Auteur/autrice : Boumediene Sid Lakhdar

Le monde entier a été stupéfait par l’image d’un milliardaire en baskets et casquette dans le bureau ovale de la Maison blanche, portant son fils sur les épaules et répondant aux questions des journalistes à côté du président élu qui restait muet en le regardant avec une expression du visage assez énigmatique.

Le monde entier a été stupéfait par l’image d’un milliardaire en baskets et casquette dans le bureau ovale de la Maison blanche, portant son fils sur les épaules et répondant aux questions des journalistes à côté du président élu qui restait muet en le regardant avec une expression du visage assez énigmatique.

Voici porté au lecteur une autre chronique sur le thème de « ce fut agaçant et insupportable sur le moment mais transformé en tendresse avec le temps ».

La mémoire des hommes devient de plus en plus réduite à un coup de pouce sur la télécommande. C’est tout à fait incroyable combien l’actualité vive et abondante couvre très souvent de son bruit des événements de basse résonance qui ont pourtant une dimension gigantesque dans l’histoire humaine comme dans celle de la planète qui […]

"Tout pouvoir sans contrôle rend fou", écrivait le philosophe Alain. On ne sait plus où donner de la tête pour suivre les délires du président des Etats-Unis. Chaque jour un épisode de démence. Les manuels de psychiatrie n’auront bientôt plus d’espace pour les recenser.

Trump se dit être un grand businessman qui a réussi et connaît donc mieux que quiconque les affaires et l’histoire économique.

L’allégorie de Platon est la plus célèbre réflexion de la philosophie pour imager la frontière entre le monde éclairé par la connaissance et le monde sous-terrain, celui de l’ignorance par l’inaccessibilité à la lumière.

Dans la mythologie grecque Manea représentait la divinité de la folie. Dans le monde contemporain il y a un fou furieux qui se balade dans les rues du monde pour crier ses projets délirants devant une foule réunie sur la place du village.

Il y a quelques jours j’avais écouté les paroles d’un invité sur un plateau d’une chaîne d’information en continu. Comme les connaissances apprises ont cette particularité d’être répétées, c’est leur raison d’être, j’avais l’impression d’assister à mon très ancien cours d’histoire des idées politiques.

Ce n’est de ma part aucune plaisanterie ni un outrage, c’est la phrase d’Abdelmadjid Tebboune aux Assises nationales sur le cinéma, le dimanche 19 janvier.