Je suis effondré lorsque le temps mis dans un gros investissement, dans une lutte acharnée pour contribuer modestement à l’effort collectif de la société afin d’améliorer l’élévation intellectuelle des jeunes, s’écroule dans une grande déflagration.
L’affaire qui vient d’éclater concerne une rétorsion que préparerait la France consistant à geler des biens détenus en France par des dirigeants algériens provenant d’une origine douteuse à l’égal de ce qui avait été décidé pour les oligarques russes.
Je réagis au titre de l’article de Kamel Daoud sur Le Point « Suis-je un traître ? Peut-être. Et alors ? ». Comme à celui de Kacem Madani qui le commente dans ce journal.
L’un, Yasmina Khadra, vient d’être reçu par Tebboune. Il n’a jamais ménagé ses efforts dans le combat pour la démocratie. Il avait arraché une nomination par Bouteflika à un poste à l’étranger dans une institution connue pour la diffusion du message de l’humanisme du gouvernement de son pays.
Une folle campagne contre la sorcellerie est lancée par le gouvernement. Rien que ça ! L’évolution importante du phénomène en Algérie et du renforcement des lois à ce sujet, l’athée en est plus qu’étonné, il s’écroule de rire.
Je ne sais plus par quel bout prendre ma colère pour expliquer les raisons pour les nombreux autres sujets. Les Algériens pro-Poutine n’ont jamais lu un autre livre d’histoire que celui rédigé, diffusé et obligé par le FLN.
La Fédération algérienne de football vient de bannir le français dans ses documents officiels. Voilà un autre fragment de la muraille qui s’effondre pour moi. Je ne peux pratiquement plus lire ni comprendre, chaque jour davantage, les moindres faits ou documents de mon pays natal.
L’Amérique de Trump a abandonné et méprisé la vielle Europe. L’ancien monde a accueilli un cardinal américain et lui a envoyé un pape, sans droit de douane. Nous reviendrons plus loin sur sa nationalité algérienne.
Dans une annonce de ce matin, presque quotidienne, un important stock de drogue a été saisi ainsi que l’arrestation de plusieurs trafiquants. Si ce fléau est mondial, l’échec de l’Algérie est fracassant dans ses deux volets, la répression et la prévention, le tout dans une hypocrisie insolente.
Joseph Mac Carthy est l’un des plus célèbres noms américains du siècle dernier, un des rares dont le nom est devenu un adjectif, le maccarthysme. De sinistre mémoire ce sénateur avait rejoint le parti républicain et s’était engagé dans une vaste opération de persécution dans les années 50 à l’encontre de tous ceux qui étaient soupçonnés d’avoir des sympathies ou des liens avec le communisme.