Je ne sais plus par quel bout prendre ma colère pour expliquer les raisons pour les nombreux autres sujets. Les Algériens pro-Poutine n’ont jamais lu un autre livre d’histoire que celui rédigé, diffusé et obligé par le FLN.
La Fédération algérienne de football vient de bannir le français dans ses documents officiels. Voilà un autre fragment de la muraille qui s’effondre pour moi. Je ne peux pratiquement plus lire ni comprendre, chaque jour davantage, les moindres faits ou documents de mon pays natal.
L’Amérique de Trump a abandonné et méprisé la vielle Europe. L’ancien monde a accueilli un cardinal américain et lui a envoyé un pape, sans droit de douane. Nous reviendrons plus loin sur sa nationalité algérienne.
Dans une annonce de ce matin, presque quotidienne, un important stock de drogue a été saisi ainsi que l’arrestation de plusieurs trafiquants. Si ce fléau est mondial, l’échec de l’Algérie est fracassant dans ses deux volets, la répression et la prévention, le tout dans une hypocrisie insolente.
Joseph Mac Carthy est l’un des plus célèbres noms américains du siècle dernier, un des rares dont le nom est devenu un adjectif, le maccarthysme. De sinistre mémoire ce sénateur avait rejoint le parti républicain et s’était engagé dans une vaste opération de persécution dans les années 50 à l’encontre de tous ceux qui étaient soupçonnés d’avoir des sympathies ou des liens avec le communisme.
Ce samedi, à Ouargla, le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a demandé aux journalistes algériens de faire preuve de professionnalisme dans leur métier. Epatant ! C’est un comble ! Beaucoup d’entre eux n’ont fait que cela, monsieur le ministre. Le meilleur argument est que vous les avez envoyés dans vos geôles. Vous les rappelez à l’ordre […]
L’hommage funèbre rendu au pape François a été mondial (on dit également éloge funèbre). C’est l’occasion pour moi d’exprimer un sentiment très mitigé sur cet exercice convenu et balisé.
On est toujours étonné d'avoir vécu tout à fait sereinement dans des situations qui pourtant nous apparaîtraient aujourd'hui très dangereuses et même fatales. C'est tout simplement parce que la sensation du danger n'existe que si on prend conscience de son existence. Bien entendu que les risques d’autrefois étaient connus mais la véritable conscience est celle qu'une société prend en charge par des campagnes de communications publiques.
Cette chronique rappelle combien le niveau d’instruction de la population algérienne, tout au moins de lecture et d’écriture, a fait un bond spectaculaire si on s’en tient aux seuls fondamentaux que je viens de citer. Quant au reste, ce n’est pas le lieu pour nous fâcher.
Le pardon de la France à l'Algérie en tant qu'État pour sa responsabilité dans le fait colonial serait légitime, salutaire et la promesse d’une liberté enfin retrouvée pour les Algériens démocrates.