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Plus d’un demi-million de cartes « Chifa » actualisées au niveau des officines conventionnées avec les organismes de sécurité sociale

ALGER - Plus d'un demi-million de cartes "Chifa" ont été actualisées, à ce jour, au niveau des officines conventionnées avec les organismes de sécurité sociale, a-t-on appris auprès de la Direction de la modernisation relevant du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. La Direction de la modernisation de l'administration du travail, de l'emploi et du système de sécurité sociale du ministère a précisé que "613000 cartes « Chifa » ont été actualisées au niveau des officines conventionnées avec les organismes de sécurité sociale relevant du ministère". Lancée il y a une vingtaine de jours, cette opération se déroule "avec fluidité" sans aucun dysfonctionnement, sachant que ce service est assuré au niveau de "plus de 12000 officines conventionnées" au niveau national, selon la même source. Pour rappel, cette actualisation est un nouveau service activé via l'application "Chifa Officine", disponible au niveau des officines conventionnées avec la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS). La mise en place de cette mesure intervient dans le cadre de la modernisation du service public et traduit l'engagement du secteur du travail, de l'emploi et du système de sécurité sociale en faveur du renforcement de la numérisation, notamment en ce qui concerne la modernisation du système national de sécurité sociale et l'amélioration de la qualité des prestations assurées aux citoyens. Grâce à ce service, lancé en vertu d'un mémorandum d'entente signé entre la CNAS et le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (SNAPO), l'assuré social n'est plus contraint de se déplacer vers les centres de paiement relevant de la CNAS, il peut désormais se présenter dans une pharmacie conventionnée pour actualiser sa carte et retirer ses médicaments. Ce service peut également réduire les délais de traitement, notamment lors de la délivrance des médicaments, et ce particulièrement dans les cas urgents.
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Réunion de coordination pour évaluer les préparatifs du secteur en prévision de la saison estivale

ALGER - Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, a présidé une réunion de coordination en présence de cadres de l'administration centrale, consacrée à l'évaluation des préparatifs du secteur, en prévision de la saison estivale, indique mercredi un communiqué du ministère. Cette réunion, tenue mardi dans le cadre des préparatifs en cours visant à garantir une saison estivale "saine et sécurisée", a été l'occasion de présenter et d'examiner le plan d'action national destiné à faire face aux risques sanitaires liés à la période estivale, notamment face à la hausse des températures et l'intensification des déplacements des estivants, ce qui entrainerait une recrudescence éventuelle des cas d'intoxication alimentaire, des maladies hydriques et des zoonoses, outre l'augmentation des cas de piqûres de scorpions, particulièrement dans les régions du Sud. Le ministre a appelé à renforcer l'organisation globale du secteur, en redoublant d'efforts en matière de veille sanitaire et en mobilisant l'ensemble des ressources humaines et matérielles disponibles, afin d'assurer une réponse rapide et efficace face à toute situation sanitaire d'urgence ou à une éventuelle flambée épidémique. Il a également insisté sur une série de mesures préventives devant être appliquées avec rigueur, en particulier le renforcement de la coordination entre les structures centrales et locales pour permettre une intervention immédiate en cas de nécessité, l'échange régulier d'informations sanitaires et le renforcement des établissements de santé avec les ressources humaines et matérielles nécessaires, outre d'assurer la disponibilité continue des médicaments, vaccins et sérums. Par ailleurs, M. Saihi a souligné l'importance d'intensifier les opérations d'inspection et de contrôle sur le terrain, au niveau des établissements sanitaires, des camps de vacances, des espaces de loisirs, des plans d'eau et des plages, en coordination avec les services de contrôle compétents, outre la réactivation des commissions locales multisectorielles, sous la supervision des walis, afin d'assurer une surveillance rigoureuse des normes d'hygiène et de santé publique dans les espaces ouverts au public. Par ailleurs, le ministre a appelé à l'organisation de sessions de formation au profit des professionnels de la santé, en vue de renforcer leur capacité à prendre en charge les cas urgents durant la saison estivale, et au lancement de vastes campagnes de sensibilisation de proximité, destinées aux citoyens, axées sur l'éducation sanitaire, la prévention des maladies saisonnières, en mettant particulièrement l'accent sur les catégories vulnérables telles que les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes. Le ministre a souligné, dans ce cadre, l'importance de la sensibilisation à une alimentation saine, face à la consommation croissante de repas rapides et déséquilibrés, mettant en avant la nécessité d'ancrer la culture de l'alimentation équilibrée à travers des programmes éducatifs et formatifs, dès la petite enfance (niveau préscolaire), s'étendant à l'enseignement universitaire et aux centres de formation. A cet égard, M. Saihi a réaffirmé le "rôle central" des médias et de la société civile dans l'aboutissement des efforts de sensibilisation, appelant à activer les partenariats avec les radios locales afin d'assurer la diffusion de messages de prévention et de sensibilisation auprès de l'ensemble de la société. Au terme de la réunion, tenue au siège du ministère, le ministre a donné des "instructions strictes" quant à la mise en œuvre immédiate de l'ensemble des mesures préventives et des directives formulées, insistant sur la nécessité d'un "large dispositif de coordination multisectorielle". Il a enfin exhorté l'ensemble des acteurs à intensifier la coopération et l'action de proximité, afin de garantir une saison estivale sûre et saine pour tous les citoyens et estivants.
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Le ministère de la Santé rappelle les précautions à prendre durant la canicule

ALGER - Le ministère de la Santé a rappelé, mardi dans un communiqué, les gestes essentiels à respecter et les précautions à prendre devant la hausse de la température pour éviter d’éventuelles complications sur la santé. "Devant la survenue de chaleurs caniculaires et leur impact direct sur la santé, notamment chez les personnes âgées, les malades chroniques et les nourrissons, le ministère de la Santé, tient à rappeler les gestes essentiels à respecter pour éviter d’éventuelles complications", précise la même source. Il s'agit de "fermer les volets et les rideaux des façades de votre logement exposés au soleil, de maintenir les fenêtres fermées tant que la température extérieure est supérieure à la température intérieure et d'éviter de sortir aux heures les plus chaudes". Toutefois, et dans le cas où il faut "impérativement sortir", le ministère recommande de le faire "tôt ou tard le soir, de mettre des vêtements légers et amples, de rester à l’ombre à l’abri d’une exposition prolongée au soleil, d'éviter les boissons très sucrées ou à forte teneur en caféine ainsi que de boire suffisamment et donner à boire de l’eau régulièrement aux personnes âgées et aux malades". Il est également conseillé d'éviter les activités extérieures (sport, jardinages, bricolage ). En outre, le ministère de la Santé alerte quant à l'apparition de certains symptômes lorsqu'il y a une vague de forte chaleur, citant "les maux de tête, l'envie de vomir, la soif intense, une peau anormalement chaude, rouge et sèche et une confusion mentale", lesquels peuvent indiquer un coup de chaleur. Dans ce cas, souligne-t-on, "il faut" alors agir en transportant la personne présentant l'un de ces symptômes dans un endroit frais, la faire boire et l'asperger d'eau fraîche (ou la couvrir avec un linge humide) et l'éventer (l'aérer). Le ministère de la Santé précise que "tous les moyens sont mis en place au niveau des structures et des établissements de santé pour la prise en charge d'éventuels cas liés à ce phénomène climatique".
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Université Ferhat-Abbas de Sétif: 3 chercheurs obtiennent un brevet dans le domaine de la dosimétrie luminescente

SETIF - Trois chercheurs de l'Université Farhat Abbas (Sétif 1) ont obtenu un brevet dans le domaine de la dosimétrie luminescente, en améliorant la sensibilité des appareils de mesure en radiologie, a indiqué, lundi, le directeur de cet établissement d’enseignement supérieur, le Pr Mohamed-Elhadi Latreche. Le brevet, déposé auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (INAPI), consacre les travaux des enseignants-chercheurs Fayçal Kharfi, Chahrazed Benkhelifa et Malia Hemissi, a précisé le même responsable à l’APS. Cette innovation représente un "développement qualitatif" dans le domaine de la dosimétrie luminescente à base d'Alumine, doublement dopée à l'Antimoine (Sb) et au Sodium (Na) pour utilisation en dosimétrie des rayonnements ionisants ce qui, selon le Pr Latreche, "améliore l'efficacité et la sensibilité des appareils de mesure dans les environnements radiologiques" et "ouvre de nouveaux horizons en matière de recherche, de médecine et d'industrie". Le directeur de l’université Ferhat-Abbas s’est félicité de cette réalisation qui traduit, a-t-il dit, l'esprit d'innovation et qui caractérise l'université et renforce son rayonnement aux niveaux national et international. Il a affirmé, dans ce contexte, que l'université "soutient toutes les initiatives de recherche qui élèvent le niveau des connaissances et contribuent à servir le pays et la société". Ce brevet "étoffe la série de succès remportés par l'université de Sétif au cours des dernières années et confirme, une fois de plus, la dynamique imprimée à la recherche scientifique et illustre les compétences académiques de cette institution universitaire", a encore souligné le Pr Latreche.
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Importance des bibliothèques numériques pour renforcer les connaissances des élèves et étudiants

MASCARA – Les participants à une rencontre intellectuelle intitulée " Le rôle des bibliothèques publiques dans la promotion de la lecture dans la société à l’ère de la transformation numérique ", organisée, mercredi à Mascara, ont souligné l’importance des bibliothèques numériques dans le renforcement des connaissances des élèves et des étudiants universitaires. A ce propos, Mme Oualid Zoulikha, enseignante à l’Université " Mustapha Stambouli " de Mascara, a mis en avant que les bibliothèques numériques permettent aux élèves des établissements éducatifs et aux étudiants universitaires de développer leurs compétences intellectuelles et de mieux réussir académiquement, grâce à la facilité d’accès à ces technologies via les smartphones à travers des applications et diverses plateformes électroniques des universités, tant au niveau national qu’international. Elle a ajouté que les bibliothèques numériques permettent notamment aux chercheurs de suivre les dernières avancées en matière d’études et de recherches scientifiques, ainsi que de consulter les revues scientifiques numériques publiées par les universités. Pour sa part, le chercheur en numérisation des bibliothèques et cadre à la bibliothèque principale de lecture publique " Dr. Yahia Bouaziz " de Mascara, M. Dennoun Bekhedda, a indiqué que les bibliothèques numériques constituent désormais un espace attractif pour les élèves et les étudiants, en raison de la richesse des ouvrages disponibles dans divers domaines scientifiques. Il est à noter que cette rencontre a été organisée à l’initiative de la bibliothèque principale susmentionnée, en coordination avec le club de réflexion et de littérature " Baït El Hikma " affilié à la même structure, dans le cadre de la célébration de la Journée nationale du livre et des bibliothèques. L’événement a réuni des étudiants et enseignants de l’université de Mascara, des membres de la bibliothèque, ainsi qu’un groupe d’écrivains et de poètes de la wilaya.
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Saihi et Bentaleb s’entretiennent à Ljubljana avec la ministre slovène de la Santé

ALGER - Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, et le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Fayçal Bentaleb, se sont entretenus avec la ministre slovène de la Santé, Mme Valentina Prevolnik Rupel, sur les voies et moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines de la santé et de la sécurité sociale, a indiqué mercredi un communiqué du ministère de la Santé. Cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre de la visite officielle des deux ministre en Slovénie, a été l'occasion d'"approfondir le dialogue entre les deux pays sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de la santé et de la sécurité sociale, notamment en ce qui a trait à l'échange d'expertises en matière de gestion hospitalière, de numérisation des systèmes de santé et de formation des ressources humaines, outre la possibilité de conclure des partenariats entre les établissements hospitaliers et les centres de recherche médicale des deux pays", selon le communiqué. Les deux parties ont fait part de leur "volonté commune de renforcer et de développer la coopération sanitaire au service des intérêts mutuels", soulignant "l'importance d'adopter des mécanismes de suivi de la réalisation des projets proposés sur le terrain". La rencontre s'est achevée en soulignant la nécessité de "poursuivre la coordination entre les ministères concernés à travers des groupes de travail conjoints avec la possibilité d'organiser des visites à l'avenir au profit des groupes de travail spécialisés, et d'établir une feuille de route commune comprenant des projets bilatéraux". Les deux ministres ont également tenu une rencontre bilatérale avec le vice-premier ministre, ministre du Travail, de la Famille, des Affaires sociales et de l'Egalité des chances de Slovénie, M. Luka Mesec, consacrée à "l'examen des opportunités de coopération dans les domaines du travail, de la formation professionnelle dans le domaine de la santé, et de la sécurité sociale". Les discussions ont porté sur "les mécanismes de soutien à l'innovation sur le marché du travail, les moyens de développer des programmes d'intégration professionnelle et l'importance de la formation continue pour accompagner les transformations économiques. Evoquant les expériences des deux pays en matière de sécurité sociale, notamment en ce qui a trait à la numérisation des services et à l'élargissement de la couverture sociale, les deux parties ont souligné l'importance d'"échanger les expertises techniques et de renforcer la coordination entre les organismes compétents des deux pays", insistant sur la nécessité d'œuvrer à la signature de mémorandums d'entente pour encadrer la coopération de manière permanente et durable". Au terme de la rencontre, les deux parties ont salué les "relations privilégiées" qui unissent l'Algérie et la Slovénie, affirmant leur "engagement commun à bâtir un partenariat durable et fructueux au mieux des intérêts des citoyens des deux pays amis". A noter que ces entretiens qui s'inscrivent dans le cadre de la "nouvelle dynamique que connaissent les relations algéro-slovènes, interviennent conformément aux recommandations ayant sanctionné la visite d'Etat effectuée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en République de Slovénie", conclut le communiqué.
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Le rôle de la société civile dans la protection de l’environnement, thème d’une journée scientifique à Alger

ALGER - L'Agence nationale de sécurité sanitaire a organisé, mardi à Alger, une journée scientifique sous le thème "La société civile, acteur principal dans la protection de l'environnement, exploration des liens entre l'environnement et le bien être", lors de laquelle, l'accent a été mis sur l'importance d'associer tous les acteurs pour relever les nouveaux défis environnementaux. Dans ce contexte, le président de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, Pr Kamel Sanhadji a indiqué que l'organisation de cette journée reflète "la profonde conviction" que l'enjeu environnemental "ne relève pas seulement du cadre technique mais c'est une question civilisationnelle et humanitaire, impliquant les dimensions sanitaires, sociales, économiques et culturelles". M. Sanhadji s'est dit convaincu que " le développement durable " ne saurait se réaliser que dans un environnement sain, dans lequel, les conditions d'une vie digne sont assurées pour tous les citoyens, notamment les générations futures". Il a souligné l'ouverture de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire sur tous les acteurs, parmi les institutions de l'Etat, les centres de recherche, et la société civile, étant consciente que "la sécurité sanitaire est une responsabilité collective qui dépasse la dimension médicale, pour englober tous les aspects de la vie", et ce, a-t-il dit, "en cohésion avec les orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Concernant cette rencontre, M. Sanhadji a affirmé qu'elle constitue "une halte participative", dont la portée est d'aborder de nouveau la relation vitale entre l'Homme et son environnement, à la lumière des données sanitaires actualisées et des défis climatiques croissants qui menacent désormais directement la santé des personnes et des sociétés". Présentant l'essentiel de ces défis, Pr. Sanhadji a mis l'accent sur " l'impératif de redoubler les efforts internationaux afin de limiter les émissions des gaz à effet de serre", tout en soulignant l'importance d'atteindre l'objectif de la neutralité carbone, à l'horizon 2050. De son côté, la ministre de l'Environnement et de la Qualité de la vie, Mme Nadjiba Djilali, a affirmé que son département accorde une "importance particulière" à la question de la sécurité environnementale, étant un "pilier fondamental de la sécurité sanitaire", et ce, à travers les efforts déployés pour "réduire la pollution, promouvoir l'économie circulaire et protéger la biodiversité", tout en accompagnant la transition écologique de la société et de l'économie nationale. A ce titre, la ministre a mis en lumière les efforts déployés pour relever les défis environnementaux, en s'appuyant sur une "stratégie nationale globale", soulignant le rôle crucial de la société civile dans la mise en œuvre de ces objectifs, à travers une "action collective et participative". Pour sa part, la coordinatrice Résidente de l'Organisation des Nations unies en Algérie, Mme Ammassari Savina Claudia, a noté l'engagement des agences onusiennes à œuvrer en coordination et en concertation avec l'Algérie, en vue de réaliser les Objectifs de développement durable (ODD), de garantir un environnement sain et de lutter contre les effets du changement climatique. A son tour, le représentant de l'Observatoire national de la société civile (ONSC), M. Ahmed Malha, a exprimé l'espoir que cette rencontre puisse ouvrir des perspectives prometteuses dans la mise en œuvre des accords de coopération consacrant le rôle positif de la société civile dans le développement global. A cette occasion, une convention de partenariat et de coopération a été signée entre l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) et le ministère de l'Environnement et de la Qualité de vie, portant sur les domaines de prévention des risques environnementaux à impact sanitaire, l'échange de données et d'expertises, et la mise en œuvre de programmes de recherche innovants, en sus de l'organisation de campagnes de sensibilisation au profit de la société civile. Par ailleurs, une autre convention a été signée entre l'ANSS et l'Agence spatiale algérienne (ASAL), portant sur l'utilisation de la télédétection pour surveiller les risques sanitaires, établir des cartes et assurer le suivi des différents facteurs environnementaux influençant la propagation des maladies, outre l'identification des sites des structures de santé et l'amélioration de la distribution des équipes médicales et des équipements.
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L’annonce des résultats des épreuves écrites du Concours national de recrutement des élèves magistrats

ALGER - L'Ecole supérieure de la magistrature (ESM) a annoncé la réussite de 515 candidats aux épreuves écrites du Concours national de recrutement des élèves magistrats au titre de la deuxième session 2024, a indiqué mardi un communiqué du ministère de la Justice. "Sur la base des délibérations de la commission d'examen tenues aujourd'hui, 3 juin 2025, 515 candidats ont réussi les épreuves écrites", a expliqué la même source. "La date et l'heure des épreuves orales seront annoncées ultérieurement sur le site web de l'ESM et du ministère de la Justice", précise le communiqué, ajoutant que la liste des candidats admis aux épreuves écrites du Concours national de recrutement des élèves magistrats pour l'année 2024 (2e session), est disponible via le lien: https://www.mjustice.dz/wp-content/uploads/2025/06/Resultat-Ecrit-2024_2.pdf .
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Industrie pharmaceutique: signature d’une convention pour la création d’un centre de recherche pour le développement et la production de vaccins

ALGER - Une convention de partenariat tripartite a été signée, lundi à Alger, entre le groupe Saidal, Madar Holding et le groupe de recherche scientifique en virologie AGERP pour la création d'un centre de recherche en microbiologie et développement de vaccins et d'une usine de production de vaccins à usage humain et vétérinaire. La cérémonie de signature s'est déroulée au siège du ministère de l'Industrie pharmaceutique, en présence du ministre du secteur, Ouacim Kouidri, de la Présidente-directrice générale par intérim du groupe Saidal, Soraya Sebbah, du Président-directeur général de Madar Holding, Charaf-Eddine Amara, du président du groupe AGERP, Houssam Kerib, ainsi que du président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté nationale à l'étranger à l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Khouane. En vertu de cette convention, Madar Holding financera le projet, tandis que Saidal se chargera de l'accompagnement technique des chercheurs, dans le but de produire des vaccins destinés à répondre aux besoins du marché national, de réduire la facture d'importation, voire d'exporter l'excédent vers les marchés extérieurs, notamment africains, selon les explications fournies à cette occasion. Dans son allocution, M. Kouidri a affirmé que cette convention a pour objectif la création d'un centre scientifique innovant en microbiologie et développement de vaccins, ainsi que de laboratoires de recherche et d'une usine de production de vaccins à usage humain et vétérinaire. Il s'agit d'un projet "stratégique" qui permettra à l'Algérie de se positionner comme un "leader" dans ce domaine, en s'appuyant sur des compétences nationales reconnues, a-t-il estimé. Pour sa part, le PDG de Madar Holding a précisé que la participation de sa société à cette démarche visait à contribuer aux efforts nationaux visant à renforcer la souveraineté sanitaire, soulignant l'importance capitale de ce projet au service des priorités économiques, de la santé publique et de la souveraineté nationale. Il s'est, en outre, félicité de la collaboration fructueuse entre Madar et Saidal, qui a, a-t-il dit, donné lieu à plusieurs initiatives et à la création de laboratoires d'envergure. De son côté, le président du groupe AGERP a adressé ses remerciements au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour l'intérêt qu'il porte à ce type de projets de nature à consolider la position de l'Algérie dans le domaine de la fabrication d'antiviraux, garantissant ainsi la santé humaine et animale. Le Pr Yahia Chebloune, expert en biologie et virologie a, quant à lui, mis en exergue l'importance de la création en Algérie de tels laboratoires qui constituent, a-t-il dit, des outils essentiels pour l'identification des virus et la mise à disposition des traitements nécessaires avant le développement de vaccins, citant en exemple l'expérience post-pandémie de Covid-19. Le consultant scientifique au sein du groupe Saidal, Mourad Belkhelfa, a, quant à lui, estimé que la création d'un centre de recherche scientifique permettra au groupe de fournir les vaccins en temps opportun et de renforcer la sécurité sanitaire des humains et des animaux.
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Signature d’une convention pour le lancement d’un programme de réalisation de 1.000 projets technologiques

ALGER - Une convention de partenariat tripartite a été signée, dimanche à Alger, entre le Fonds algérien des start-up (Algerian Startup Fund -ASF), le Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST), et l'entreprise "Deep Minds", en vue de lancer un programme national d'incubation et d'accélération des projets technologiques émergents, dans l'objectif de réaliser 1.000 projets technologiques à travers les wilayas du pays. Le programme tend à mobiliser plus de 600 millions usd de financements conjoints entre les secteurs public et privé, afin de lancer plus de mille projets technologiques innovants dans l'ensemble des wilayas d'ici 2029, en vue de consacrer la place de l'Algérie en tant que hub régional de la "Deep tech" et des industries du futur, selon les explications fournies. La convention a été signée par le directeur général de l'ASF, M. Anis Rahabi, le directeur général du CERIST, M. Zoheir Mokhtari et le président du conseil d'administration de l'entreprise "Deep Minds", M. Abdenour Haddou. Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature, qui s'est déroulée au siège du CERIST, M. Mokhtari a souligné que le Centre, à travers ses structures, à savoir l'incubateur, l'accélérateur de projets, les espaces de coworking, le laboratoire, son infrastructure cloud avancée, et son expertise, serait un "partenaire actif" dans la mise en œuvre de ce programme. Ce projet se veut "un pas audacieux alliant aspect scientifique, assuré par le Centre de recherche, le financement fourni par l'ASF et l'expertise entrepreneuriale de la société Deep Minds", estime le responsable affirmant que l'objectif &tait de contribuer au succès de l'effort national visant la création de 20.000 start-up d'ici 2029. Pour sa part, M. Rahabi a affirmé que ce nouveau cadre de coopération était en phase avec l'engagement du Fond à poursuivre son soutien aux start-up et à leur permettre d'accéder au marché, se disant satisfait quant à la poursuite de la contribution à la couverture du capital risque pour le plus grand nombre de projets prometteurs. Présentant un exposé sur son entreprise spécialisée dans le soutien et l'accompagnement des projets émergents à travers toutes ses étapes, M. Haddou a, quant à lui, insisté sur l'importance de la centralisation de la souveraineté des données dans le cadre des nouveaux partenariats, précisant que toutes les données et les informations utilisées au titre du programme seront hébergées en Algérie. Il a, par ailleurs, affirmé l'Algérie avait toutes les capacités nécessaires au lancement de projets technologiques à forte compétitivité mondiale, ajoutant que le programme se focaliserait sur les projets en phase avec les priorités nationales, notamment en matière de deep tech et d'innovations futurs, tout en restant ouverts à d'autres domaines.