
- « Marchand d’tapis…Marchand d’tapis… » s’égosille Hocine dans les rues de Nancy, toute la matinée. Pas de clients en vue. Il faut dire que les piétons se font rares sur les trottoirs. Il commence déjà à douter de cette façon de faire. Il ne s’en rend pas compte, mais il s’est éloigné de la Brasserie de mon pays. Vers midi, il a faim. Il rebrousse chemin mais s’égare. Il se retrouve devant la Place Stanislas. Comme par hasard, un Kabyle qui l’avait vu la veille chez Uḥrich le reconnaît.