr. Adda Bounedjar, a fait état de "25 protocoles thérapeutiques consensuels en oncologie, élaborés en coordination avec les chefs de service d'oncologie au niveau national après 18 mois de travail, contre seulement six auparavant". L'objectif de ces protocoles est d"'unifier la méthode de traitement au niveau national, à compter du 1er septembre prochain", a-t-il précisé, ajoutant que "tous les patients dans le pays seront traités suivant un même schéma". Après avoir assuré que la plupart des médicaments étaient actuellement disponibles en pharmacie, le Pr. Bounedjar a fait savoir que les protocoles seront publiés sur les "sites du ministère de la Santé et des sociétés scientifiques et sous forme d'application, en plus de la version papier", indiquant que l'oncologie "est la première spécialité à fournir des protocoles thérapeutiques consensuels locaux, en attendant l'intégration d'autres spécialités".
ALGER - Une session de formation sur la Phénylcétonurie (PCU) et l'Hypothyroïdie congénitale, deux maladies rares génétiques, a été organisée, samedi et dimanche à Alger, par le ministère de la Santé, au profit d'un nombre de spécialistes de la santé. Au terme de cette session, le représentant de ce département ministériel, Dr Youcef Laid, a expliqué que cette rencontre "s'inscrit dans le cadre d'un programme-pilote de dépistage de ces deux pathologies chez les nouveau-nés qui sera lancé prochainement au niveau d'un échantillon d'établissements de santé". Il s'agit notamment des principaux Centres hospitalo-universitaires (CHU) d'Alger, du CHU de Blida, et de l'EHS Mère/Enfant de Ouargla, a-t-il indiqué, précisant que le Laboratoire national de référence du CHU de Bab El-Oued "a été choisi pour l'examen des prélèvements et a été doté des moyens nécessaires pour cette mission". Cette première session de formation sera suivie par d'autres "plus ciblées", a ajouté Dr Laid, rappelant que la prise en charge des maladies rares est inscrite ces dernières années par les hautes autorités du pays comme "priorité de santé publique". En Algérie, la PCU touche 1 enfant sur 3500 à 5000 naissances, alors que l'Hypothyroïdie congénitale affecte 1 enfant pour 2500 à 3000 naissances annuelles.