ALGER- Une journée scientifique sur l'imagerie musculo-squelettique a été organisée samedi à Alger par la Société algérienne de radiologie et d'imagerie médicale (SARIM), axée sur les innovations du diagnostic liées à cette spécialité. Cette journée est destinée à la formation continue des étudiants en radiologie se rapportant aux nouvelles techniques du diagnostic et thérapeutiques liées à cette spécialité et qui sont en constante évolution, a déclaré le président de la SARIM, Pr Chaffa Aimeur, citant, à ce titre, les techniques novatrices en matière d'échographies, d'IRM (imagerie à résonance magnétique) et de scanners. Il a relevé que la radiographie interventionnelle appliquée dans nombre de pathologies, à l'instar du cancer, facilite le diagnostic grâce au "guidage ciblant directement l'organe atteint", précisant que cette technique permet de venir à bout des tumeurs en évitant la chimiothérapie par endroits. Le dépistage précoce demeure le meilleur moyen pour traiter efficacement et améliorer le pronostic des malades, tout en réduisant la facture économique de leur prise en charge, a-t-il ajouté. A noter que ce sujet (cancer du sein) a fait l'objet d'une rencontre organisée vendredi par la SARIM, durant laquelle les innovations en matière de diagnostic et de suivi thérapeutique de cette pathologie ont été présentées aux participants.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Seddoud Dehia)
ORAN- Le 5e Congrès international de la Société algérienne de nutrition (CI-SAN 2024) se tiendra, à Oran du 6 au 8 novembre prochain, a-t-on appris des organisateurs. Près de 250 médecins de diverses spécialités prendront par à cet évènement, qui comporte des dizaines de conférences et ateliers, animés par des experts algériens et étrangers, a fait savoir la présidente de la Société algérienne de nutrition le Pr Malika Bouchenak Khelladi. Ce Congrès se veut un espace d'échanges et de discussions sur des thématiques d'actualité, a-t-elle souligné, ajoutant que plusieurs thèmes sur différents aspects de la nutrition seront abordés au cours de cet évènement de trois jours. "Cette rencontre scientifique abordera un large éventail de thématiques en rapport avec la nutrition, allant de l'allaitement maternel, la nutrition et la grossesse, la nutrition infantile, jusqu'à la nutrition sportive, la nutrition et les compléments alimentaires, en passant par le rapport de la nutrition à certaines maladies, comme les facteurs de risque cardiométabolique (obésité, HTA, Diabète ), la nutrition et les cancers, entre autres", a-t-elle précisé. Il s'agit également d'aborder des thématiques "très spécialisées", comme la nutrition et la dialyse intrapéritonéale, les composés bioactifs, les biotechnologies de la nutrition. "Ce 5e Congrès est également une occasion pour encourager les jeunes chercheurs à présenter leurs travaux de recherche dans les domaines de la nutrition", a ajouté Pr Bouchenak Khelladi, précisant que des travaux de recherche sur la valorisation des produits alimentaires sains (comme les dattes) et la fabrication de produits sans gluten seront présentés au cours de cet évènement scientifique.
ALGER- Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a reçu, mercredi, la représentante du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida en Algérie, Soraya Alam, avec laquelle il a passé en revue le niveau des relations bilatérales établies entre l'Algérie et l'ONU, a indiqué jeudi un communiqué du ministère. Lors de cette rencontre, les deux parties ont exprimé la volonté "d'élargir et de renforcer" la coopération à travers la mise en place d'un "programme d'action commun" dans le cadre du plan national stratégique de lutte contre le VIH/sida visant à "améliorer la réponse nationale, en concentrant les efforts sur les catégories les plus exposées au virus, tout en impliquant la société civile dans les campagnes préventives de proximité et en soutenant les personnes atteintes sur le plan socio-psychologique". Dans ce contexte, le ministre a proposé "d'organiser, tout au long de l'année, de vastes campagnes de sensibilisation et d'information conjointes, et ne pas se contenter des campagnes conjoncturelles organisées à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida", ces campagnes s'inscrivant dans le cadre de l'éducation sanitaire multisectorielle", ajoute-t-on de même source. M. Saihi a proposé également "la création d'un centre de médecine tropicale équipé de tous les moyens nécessaires, un centre, a-t-il dit, qui sera soutenu par l'Institut national de santé publique (INSP) et l'Etablissement hospitalier spécialisé dans les maladies infectieuses « El Hadi Flissi » (El Kettar)". Au terme de la rencontre, le ministre a insisté sur "l'importance de la prévention", mettant en avant le schéma du patient dans sa première et sa deuxième version, dans lequel tout un axe a été consacré à la prévention et à la prise en charge sanitaire, conclut le communiqué.
ALGER- Le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique a mis en garde, mardi, dans un communiqué, l'ensemble des opérateurs intervenant dans la chaine du médicament contre toutes les pratiques commerciales susceptibles d'entrainer des tensions ou des ruptures d'approvisionnement de certains médicaments. "Dans le cadre du plan d'action visant à assurer la disponibilité et l'accessibilité du médicament aux citoyens, le ministère de l'Industrie et de la production pharmaceutique rappelle à l'ensemble des opérateurs intervenant dans la chaine du médicament (producteurs-importateurs, distributeurs en gros et pharmaciens d'officine) que toutes les pratiques commerciales susceptibles d'entrainer des tensions et/ou ruptures d'approvisionnement de certains médicaments en n'importe quel point du territoire national, sont strictement interdites et sont passibles de sanctions administratives, financières et pénales conformément à la législation et la règlementation en vigueur", est-il précisé dans le communiqué. A cet effet, le ministère a mis à la disposition de tous les intervenants dans la chaine du médicament le portail web ( http://portail.miph.gov.dz/requetemedic/ ) pour "toute dénonciation ou réclamation contre toute forme de pratiques commerciales illégales concernant le médicament". "Toute réclamation doit porter l'identification du requérant et être accompagnée d'éléments informatifs justificatifs permettant sa prise en charge", a-t-on souligné de même source.
ALGER- Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé, lundi à Alger, une série de mesures pour assurer la disponibilité des médicaments anticancéreux, indique un communiqué du ministère. L'annonce a été faite lors d'une réunion tenue au siège du ministère, avec le président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, Adda Bounedjar, et le membre de cette Commission, Mohamed Oukal, en présence de cadres du ministère, ainsi que du Directeur général de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP). La réunion a été consacrée à l'examen de la l'état des médicaments anticancéreux, outre, l'encouragement de la production nationale, l'accélération de l'enregistrement des médicaments et le développement des recherches cliniques dans ce domaine. A cette occasion, le ministre a insisté sur l'activation de toutes les méthodes de coordination et l'exploitation de tous les moyens disponibles dans le cadre de la veille, pour éviter tout dysfonctionnement en termes de disponibilité de ces médicaments, et assurer ainsi aux patients une prise en charge permanente. Il a ordonné d'assurer la disponibilité des médicaments en pénurie sur le marché "le plus tôt possible", avec "l'accélération du parachèvement de la levée de tous les obstacles à l'origine de cette pénurie, et ce, en application des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". M. Aoun a également donné des instructions relatives à l'accélération de l'enregistrement des anticancéreux, notamment les médicaments innovants" soulignant la nécessité de présenter de propositions, de manière urgente, pour trouver les solutions possibles, à travers la mise en place d'une commission de suivi et d'orientation, regroupant des cadres du ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, de l'ANPP et des autres instances et secteurs concernés, et ce, dans le but de contrôler la traçabilité des médicaments, selon le communiqué. Pour sa part, le Pr Bounedjar a affiché sa complète disposition à la coordination pour trouver des solutions aux problématiques liées à la disponibilité des médicaments anticancéreux, lit-on dans le communiqué.
ANNABA- Un accord a été signé lundi entre l'université Badji Mokhtar d'Annaba et Huawei Télécommunication Algérie à l’effet de faire intégrer les étudiants à l'Académie d'excellence des technologies de l'information et de la communication (TIC) de cette entreprise. L'accord a été signé par le directeur de l'université Badji Mokhtar, Mohamed Manaâ, et le vice-président directeur général de Huawei Algérie, Alex Liu Changh Chang, en marge du lancement national officiel du Huawei Cloud Tour pour les startups, les développeurs et les étudiants algériens, en collaboration avec l’incubateur public de startups, Algeria Venture, et la commission nationale de coordination et de suivi de l'innovation et des incubateurs universitaires, relevant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS). Dans son allocution lors de la cérémonie de signature, qui s'est déroulée à l'auditorium Aboubakr Belkaid de l'université, le recteur, Mohamed Manaâ, a souligné que la signature de cet accord constitue "un pas important vers le développement des compétences des étudiants et des professeurs dans les domaines du cloud computing, du big data et de l'intelligence artificielle, ce qui ouvre des perspectives prometteuses sur le marché du travail et permet à l'université d'assumer une position de leader dans le système numérique". Il a ajouté que l'université Badji Mokhtar d'Annaba se réjouit d'une coopération fructueuse et durable avec Huawei Algérie, et aspire à obtenir un impact positif à même de renforcer le rôle de l'université dans l'innovation numérique, de lui permettre de s’ouvrir davantage sur le monde et de suivre le rythme des développements mondiaux dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Pour sa part, le président de la commission nationale de coordination et de suivi de l'innovation et des incubateurs universitaires, Ahmed Mir, a souligné, dans son intervention, que cet accord vise à fournir des programmes d'enseignement et de formation avancés aux étudiants dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, à les accompagner et à leur permettre d'acquérir des expériences scientifiques et pratiques en coopération avec Huawei, outre la contribution à l'équipement des universités et des centres universitaires en technologies modernes et le soutien aux projets d'innovation et de recherche scientifique dans le domaine des technologies de l'information et de la communication. Le vice-président directeur général de Huawei Télécommunication Algérie a indiqué, de son côté, que l'entreprise, qui est en partenariat avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique depuis 2018, a développé des programmes de formation pour les étudiants afin de leur permettre de bénéficier des dernières technologies dans le domaine des télécommunications. Il a ajouté que Huawei Algérie a choisi l'université Badji Mokhtar pour le lancement national officiel du Huawei Cloud Tour pour les startups, les développeurs et les étudiants algériens, afin de permettre aux étudiants de bénéficier d'une technologie qui puisse les aider à faire face aux futurs défis liés au marché du travail. En marge de l'événement, au cours duquel l'accent a été mis sur la recherche et le développement en matière de cloud computing, les experts de Huawei ont procédé à des démonstrations et présenté des outils innovants considérés comme essentiels pour l'avenir des TIC en Algérie. L’université de Constantine 2 constituera, après l’université d’Annaba, la seconde étape du Huawei Cloud Tour.
ALGER- Une convention de coopération a été signée, dimanche à Alger, entre l'Université d'Alger 1 "Benyoucef Benkhedda" et l'université chinoise de Zhejiang, dans le but d'échanger les connaissances, les expertises et les délégations estudiantines dans les spécialités médicales. La convention a été signée par le recteur de l'université d'Alger 1, Fares Mokhtari, et le vice-recteur de l'université du Zhejiang, Chen Gang. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Mokhtari a précisé que cette convention permettrait d'échanger les informations et les publications académiques, tout en menant des recherches scientifiques conjointes et organisant des conférences. Cette convention qui va permettre aussi un échange mutuel de délégations estudiantines, "témoigne de la relation historique privilégiée entre l'Algérie et la République populaire de Chine", a-t-il soutenu. De son côté, le représentant de l'université du Zhejiang a souligné l'importance que revêt la coopération scientifique avec l'université d'Alger 1, notamment dans le domaine médical, faisant savoir que cette coopération "sera élargie ultérieurement pour englober d'autres spécialités, à l'instar de l'architecture, la technologie, les sciences de la nature et les mathématiques.
MEDEA- Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a donné jeudi à partir de Médéa, le coup d'envoi de la caravane de dépistage précoce du cancer du sein et du col de l'utérus à l'occasion de la célébration d"Octobre rose". Le ministre a souligné, à l'occasion, l'importance de la prévention et du dépistage précoce de ces deux types de cancer très fréquents chez la femme, tout en rappelant les efforts déployés par les pouvoirs publics dans la prise en charge des personnes atteintes de ces pathologies. M. Saihi a révélé que "pas moins de 11.000 fonctionnaires du secteur de la santé sont affectés à la lutte contre le cancer et que de nouveaux équipements de traitement du cancer, dont 68 accélérateurs, seront réceptionnés dans les mois à venir, pour une meilleure prise en charge des cancéreux". Il a aussi fait part de la réception prochaine de 25 nouveaux Centres anti-cancer (CAC), entre ceux en cours de réalisation dans certaines wilayas ou devant être aménagés au sein des grands établissements hospitaliers dont la capacité dépasse les 240 lits. Ces futurs CAC viendront s'ajouter aux quatorze (14) déjà opérationnels à travers le pays. Le ministre qui a inspecté le projet du CAC de la commune d'Ouzera, à Médéa, qui affiche un taux d'avancement de 82%, a annoncé la transformation de cette structure en centre hospitalo-universitaire (CHU) autonome spécialisé dans la formation, le traitement et la recherche sur le cancer. A noter que la caravane de prévention et de dépistage du cancer du sein et du col de l'utérus est composée de trois cliniques mobiles qui vont sillonner, dans un premier temps, les wilayas de Ain-Defla et Khenchela avant de marquer des haltes dans d'autres régions du pays, a expliqué le directeur général de la prévention au ministère de la santé, Dr. Djamel Fourar. L'opération sera suivie par le lancement également de la première opération de dépistage du cancer du sein par téléradiologie, à partir de l'EPH Hakim Saâdane de la wilaya de Biskra en collaboration avec le Centre Pierre et Marie Curie. Cette technique assure une qualité de diagnostic très fiable et résout le problème de manque de radiologues dans certaines structures sanitaires, a souligné Dr. Fourar. Par ailleurs, le ministre de la Santé a abordé à l'occasion de cette visite la situation du paludisme, annonçant la "maitrise totale" des foyers enregistrés dans des régions du sud du pays et qu'un nombre "très limité" de nouveaux cas a été signalé et pris en charge grâce aux moyens déployés et la mobilisation du personnel du secteur de la santé. "Il ne reste que deux ou trois cas signalés et qui ont été aussitôt pris en charge" a-t-il dit, relevant que ces maladies sont "venues de l'extérieur de nos frontières" et que "la diphtérie a été totalement éradiquée du pays depuis plusieurs années". M. Saihi a aussi révélé que 3.248 cas de paludisme et de diphtérie ont été dénombrés dans des régions du sud, et que 2.890 cas sont totalement guéris et d'autres sont pris en charge dans les structures sanitaires locales. Plus de 2.200 ressortissants étrangers atteints de ces maladies ont été pris en charge par le secteur de la santé, et "des quantités importantes" de sérum, de vaccins et de médicaments ont été acheminées vers ces régions dans le cadre de cette prise en charge, a conclu le ministre.
ALGER- Le nombre de jeunes inscrits dans la formation professionnelle du secteur de la pêche et l'aquaculture a augmenté de plus de 33% pour l'année pédagogique 2024-2025, comparée à la même période de l'année pédagogique précédente, a indiqué jeudi, à Alger le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani. Dans son allocution, à l'occasion de l'ouverture de l'année pédagogique 2024-2025 du secteur de la pêche, le ministre qui était accompagné du ministre de la Formation et l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a précisé que les instituts et écoles du secteur recevront 13.631 apprenants dans les différentes spécialités proposées dont 10.440 stagiaires dans les métiers de la pêche et de l'aquaculture. Il a dans ce sens expliqué cette hausse par les campagnes d'information et de sensibilisation qui ont précédé le lancement de l'année pédagogique pour mettre en avant les différentes spécialités de formations qu'offre le secteur de la pêche. Soulignant l'apport "d'une ressource humaine qualifiée, formée et innovante", le ministre a indiqué que son département ministériel s'employait à améliorer constamment la nomenclature sectorielle des spécialités de formation et à l'adapter aux besoins des professionnels de la mer et des opérateurs économiques. Il a dans ce sens rappelé les orientations du Président de la République, qui visent le développement à grande échelle de l'aquaculture, de la pêche en haute mer et de la construction navale et les industries qui ont dépendent, outre l'amélioration des conditions économiques et sociales des professionnels de la pêche à travers la formation continue et le renforcement de la sécurité des marins. Un bateau de plongée professionnelle et d'exploitation des ressources biologiques Par ailleurs, le ministre a relevé que l'année pédagogique 2024-2025 du secteur de la pêche est marquée par la réception, dans les prochains jours, d'un nouveau bateau de plongée professionnelle et d'exploitation des ressources biologiques dont le corail, dans le cadre du renforcement des outils pédagogiques de formation. L'année pédagogique est marquée également par l'inscription de 61 bacheliers dans les spécialités d'officier mécanicien et capitaine de pêche, outre des demandes de formation de technicien supérieur en aquaculture, "des spécialistes qui reviennent après des années d'éclipse", s'est-il réjoui. Il a, à la même occasion, salué les efforts consentis par les enseignants des établissements de formation du secteur à l'échelle nationale, les invitant à coordonner les efforts pour une formation de qualité. M. Badani a également appelé les cadres du secteur a poursuivre les efforts et œuvrer pour la finalisation de l'émission de tous les textes juridiques qui définissent les modalités et les conditions d'octroi des certificats de formation dans le secteur, ainsi que la poursuite de l'opération des examens de validation des acquis de l'expérience professionnelle des professionnels de la mer en activité. Il a également appelé à poursuivre les efforts de numérisation du système de formation du secteur et le travail continu pour l'évaluation du développement des programmes de formation du secteur de la pêche. Au cours de cette cérémonie, tenue à l'Institut national supérieur de la pêche et de l'acquaculture (INSPA) à Bachdjarrah (Est d'Alger), deux conventions de coopération ont été signées. La première concerne un jumelage entre l'INSPA et le centre de formation professionnelle de Hussein Dey (Alger) dans les domaines de la formation pratique dans la mécanique et l'électricité maritime, alors que la deuxième convention a été paraphée par l'INSPA et l'incubateur du secteur Aqua Incub relevant du Centre national de recherche dans la pêche et l'aquaculture de Bousmail (Tipasa). La convention vise la coopération dans les domaines de l'entrepreneuriat et l'innovation dans les filières de la pêche, aquaculture et les chaînes de valeurs. Au cours de ce même évènement, il a été procédé a l'installation de la cellule nationale de l'ingénierie pédagogique dans le domaine de la pêche et l'aquaculture. Aussi, l'entame de l'année pédagogique du secteur de la pêche a été l'occasion pour donner le coup d'envoi de la caravane annuelle maritime pédagogique de la formation, assurée par le navire école Benzaza de l'INSPA, qui devra faire plusieurs haltes à travers le littoral national, en coordination avec les instituts de formation et les chambres professionnelles de wilayas.
ALGER- Les établissements universitaires algériens occupent la première place au niveau du Maghreb en termes du nombre d'universités figurant dans le classement de l'édition 2025 de Times Higher Education, a indiqué, mercredi, un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. "Les établissements universitaires algériens occupent la première place au niveau du Maghreb, en termes du nombre d'universités classées dans l'édition 2025 de Times Higher Education World University Rankings, qui a concerné le classement des universités de 115 pays", a précisé la même source. Le classement a concerné 26 établissements algériens d'enseignement supérieur, soit une augmentation du nombre des établissements nationaux d'enseignement supérieur dans ce classement par rapport à l'édition de 2024. L'université de Sidi Bel Abbès est arrivée en tête au niveau national et parmi 1.200 établissements d'enseignement supérieur au niveau mondial, ce qui prouve "les efforts consentis par le secteur pour améliorer la position des établissements d'enseignement supérieur dans les différents classements mondiaux, promouvoir leur visibilité au niveau international et renforcer leur rôle économique", selon le communiqué. Le classement de Times Higher Education se base sur 5 principaux axes, à savoir la qualité de l'enseignement supérieur, la qualité de la recherche scientifique, les citations et adaptations, l'ouverture sur le monde et l'impact sur l'industrie, selon la même source.