
Un soir d’août, la mer s’est chargée de dire tout haut ce que le régime algérien tait depuis trop longtemps. Sept adolescents, encore à l’âge où l’on devrait rêver de football, d’études ou d’avenir, ont arraché un chalutier de pêche pour se jeter dans la Méditerranée. Leur destination n’était pas une terre promise mais simplement un ailleurs, Ibiza, une île espagnole qui n’a rien d’un Eldorado mais qui, pour eux, représentait déjà plus de vie que leur propre pays.