ORAN- Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels Yacine Merabi a souligné, mardi à Oran, l’importance d’encourager l’initiative entrepreneuriale et la création de micro-entreprises comme outil efficace de développement économique et social. Le ministre a souligné, lors de sa visite à la Société de maintenance industrielle d'Arzew (SOMIZ), relevant du Groupe Sonatrach, qu'encourager et renforcer l’esprit entrepreneurial au sein des établissements de formation professionnelle est " notre vision future du secteur, à travers l’encouragement des projets innovants et distingués qui contribuent à créer de nouvelles opportunités d’emploi ". Au cours de son entretien avec les stagiaires du secteur de la formation professionnelle de l'entreprise SOMIZ, il a souligné que le secteur "est devenu l'un des secteurs les plus importants, qui participent, à travers les diplômés, les professionnels et les porteurs d'idées et de projets, au développement local et national". Dans ce contexte, M. Merabi a souligné que le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels évolue dans cette direction, depuis un certain temps, la priorité ayant été accordée à l'entrepreneuriat dans son programme, où une mesure spéciale pour l'entrepreneuriat a été incluse, en plus de la création de la "Maison de l'Accompagnement et de l'Intégration " pour être un espace d'échange d'expériences entre stagiaires et diplômés des établissements et dispositifs de formation solidaires, ajoutant que cette session représente un important mécanisme d’information et d’orientation, de développement des compétences entrepreneuriales, avec le soutien des différents intervenants dans le domaine du financement des projets et la création des micro entreprises. Lors de cette visite, une convention a été signée par la direction de la formation et de l’enseignement professionnels d’Oran et la société Somiz pour renforcer la coopération, notamment le placement des stagiaires dans le secteur de la sécurité industrielle et de la maintenance industrielle. Le ministre avait auparavant visité le Centre de formation professionnelle et d'apprentissage Zoubid Boudjemâa à Haï Djameleddine, ainsi que l'Ecole supérieure de l’hôtellerie d'Oran, où il a été informé des conditions de formation des stagiaires. Auparavant, le ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels a donné le coup d’envoi de la nouvelle rentrée de la formation, lors d'une cérémonie organisée à l'amphithéâtre de la mosquée du Pôle Abdelhamid-Ibn Badis à Oran. Lors de la même cérémonie, des conventions ont également été signées entre la Direction de la Formation et de l'Enseignement Professionnels et quatre partenaires économiques, à savoir le complexe de fabrication du sucre "Berrahal", le laboratoire "Biopharm", l'entreprise de bois d'Oran " Mobis " et la direction régionale de la Pharmacie centrale des hôpitaux. Ces accords s'inscrivent dans le cadre de la définition de cadres de concertation, de coopération et de coordination pour fournir une main d’œuvre qualifiée au partenaire économique et des postes aux stagiaires dans le secteur, ainsi que les possibilités de recrutement.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Seddoud Dehia)
ORAN- Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi a affirmé, mardi à Oran, que la rentrée de formation pour la session d'octobre 2024 intervient pour suivre le rythme des grandes tendances de l'économie nationale et d'opérer un bond qualitatif dans la voie du développement. Intervenant lors de sa supervision de la cérémonie de la rentrée de la formation, qui s'est déroulée à l'amphithéâtre de la Mosquée Pôle Abdelhamid Ibn Badis, le ministre a souligné que cette rentrée, placée sous le slogan "Formation professionnelle, autonomisation économique et gouvernance numérique ", est venue pour suivre les grandes tendances de l'économie nationale et provoquer un changement de qualité dans la voie du développement économique du pays. M. Merabi a souligné qu'il est nécessaire d'adapter le travail avec l'étape de la reconversion numérique, ce qui constitue l'un des défis majeurs et des options stratégiques pour assurer le développement durable de l'économie nationale. Il a ajouté que, dans le cadre de cette session, les offres de formation ont été diversifiées, atteignant environ 400.000 places pédagogiques dans différents modes de formation, localisées à travers la plateforme numérique "Mihnati" approuvée dans l'opération d'inscription en ligne de l'étudiant en formation. Le secteur compte également 443 spécialités et de nombreuses nouvelles spécialités, à l'instar de la distribution de produits pharmaceutiques et la cybersécurité, cette dernière s'étendant lors de la session d'octobre 2024 à l'Institut national spécialisé dans la formation professionnelle de Rahmania (Alger), après son lancement, pour la première fois, à l'Institut national spécialisé à Tipaza, en plus du renforcement de la spécialité " dessalement de l'eau de mer " dans toutes les wilayas côtières. En outre, le secteur propose de nombreuses formations de courte durée en fonction des besoins du développement local, visant à acquérir des compétences particulières qui permettent à l'étudiant en formation d'avoir la possibilité d'obtenir une qualification professionnelle ou de créer sa propre entreprise pour répondre aux besoins de l'environnement économique. En termes d'encadrement matériel et humain, pour assurer les meilleures conditions pour cette rentrée, l'encadrement pédagogique a été renforcé par le recrutement de 962 enseignants dans diverses spécialités et 86 conseillers d'orientation et d'insertion professionnelle, avec l'exploitation de 22 nouveaux établissements de formation après l'achèvement des travaux et la concrétisation de l'opération de leur création juridique. Le secteur a également pu réaliser un bond qualitatif dans de nombreux domaines liés à la formation, notamment ceux liés à la numérisation, sachant que d'autres plateformes seront également lancées, comme la nouvelle plateforme numérique " Moutakawin ", la plateforme " Dalil " pour tous ceux qui s'intéressent au secteur et " Charaka"dédiée au partenaire économique. Au cours de cette année de formation, l'accent sera également mis sur le renforcement de l'entrepreneuriat et l'introduction de la langue anglaise dans divers établissements, notamment dans la spécialité " base de données " dans la wilaya de Mascara. Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, poursuit sa visite dans la wilaya d'Oran, avec l'inspection d'un certain nombre d'établissements de formation.
ALGER- Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a indiqué, lundi, que le secteur offrait près de 400.000 nouvelles places pédagogiques à l'échelle nationale, à l'occasion de la rentrée professionnelle 2024/2025 (session d'octobre). Invité du "Forum de la Radio" (chaîne l), le ministre a fait savoir que le secteur offrait près de 400.000 nouvelles places pédagogiques à l'échelle nationale dans différents modes et dispositifs de formation, y compris la formation en présentiel et la formation par apprentissage, et ce à l'occasion de la rentrée professionnelle (session d'octobre), prévue mardi. Ces nouvelles places, a souligné M. Merabi, incluent également la formation en milieu rural, au profit de la femme au foyer et des personnes aux besoins spécifiques, outre les nouvelles places disponibles dans les établissements de formation privés agréés, ajoutant que le secteur avait pris "toutes les mesures et mobilisé tous les moyens nécessaires" à l'occasion de cette rentrée qui porte le thème: formation professionnelle … autonomisation économique et gouvernance numérique". Par ailleurs, M. Merabi a fait état de nouvelles spécialités dans les domaines de l'agriculture, de la numérisation et des nouvelles technologies, tout en rappelant certaines spécialités qui figurent parmi les programmes de formation professionnelle en vue d'accompagner les projets de développement. Il a, également, indiqué que le secteur focalisait, à travers les offres de formation, sur les filières professionnelles prioritaires, rappelant la signature de conventions de partenariat avec plusieurs secteurs et entreprises économiques dans ce domaine. Le secteur œuvre à garantir une formation dans des spécialités en adéquation avec les exigences de l'économie nationale et conformément aux besoins des entreprises économiques quant à la main d'œuvre qualifiée, précise le ministre. Le ministre a mis en avant l'intérêt accordé par le secteur à la catégorie des personnes aux besoins spécifiques, à travers les spécialités et les places pédagogiques assurées à leur profit au niveau de cinq (5) centres de formation régionaux (Alger, Boumerdès, Laghouat, Skikda et Relizane), qui sont dotés des moyens nécessaires pour permettre à cette catégorie d'acquérir des qualifications pour accéder au monde du travail. Il a évoqué les mesures prises en matière de numérisation, notamment la gestion pédagogique et administrative à travers le lancement de plusieurs applications et plateformes numériques. Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a, en outre, affirmé que le secteur porte un intérêt à la phase post-formation en vue d'accompagner les jeunes diplômés dans la réalisation de leurs propres projets à travers la création de "la maison de l'accompagnement et de l'insertion professionnelle" au niveau des établissements de formation.
MEDEA- Une convention a été signée entre l'Université Yahia-Fares de Médéa et l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (NESDA) pour renforcer les relations de partenariat avec les structures de soutien à l'entrepreneuriat, a-t-on appris lundi auprès du rectorat. La signature de cette convention s'inscrit dans le cadre de la stratégie d'ouverture de l'Université sur son environnement en vue de rentabiliser davantage le cursus pédagogique des étudiants à travers la promotion et l'encouragement de leur esprit entrepreneurial, a expliqué le recteur, Djaafar Bouarrouri. Au titre de cette convention, les étudiants vont bénéficier d'orientation, d'encadrement et de qualification en phase de post-graduation, en sus de session de formation spécialisée pour développer leurs compétences dans la conduite de projets, a-t-il ajouté. Selon le recteur, la convention de partenariat est une "opportunité supplémentaire" pour les étudiants, susceptible de les aider à proposer des projets innovants et à faciliter leur intégration dans le circuit économique.
BORDJ BADJI MOKHTAR- Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a insisté, vendredi depuis Bordj Badji Mokhtar, sur l'impératif de vacciner tous les habitants des régions ayant enregistré des cas de diphtérie et de paludisme. S'exprimant en marge de sa visite d'inspection à l'hôpital du Chahid "Tati Argali" à Bordj Badji Mokhtar, M. Saihi a mis en avant l'impérative vaccination de tous les habitants des régions ayant enregistré des cas de paludisme ou de diphtérie et des régions voisines, "étant un moyen nécessaire pour les protéger contre la maladie". Le ministre a estimé que l'éradication de ces maladies était imminente grâce notamment à la "disponibilité des médicaments après l'approvisionnement de la région en plus de 920 boîtes, tout en optant pour les antipaludéens injectables, à quoi s'ajoutent les efforts des autorités locales qui ont évacué les eaux stagnantes, propices à la prolifération des moustiques porteurs de Paludisme". Dans le même sillage, le ministre a affirmé qu"'aucun cas de diphtérie n'a été enregistré dans la commune de Timiaouine, relevant de la wilaya de Bordj Badji Mokhtar", tandis que la vaccination demeure "le moyen le plus efficace pour la prévention", a-t-il précisé. Accompagné d'une délégation du secteur de la santé et des autorités locales, M. Saihi s'est enquis des cas enregistrés et des conditions de leur prise en charge, donnant des instructions pour la prise en charge des malades et la vaccination de toutes les franges.
ALGER- Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé, lundi, une réunion de coordination sur la situation sanitaire dans les wilayas ayant enregistré des cas de diphtérie et de paludisme, au cours de laquelle il a donné une série d'instructions pour assurer la prise en charge nécessaire, a indiqué un communiqué du ministère. "Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé, lundi, au siège du ministère, une réunion de coordination élargie sur la situation sanitaire prévalant dans les wilayas qui ont enregistré des cas de diphtérie et de paludisme, et les mesures et dispositions prises à cet effet", précise le communiqué. "Après avoir entendu des rapports détaillés sur la situation sanitaire dans les wilayas concernées, le ministre a donné une série d'instructions portant l'envoi immédiat de quantités supplémentaires de médicaments antipaludéens, de vaccins et de sérums antidiphtériques, afin d'assurer une prise en charge urgente et complète des cas enregistrés", ajoute le communiqué. La Pharmacie centrale des Hôpitaux (PCH) avait envoyé, dimanche, une quantité importante de médicaments antipaludéens dans les wilayas de Tamanrasset et Bordj Badji Mokhtar, souligne la même source. Lors de cette réunion tenue en présence de cadres de l'administration centrale, des directeurs généraux de l'Institut Pasteur, de la PCH, et de l'Institut national de Santé publique (INSP), le ministre a ordonné la mobilisation de tous les moyens nécessaires et logistiques pour faciliter le travail des staffs médicaux et paramédicaux, en œuvrant à renforcer ces équipes avec les ressources humaines nécessaires recrutées dans les régions voisines des wilayas touchées, ajoute le communiqué. Il a, en outre, instruit de consacrer un pavillon pour la prise en charge des cas simples (ne nécessitant pas d'hospitalisation) au niveau des hôpitaux des wilayas touchées par ces maladies, et ordonné le transfert des cas graves dans les différents établissements sanitaires de la wilaya de Tamanrasset pour recevoir le traitement nécessaire conformément aux protocoles sanitaires en vigueur, jusqu'à guérison complète. Il a, par ailleurs, instruit de vacciner toutes les catégories de citoyens y compris les enfants, au niveau des wilayas affectées et à administrer aux personnes déjà vaccinées, une dose de rappel par mesure de précaution et de prévention. Le ministre a demandé à la Cellule de veille, installée dès l'apparition de la maladie, d'élaborer des rapports quotidiens sur la situation sanitaire pour s'enquérir des développements en cours, note la même source.
CONSTANTINE- Une convention de partenariat a été signée entre l'Université Frères Mentouri (Constantine1) et l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (NESDA), a annoncé mardi le recteur de l'établissement d'enseignement supérieur, Ahmed Bouras. La convention, signée à l'occasion de la rentrée universitaire 2024-2025, s'inscrit dans le cadre de la stratégie d'ouverture de l'université sur son environnement en vue de rentabiliser davantage le cursus pédagogique des étudiants, par notamment le développement et la promotion de l'esprit entrepreneurial parmi les étudiants, a indiqué le responsable. Elle devra déterminer les modalités d'organisation, d'orientation et d'exploitation des énergies estudiantines et des capacités des diplômés universitaires en vue de leur faciliter l'accès au monde de l'entrepreneuriat, a précisé M. Bouras, qui a mis l'accent sur l'importance de ce genre de coopération dans la réussite du programme national de développement. Selon le responsable, la convention de partenariat constitue une "motivation" pour développer les idées innovantes et encourager le sens de l'entrepreneuriat parmi les étudiants appelés à adhérer et à contribuer aux efforts de développement national. La convention de partenariat devra permettre le soutien et l'accompagnement de l'innovation et de l'entrepreneuriat au sein de l'université via le centre de développement de l'entrepreneuriat, a-t-il expliqué.
ALGER- La commission médicale, dépêchée au Sud du pays, suite à l'apparition de cas de paludisme et de diphtérie, est à pied d'œuvre, a affirmé lundi à Alger le Pr Kamel Sanhadji, président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS). "La commission médicale, dépêchée sur ordre du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au Sud du pays, suite à l'apparition de cas de diphtérie et de paludisme, est à pied d'œuvre", a déclaré le Pr Sanhadji sur les ondes de la Radio nationale. Il a précisé que cette commission, composée d'immunologues, épidémiologistes et paramédicaux, entre autres, "fera des recommandations pour la mise en place d'une annexe de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) au Sud du pays, et qui sera pourvue de l'équipement médical et de ressources humaines nécessaires pour analyser les prélèvements sur place et assurer la prise en charge thérapeutique des malades". Il sera question également de "renforcer les structures sanitaires existantes en moyens matériels et en personnel soignant, notamment au niveau des wilayas les plus éloignées comme In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar où ces pathologies ont été signalées", a-t-il ajouté, tout en insistant sur une formation de qualité du corps médical. Le Pr Sanhadji a indiqué, en outre, que des avions cargos ont acheminé des médicaments adaptés au traitement des infections déclarées, précisant que la diphtérie est traitée par des antisérums, en plus de la vaccination. Le président de l'ANSS a expliqué, à ce propos, que les patients issus des pays subsahariens limitrophes "sont traités sur un pied d'égalité que les nationaux, conformément à une démarche humanitaire qui fait honneur à notre pays depuis son indépendance". Il a rappelé, à cet égard, que l'Algérie "a toujours vacciné en masse et dispose d'un programme qui lui a valu les félicitations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), permettant ainsi à notre population d'être sécurisée contre les grandes problématiques sanitaires".
ALGER- La commission médicale, dépêchée au Sud du pays, suite à l'apparition de cas de paludisme et de diphtérie, est à pied d'œuvre, a affirmé lundi à Alger le Pr Kamel Sanhadji, président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS). "La commission médicale, dépêchée sur ordre du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au Sud du pays, suite à l'apparition de cas de diphtérie et de paludisme, est à pied d'œuvre", a déclaré le Pr Sanhadji sur les ondes de la Radio nationale. Il a précisé que cette commission, composée d'immunologues, épidémiologistes et paramédicaux, entre autres, "fera des recommandations pour la mise en place d'une annexe de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) au Sud du pays, et qui sera pourvue de l'équipement médical et de ressources humaines nécessaires pour analyser les prélèvements sur place et assurer la prise en charge thérapeutique des malades". Il sera question également de "renforcer les structures sanitaires existantes en moyens matériels et en personnel soignant, notamment au niveau des wilayas les plus éloignées comme In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar où ces pathologies ont été signalées", a-t-il ajouté, tout en insistant sur une formation de qualité du corps médical. Le Pr Sanhadji a indiqué, en outre, que des avions cargos ont acheminé des médicaments adaptés au traitement des infections déclarées, précisant que la diphtérie est traitée par des antisérums, en plus de la vaccination. Le président de l'ANSS a expliqué, à ce propos, que les patients issus des pays subsahariens limitrophes "sont traités sur un pied d'égalité que les nationaux, conformément à une démarche humanitaire qui fait honneur à notre pays depuis son indépendance". Il a rappelé, à cet égard, que l'Algérie "a toujours vacciné en masse et dispose d'un programme qui lui a valu les félicitations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), permettant ainsi à notre population d'être sécurisée contre les grandes problématiques sanitaires".
ALGER- Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, a supervisé, samedi à l'Ecole nationale d'administration (ENA) Moulay Ahmed Medeghri (Alger), le cours inaugural de la 55e promotion de l'école, sur le thème "Le gestionnaire public entre les exigences du contexte actuel et les défis de la gestion par résultats". Dans son allocution à cette occasion, en présence du Médiateur de la République, M. Abdelmadjid Ammour, ainsi que de walis, de cadres et de responsables locaux, M. Merad a précisé que le cours inaugural "est consacré à un nouveau mode de gestion dans le cadre d'un programme prospectif de formation d'un système en adéquation avec les évolutions mondiales", relevant que "les nouveaux modes visent à surmonter les difficultés rencontrées et à améliorer la performance pour répondre aux ambitions des pouvoirs publics". "Une bonne performance pour les cadres de demain leur permettra de gagner la confiance des citoyens à travers la prise en charge de leurs préoccupations et la satisfaction de leurs besoins", a ajouté le ministre. Pour sa part, le directeur général de l'Ecole, M. Abdelmalik Mezhouda, a indiqué que l'ENA avait "adapté ses programmes pour être en phase avec les enjeux actuels, notamment en matière d'amélioration de la gestion publique, d'efficacité des politiques publiques et de transformation numérique, ainsi que le renforcement des programmes de coopération internationale et d'échange d'expériences". Le cours inaugural donné par le Pr. Omar Hemissi, diplômé de l'ENA et directeur général de l'Ecole supérieure de Banque (ESB), a porté sur "le management public moderne, comme domaine d'étude qui concilie les objectifs de performance et les exigences de l'orientation sociale de l'Etat, ainsi que le gestionnaire public, acteur clé, et la gestion par objectifs, comme approche moderne et processus méthodologique allant de la planification à l'évaluation". Il a également évoqué les "politiques publiques, le cadre juridique, et les instances et institutions de gouvernance, ainsi que les outils et mécanismes pour la mise en œuvre des programmes et projets", tout en se penchant sur "la mission de l'Etat qui repose sur l'établissement de règles et de normes, outre la gestion par résultats comme processus visant à réaliser un équilibre harmonieux". "Le gestionnaire est le représentant de l'Etat et responsable de l'exécution des programmes et projets tracés" avec la garantie des mécanismes et des ressources nécessaires, de même qu'il est "un centre de décision opérationnel et technique, représentant les organismes de gouvernance et responsable de la mise en œuvre des décisions", a expliqué M. Hemissi.