ALGER - Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a rassuré samedi les éleveurs, suite à l'apparition de quelques foyers de "dermatose nodulaire contagieuse" bovine au niveau de quelques wilayas, que la situation est "maitrisée" et que tous les moyens de prévention et de lutte ont été mobilisés. "Le ministère rassure les éleveurs que la situation sanitaire est maitrisée et que tous les moyens nécessaires de prévention et de lutte sont mobilisés afin d'accompagner les professionnels et d'éviter la propagation de la maladie dans notre cheptel", indique un communiqué du ministère. Le ministère a ainsi engagé "toutes les mesures sanitaires nécessaires, afin de contenir la maladie et d'éviter sa propagation", alors que les procédures d'acquisition du vaccin contre cette maladie ont été déjà engagées auprès de l'Institut Pasteur afin de renforcer le dispositif de prévention et de lutte, selon le communiqué. Et puisqu'il s'agit d'une maladie "vectorielle" où le virus se propage dans la population d'insectes, une large désinsectisation est "fortement recommandée et doit obligatoirement être effectuée et de manière permanente et contrôlée". Il est recommandé aussi, poursuit le ministère, l'application stricte des mesures d'interdiction de déplacements des animaux à partir des exploitations infectées, de l'isolement des animaux malades et de la désinfection des locaux et des outils. En cas de suspicion, les éleveurs doivent se rapprocher du vétérinaire le plus proche, recommande le ministère. La dermatose nodulaire contagieuse bovine est une maladie virale affectant uniquement les bovins et non transmissible à l'homme. Elle se transmet principalement par les vecteurs (insectes piqueurs) et se caractérise notamment par de la fièvre et des nodules de tailles diverses sur la peau de l'animal, précise le communiqué.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Seddoud Dehia)
OUM EL BOUAGHI - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a inauguré, lundi à Oum El Bouaghi, la faculté des lettres et des langues (3.000 places pédagogiques) de l'université Larbi Ben M’hidi, et inspecté l'annexe de la faculté de médecine qui a accueilli 251 étudiants à l’aube de l’année universitaire 2023-2024. "Nous nous employons à l’heure actuelle à parachever le processus de développement local en matière d'enseignement supérieur et de recherche scientifique par, notamment, la réalisation d'infrastructures telles que la faculté des lettres et des langues, inaugurée aux côtés des autorités locales", a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse. M. Baddari a saisi l’occasion pour saluer la créativité innovante et communicative des étudiants, y compris dans les langues vivantes et la maîtrise des logiciels informatiques, ce qui permettra, selon lui, de "bâtir une université moderne servant de plateforme scientifique diffusant le savoir et ouverte sur son environnement économique et social pour servir le citoyen et les collectivités locales" . "L'université algérienne doit être pionnière, créative et innovante", a-t-il souligné, ajoutant que ces caractéristiques la qualifient pour constituer "une locomotive" du développement local et national, et pour rayonner au niveau international, conformément au 41ème engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui s’est, selon lui, "déjà concrétisé à l'université Larbi Ben M’hidi d'Oum El Bouaghi". Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait entamé sa visite à Oum El Bouaghi par l'inspection du complexe des interfaces de l'université Larbi Ben M’hidi qui comprend, entre autres, l'incubateur d'entreprises, le centre de développement de l'entrepreneuriat et la maison de l'intelligence artificielle. Une inspection mise à profit par M. Baddari pour encourager les porteurs d'idées de projets, qu'il a invités à réfléchir au marché qui accueillera leurs produits, dans le cadre d’une relation université-marché. Il les a également rassurés quant à la disponibilité de son secteur, des collectivités locales et différents ministères, tels que le ministère de l'économie de la connaissance, des start-ups et des micro-entreprises, pour contribuer au financement de leurs projets afin qu'ils puissent être transformés en produits susceptibles d'être fabriqués et commercialisés. Il convient de noter que la faculté des lettres et des langues, réalisée moyennant une enveloppe de plus de 1,290 milliard de dinars, couvre une superficie de 37.000 m2, dont 11.950 m2 bâtis, comprenant 29 salles de cours et 6 amphithéâtres, en plus d'une aile administrative et d'une bibliothèque.