Catégories
Algérie

Appel à consolider les efforts déployés au service de la langue arabe

SIDI BEL ABBES - Le président du Haut Conseil de la Langue Arabe (HCLA) Salah Belaid a appelé, mercredi depuis Sidi Bel Abbes à consolider les efforts déployés au service de la langue arabe, à travers la coordination du travail entre l’université et les établissements scolaires. Intervenant à l’occasion de la clôture du mois de la langue arabe (18 décembre-18 janvier), organisé sous le slogan "l’arabe, langue de la poésie et des arts", le même responsable a mis l’accent sur la nécessité de coordonner les efforts entre l’université comme productrice d’idées et les établissements scolaires, à travers les passerelles d’échange de connaissances au service de la langue arabe et renforcer son utilisation dans les différentes sciences. Il a, en outre, insisté sur l’importance d’encourager la lecture et l’écriture chez les générations, en vue de renforcer leurs connaissances dans cette langue qui compte plus de 12 millions de mots, et de leur apprendre la rhétorique, l'éloquence et les différents arts de la parole, en plus de les encourager à écrire et à éditer en langue arabe. Salah Belaïd a indiqué que "l'arabe est la langue de la poésie et des arts, et c'est le slogan de la Journée internationale de la langue arabe pour l'année 2023. C'est la langue de la beauté, la langue de la poésie et la reine de la créativité dans ses diverses formes et styles, oraux, écrits, éloquents et familiers, ainsi que ses diverses écritures, prose et arts poétiques". Pour sa part, le Secrétaire général du "Dictionnaire de la langue arabe" de Sharjah, Ahmed Safi Mestaghanemi, a appelé à "la nécessité d’encourager la lecture, l’écriture et la narration chez les jeunes pour acquérir les compétences de dialogue et maîtriser un style de communication éloquent dans la langue arabe", soulignant "la nécessité de prêter attention à la poésie classique afin que l'apprenant puisse enrichir ses connaissances avec de larges acquis linguistiques. L'apprenant aura ainsi les connaissances dont il a besoin pour engager des discussions et mener des dialogues". Les participants à ces événements, notamment des professeurs d'université et inspecteurs de la langue arabe, ont appelé à s’intéresser à l’enseignement des arts, à l’instar du théâtre, du dessin, la création de troupes folkloriques, en tant que passerelle positive fournissant un environnement d’enseignement et à construire des relations positives avec autrui. Cette manifestation a été organisée au lycée "Bouroumi Ali" de la commune de Tessala en coordination avec la direction de l’Education, l’université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbes, la faculté des lettres, des langues et des arts et en partenariat avec le laboratoire du renouveau dans la recherche en langue arabe.
Catégories
Algérie

Bioéthique: vers l’élaboration d’un guide national de bonnes pratiques

ALGER - L'Algérie va se doter d'un guide national de bonnes pratiques pour une bioéthique, a affirmé, mercredi à Alger, le président de l'Académie algérienne des Sciences et des Technologies (AAST), Mohamed Hicham Kara. Intervenant lors d'un workshop sur "l'éthique et la bioéthique", Mr Kara a indiqué que celui-ci sera sanctionné par l'élaboration d'un guide national en bioéthique par des spécialistes en biologie, religion, philosophie, sociologie, psychologie, soulignant le fait que cette problématique est "complexe et pluridisciplinaire". Il a précisé, à ce titre, que la bioéthique consiste en "l'évaluation et la critique permanentes devant caractériser la recherche sur les êtres vivants", faisant savoir que l'académie "s'attèle à répondre à cette préoccupation, consciente que la bioéthique sera de plus en plus abordée à l'avenir, à la faveur du développement technologique qui menace d'altérer les mentalités et les pratiques". Il a relevé, en outre, qu'il sera question de débattre de l'éthique dans le domaine de la recherche médicale, mais aussi des expérimentations sur les animaux, "afin de fournir au législateur algérien les outils nécessaires à un cadre juridique régissant ces aspects". M. Kara a considéré, dans ce contexte, que la législation actuelle est "plus développée que dans le reste des pays musulmans où elle se limite aux considérations classiques comme le don et la greffe d'organes", plaidant, toutefois, pour qu'elle "aille plus loin et s'adapter à l'évolution permanente du savoir". A noter que cette rencontre de deux jours est organisée par la section de Biotechnologie de l'AAST, présidée par Chafia Touil et celle des Sciences de la nature et de la vie, dirigée par la vice-présidente de l'académie, Fatima Laraba Djebbara. Relevant la pertinence de la thématique de cet évènement, le président du Haut Conseil islamique (HCI), Abdellah Ghoulamalah, a insisté sur "le respect de tout être vivant" et dénoncé "les mœurs immorales" que connaissent beaucoup de pays, appelant les experts religieux et scientifiques algériens à oeuvrer et statuer sur ces dernières afin de prémunir notre pays. Ont également pris part à cet atelier les Conseillers du président de la République, Hamid Lounaouci, chargé des Organisations non gouvernementales et des Droits de l'homme, ainsi que Mohamed Seghir Saadaoui, chargé de l'Education, de l'Enseignement supérieur, de la Formation professionnelle et de la Culture. De même que le Pr Habib Douagui, représentant du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, le président de l'Académie algérienne de la langue arabe, Cherif Meribai, le président de la Fondation pour la Promotion de la Santé et du Développement de la Recherche (Forem), Mostefa Khiati.