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CERIST: Journée d’études sur le thème « Novembre : de l’histoire de la lutte à l’avenir de la recherche »

ALGER - Une Journée d'études sur le thème "Novembre : de l'histoire de la lutte à l'avenir de la recherche" a été organisée, dimanche à Alger, par le Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST), à l'occasion de la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération. Lors de cette rencontre scientifique, les participants ont rappelé les principes sous-tendant la Révolution du 1er Novembre 1954, notamment l'attachement ferme à la revendication du recouvrement de la souveraineté nationale et le ralliement du peuple à cette Révolution, désormais étudiée dans les plus grandes universités du monde. A ce propos, le directeur du CERIST, Mokhtari Zoheir, a souligné que cette grande Révolution "nous a appris que les hommes sont prêts à tout sacrifier pour la liberté et la souveraineté, car c'est la seule voie pour préserver son identité et tracer son avenir et celui de ses enfants". Il a, à cet égard, insisté sur "la nécessité de préserver la Mémoire nationale à travers la conscientisation des jeunes et la poursuite du processus d'édification pour réaliser le progrès et la prospérité de cette nation et préserver ainsi le legs des Chouhada". La rencontre a, par ailleurs, été marquée par les interventions de plusieurs participants autour de la thématique de la Révolution de libération, notamment l'analyse, l'impression et la distribution de la Proclamation du 1er Novembre 1954 sur l'ensemble du territoire national, les étapes historiques qui ont suivi le déclenchement de la Révolution et le rôle des étudiants dans le soutien à la lutte armée.
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Le 1er Festival national universitaire d’animation s’ouvre à Alger

ALGER - La première édition du Festival national universitaire d'animation s'est ouverte dimanche à Alger, en célébration du 70e anniversaire de la Révolution du 1er novembre 1954, avec la participation d'étudiants issus de différentes universités du pays. Organisé par l'université d'Alger 2 "Abou El Kacem Saâdallah", le Festival vise à sensibiliser les étudiants à l'importance de revisiter l'histoire de l'Algérie et de préserver la mémoire nationale à travers des expressions artistiques. Placé sous le slogan "L'étudiant entre l'authenticité historique et la modernité technologique", cet évènement regroupe des étudiants venus de plusieurs universités du pays pour partager leurs créations d'animation en 2D et 3D. Dans son allocution d'ouverture, le recteur de l'université d'Alger 2, Said Rahmani a rappelé que ce festival dédié à l'animation, "fait partie du programme d'activités culturelles et artistiques, célébrant le 70e anniversaire de la Révolution du 1er novembre 1954". Il a relevé, à ce propos, le soutien et l'apport des étudiants au combat libérateur de 1954, en intégrant massivement les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) à travers toute l'Algérie. Pour sa part, la commissaire du Festival, Nassima Moussaoui, a souligné que cet évènement se veut être un "espace d'échanges entre les étudiants" pour, a-t-elle dit, "conserver et renforcer" leurs liens avec le patrimoine et l'histoire de l'Algérie, en créant des passerelles intergénérationnelles. Durant quatre jours, plusieurs animations et ateliers (pratiques) ponctueront cette première édition, en plus de projections de films d'histoire et en images animées 3D comme "El Sakia" de Naoufel Klach, sur les évènements sanglants de Sakiet Sidi Youcef qui ont fait des dizaines de martyrs algériens et tunisiens. Des ateliers dédiés à la réalisation de courts métrages et aux techniques de graphisme en images animées 2D et 3D, encadrés par des professionnels, sont au programme de ce festival, selon les organisateurs. Organisé par la subdivision des activités scientifiques, culturelles et sportives de l'université d'Alger 2, le Festival national universitaire d'animation (2D-3D) se poursuit jusqu'au 6 novembre avec, en clôture, un spectacle artistique collectif animé par des étudiants.
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L’Université d’Alger 1 Benyoucef-Benkhedda commémore le 70e anniversaire de la glorieuse Révolution

ALGER - L'Université d'Alger 1 Benyoucef-Benkhedda a commémoré, jeudi, le 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération à travers une rencontre consacrée à la contribution des étudiants à la lutte armée. Lors de cette rencontre, le recteur de l'Université, Fares Mokhtari, a précisé que la commémoration de cette étape charnière dans l'histoire de l'Algérie était "l'occasion de conscientiser davantage et de renforcer l'attachement des jeunes générations au noble message des Chouhada, qui demeurent une source d'inspiration et de fierté, en vue de perpétuer l'esprit de Novembre". Rappelant les sacrifices consentis par les différentes franges de la société algérienne pour le recouvrement de la souveraineté nationale, M. Mokhtari a mis en exergue, tout particulièrement, la contribution des étudiants à la Révolution. En effet, a-t-il dit, "répondant à l'appel de la patrie, les étudiants ont quitté les bancs des universités et des lycées pour rejoindre les rangs de la Révolution". "Le coup d'envoi de la grève des étudiants, le 19 mai 1956, qui représente un tournant décisif dans l'histoire de la Révolution, a été donné à partir de notre université", a-t-il rappelé. Des moudjahidine ont livré des témoignages sur la Révolution, lors de cette rencontre, qui a été marquée par des interventions sur la même thématique et la projection d'un documentaire sur la contribution des étudiants à la Révolution.
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Renouvellement de la convention cadre entre l’université d’Oran 2  » Mohamed Benahmed  » et l’université de Salamanca en Espagne

ORAN - Une convention cadre a été renouvelée entre l’université d’Oran 2 " Mohamed Benahmed" et l’université de Salamanca (Espagne), qui reflète la continuité du partenariat fructueux contribuant à renforcer l’échange académique, scientifique et culturel entre les deux établissements, a-t-on appris, jeudi, de la cellule d’information et de communication de l’université d’Oran 2. La convention a été signée, hier mercredi à distance, par le recteur de l’université d'Oran 2 " Mohamed Benahmed " par le professeur Ahmed Chaalal et le vice-recteur des relations internationales et de la coopération de l’université de Salamanca, Raoul Sanches Prieto. Ce nouvel accord ouvre des perspectives prometteuses pour le développement de nouveaux programmes de mobilité académique et d’échange scientifique, reflétant l’engagement commun des deux universités à approfondir la coopération au niveau international, indique-t-on. La précédente convention (2017 à 2022) a permis la mise en œuvre de nombreuses activités importantes, dont deux transferts externes au sein du " programme Erasmus 2022 ", qui a bénéficié à deux professeurs et deux étudiants de l’Université d’Oran 2 " Mohamed Benahmed ", ainsi que l'accueil d'un professeur de l'Université de Salamanca pour donner des conférences, en avril 2018, outre l'accueil d'une doctorante, en 2022, pour mener des recherches scientifiques, selon la même sou
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Inauguration du Laboratoire central de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques

ALGER - Le Laboratoire central de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) a été inauguré, mardi, après avoir bénéficié d'une modernisation selon les normes internationales les plus récentes. La cérémonie d'inauguration de ce laboratoire doté d'équipements de pointe, qui se trouve au niveau de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), a été présidée par le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun en présence du Secrétaire général du ministère de la Santé, Mohamed Talhi, de l'ambassadeur d'Allemagne en Algérie, Georg Felsheim, du Directeur régional pour les Etats arabes du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Abdallah Al Dardari, et de la Représentante résidente du PNUD en Algérie, Natasha Van Rijn. Considéré comme l'un des plus grands laboratoires en Afrique, cet édifice qui s'étend sur une superficie de 1200 m2, comprend plusieurs unités qui veillent au contrôle de la qualité, de l'efficacité et de la sécurité des produits pharmaceutiques, dispositifs médicaux et vaccins. La rénovation de ce Laboratoire central s'inscrit dans le cadre de l'initiative de l'Accélérateur ACT (dispositif pour accélérer l'accès aux outils de lutte contre la pandémie de Covid-19 lancé par l'OMS en 2020), avec un financement allemand via la KfW Banque de développement, en coordination avec le PNUD. S'exprimant à cette occasion, M. Aoun a souligné le "rôle central" de ce laboratoire dans le développement de l'industrie pharmaceutique en Algérie et le renforcement de la sécurité sanitaire du pays en répondant aux besoins du marché national en médicaments locaux, exclusivement grâce aux compétences et capacités nationales. Cet "édifice médical" permettra à l'Algérie de renforcer la qualité des produits pharmaceutiques, dispositifs médicaux et vaccins, à travers l'extension du champ des analyses, l'amélioration de la performance et la réduction des délais de commercialisation des produits grâce aux équipements et matériels de pointe dont dispose le laboratoire, a soutenu le ministre. Il a, à cet égard, souligné la nécessité pour les laboratoires algériens de se mettre au diapason des normes internationales, notamment les normes ISO, afin d'obtenir l'accréditation de l'OMS, "garant de la qualité et de l'excellence". M. Aoun a, par ailleurs, mis en avant l'importance de l'ouverture du Laboratoire central de l'ANPP aux étudiants et chercheurs, à travers l'élaboration d'une feuille de route en matière de formation. La facture des anticancéreux réduite de 400 millions d'euros en 2025 De son côté, le Directeur général de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques, Cherif Delih, a affirmé que le Laboratoire central appuiera le secteur sanitaire à travers la promotion de la production pharmaceutique, "contribuera à relever les défis de demain et nous permettra de retrouver notre place en matière de règlementation pharmaceutique". Pour sa part, M. Al Dardari a indiqué dans son allocution que l'inauguration du Laboratoire central constituait une "contribution significative" aux efforts de l'Algérie visant à assurer le contrôle de la qualité des médicaments et des dispositifs médicaux, saluant les efforts du pays dans la promotion de l'industrie pharmaceutique et la garantie de l'accès à des "produits sûrs". Intervenant à cette occasion, M. Felsheim a précisé que la pandémie de Covid-19 avait mis en lumière l'importance de la prévention contre les maladies contagieuses potentiellement épidémiques, d'où la nécessité, a-t-il dit, de "développer la production des vaccins et des produits pharmaceutiques en Afrique". L'Algérie est désormais "mieux préparée" à faire face aux crises sanitaires, notamment grâce à sa capacité à lancer des produits pharmaceutiques sur les marchés local et international, a-t-il dit. Animant une conférence de presse en marge de l'inauguration du Laboratoire central, M. Aoun a fait savoir que l'Algérie disposait de 213 usines de production de médicaments couvrant 75% des besoins du pays en médicaments essentiels, relevant que ce taux augmentera à 85% fin 2024 avec l'entrée en service de six (6) nouvelles usines de production des anticancéreux, qui devraient produire 70% de différents types d'anticancéreux, a-t-il dit. Outre ces six usines, M. Aoun a également fait état de la réalisation en cours de trois (3) autres usines, ce qui permettra de réduire la facture d'importation de ces médicaments de 400 millions d'euros en 2025. La consommation de médicaments en Algérie progresse annuellement de 15%, a fait observer le ministre, soutenant que pour y faire face, des facilités sont accordées aux investisseurs en matière de production pharmaceutique. Et d'insister, à cet égard, sur l'importance de l'amélioration de la distribution des médicaments pour assurer leur disponibilité sur le marché. Pour ce qui est des vaccins pour les enfants, M. Aoun a assuré qu'"ils figurent parmi les priorités du secteur conformément aux instructions du président de la République". Différents types de ces vaccins sont disponibles sur le marché, a-t-il affirmé, faisant état d'un projet du groupe SAIDAL pour leur production à compter de 2025.
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CHU de Béni-Messous: journée de sensibilisation sur les AVC

ALGER - Une journée de sensibilisation sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC) a été organisée, mardi, au CHU Issad Hassani de Béni-Messous, afin de mieux faire connaître cette pathologie dont le bon suivi est déterminé par le facteur temps. Cette action de sensibilisation vise à "mieux faire connaître cette pathologie, en faisant déjà le distinguo entre les AVC ischémiques et les AVC hémorragiques, au moyen d'un bon diagnostic étiologique déterminant leur origine", a déclaré le Pr Mohamed Chettibi, chef du service de cardiologie de cet établissement hospitalier, en marge de cette rencontre à l'occasion de la Journée mondiale des AVC. Tout en précisant que "les maladies cardio-neuro-vasculaires sont la première cause de morbidité en Algérie, devant les cancers, et touchant davantage les hommes que les femmes", il a mis en avant le caractère " fulgurant" de la manifestation d'un AVC qui nécessite d'être "rapidement" pris en charge. D'où, a-t-il ajouté, l'impératif d'une "bonne organisation" des moyens humains et matériels existants pour y parvenir, ainsi que "la coordination des effectifs, à commencer par les généralistes et les urgentistes qui sont en première ligne du suivi thérapeutique". Le Pr Mohamed Salah Haraoubia, chef de service des Urgences médico-chirurgicales (UMR) du même CHU, a fait savoir que les AVC sont traités comme "une priorité et une urgence absolue, en raison du temps limité (4h30) dont dispose le malade pour s'en sortir et s'épargner les lourdes séquelles que ces accidents entraînent, à l'instar de la paralysie". La mauvaise alimentation, l'obésité, la sédentarité, le tabac, les maladies chroniques, etc, sont autant de facteurs de risques de subir une attaque cérébrale, ont mis en garde les deux spécialistes, préconisant d'y remédier à travers une meilleure hygiène de vie notamment. Outre l'activité scientifique, la sensibilisation sur cette maladie s'est effectuée au niveau de deux chapiteaux installés dans l'enceinte de cet établissement hospitalier et destinés au large public pour lequel des spécialistes ont été mobilisés pour les besoins de leur orientation et information.
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APN: le ministre de la Poste présente un exposé devant la Commission des transports et des télécommunications

ALGER - Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki a présenté, lundi à Alger, un exposé portant sur l'état du secteur et ses perspectives futures devant la Commission des transports et des télécommunications de l'Assemblée populaire nationale (APN). M. Bibi Triki a précisé que cet exposé représente "une évaluation des réalisations et des acquis dans les domaines de la poste et des télécommunications, couvrant la période de début 2020 à octobre 2024". "Le secteur s'est engagé à atteindre plusieurs objectifs, en application des engagements du président de la République, en se basant sur deux axes : le développement d'une infrastructure moderne pour les télécommunications et la mise en place d'un réseau postal de proximité, avec des structures réparties sur l'ensemble du territoire national à même de répondre équitablement aux besoins de la population, notamment dans les zones éloignées et à faible densité démographique", a affirmé M. Bibi Triki. Pour ce qui est de l'internet fixe, "le secteur s'est fixé deux principaux défis : d'une part, augmenter le nombre de foyers connectés au réseau, et d'autre part, améliorer en continu la capacité de débit à des tarifs abordables", tout en privilégiant l'utilisation de la fibre optique, notamment la technologie FTTH (fibre optique jusqu'au domicile), a ajouté le ministre. Il a expliqué que "les données indiquent des résultats encourageants pour la période allant de début 2020 à septembre 2024, avec une augmentation du nombre de foyers connectés à l'internet fixe, passant de 3,5 millions en 2020 à 5,92 millions, l'objectif étant d'atteindre deux tiers des foyers, soit 6 millions d'ici fin 2024". "Une avancée notable a été enregistrée dans le nombre de foyers raccordés à la FTTH, atteignant 1,5 million en octobre 2024, contre 53.000 au début de 2020", a fait savoir le ministre ajoutant que ces progrès ont été accompagnés "d'une amélioration de la qualité du débit". Quant à l'internet mobile, il a affirmé que son secteur "s'attache à étendre le réseau pour assurer une bonne couverture pour tous les citoyens, tout en veillant à une amélioration continue de sa qualité". Il a ajouté que le secteur "supervise la poursuite des projets de déploiement de la 4G qui progresse de manière croissante sur tous le territoire national, permettant à la couverture de dépasser 85% de la population". Par ailleurs, le ministre a évoqué le développement du e-paiement et le renforcement de l'inclusion financière, rappelant "le récent lancement du commutateur de l'interopérabilité des paiements mobiles (Switch mobile), permettant aux clients des banques et d'Algérie Poste d'effectuer des transactions en temps réel à l'aide du "QR code", avec des solutions qui entreront prochainement en service". Et d'ajouter que "plusieurs accords de coopération et de partenariat ont été conclus avec différents secteurs pour promouvoir l'utilisation des moyens du e-paiement", faisant observer que ces réalisations sont le fruit de la "dynamique dans la production et la distribution des cartes Edahabia" dont le nombre total est passé de "6 millions en 2020 à 13,88 millions en octobre 2024". Concernant la Poste, le ministre a souligné que le nombre total des bureaux de poste "est passé de 3999 au début de 2020 à 4314 à la fin octobre 2024". Dans le même contexte, il a indiqué que le réseau postal s'est également renforcé avec des bureaux mobiles au niveau national, dont le nombre est passé de 39 en 2020 à 89 actuellement, et ce, dans le but de "rapprocher les services postaux et financiers des citoyens, notamment dans les régions isolées". Pour ce qui est du parc des guichets automatiques de billets (GAB), il a précisé qu'il a connu "une augmentation significative, passant de 1407 guichets en 2020 à 1996, soit une hausse de plus de 42%".
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Grippe saisonnière: la nécessité de la vaccination réitérée

ALGER - La nécessité de la vaccination contre la grippe saisonnière, notamment pour les personnes à risques, a été réitérée lors d'une rencontre organisée lundi à Alger, par le ministère de la Santé. "Le vaccin antigrippal est fortement recommandé aux populations à risques que sont notamment les malades chroniques, les femmes enceintes, les personnes âgées de 65 ans et plus", a souligné la Directrice de la Prévention et de Lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, Dr Samia Hammadi, lors d'une formation organisée par le ministère au profit des journalistes. Précisant que le vaccin est "gratuit" pour les catégories citées, au niveau des pharmacies d'officine et pour l'ensemble de la population au niveau des polycliniques, elle a rappelé que la campagne nationale de vaccination pour la saison 2024-2025 avait débuté la mi-octobre pour se poursuivre jusqu'à la fin de la période automno-hivernale. Elle précisé en outre que le vaccin acquis par l'Algérie pour les besoins de la saison actuelle est "adapté aux 4 sous-types (souches) du virus de la grippe (quadrivalent), afin d'assurer une plus large protection de la population". De son côté, la Chargée de la lutte contre la grippe au ministère, Dr Nadia Bekri, a mis l'accent sur l'impératif de se faire vacciner dès le début de cette période, le vaccin nécessitant entre 2 et 3 semaines pour agir, conseillant, par ailleurs, d'éviter d'y recourir lorsqu'on est déjà grippés, et d'attendre jusqu'à guérison. Elle a relevé que cette pathologie est "un problème de santé publique, aussi fréquent que grave et pouvant entraîner des décès", ajoutant que le vaccin "n'empêche pas la survenue de la grippe, mais prémunit contre ses complications qui nécessitent une hospitalisation". Pour sa part, Dr Sarah Belkalem, médecin microbiologiste à l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), a fait savoir que durant la saison 2023-2024, il a été observé une évolution des cas grippaux durant la mi-novembre, avant d'atteindre un pic au début du mois de janvier, puis une baisse dès le mois suivant. Durant cette rencontre, le recours à l'automédication, en cas de grippe, a été déconseillée, notamment la prise d'antibiotiques, en raison de leurs effets néfastes sur la santé humaine. De même qu'ont été présentés deux spots publicitaires conçus par le ministère de la Santé, en prévision de leur prochaine diffusion via les divers supports médiatiques.
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Pharmex 2024 d’Oran: des startups présentent leurs innovations aux professionnels de la pharmacie

ORAN- Plus de 20 startups ont pris part au salon de la pharmacie et parapharmacie "Pharmex 2024", qui a pris fin samedi à Oran, pour présenter leurs innovations aux professionnels du secteur et aux citoyens en général. Lors d’une tournée de l’APS au niveau des stands des startups participantes, plusieurs de leurs gestionnaires ont estimé que cette manifestation constitue une occasion pour eux de montrer leurs produits et innovations, surtout que la plupart des nouveaux diplômés ont créé leurs entreprises grâce au soutien et l’accompagnement des universités, dans le cadre de la décision ministérielle 75-12 portant sur le mécanisme "certificat startup-certificat projet innovant" ou des pépinières d’entreprises. Dans ce cadre, Hadjari Alaa, porteuse du projet " Echo revive " de cosmétique naturel et gestionnaire de l’entreprise " Essence de beauté " a souligné que la pépinière d'entreprises d’Oran a apporté son soutien à l’ouverture de son entreprise concernant l’accompagnement et la formation et a réussi à ouvrir un atelier, avec le recrutement de deux personnes, et cherche, actuellement, des marchés dans les wilayas après avoir réussi à distribuer ses produits à Oran. L’ "Echo Revive" est un projet de production de produits cosmétiques naturels d’extraits de fruits de saison comme la grenade, l’orange et la pomme, outre l’utilisation de plantes, d’argile et de roses. De son côté, la société Kaya Herbio propose divers produits destinés aux femmes, notamment ceux liés aux déséquilibres hormonaux, selon sa fondatrice, Abu Daoud Celia Anais, qui a précisé que ses produits sont 100 pour cent naturels. "Dans le cadre de l'innovation et en préparation de l'avenir, nous développons actuellement des cultures hydroponiques et des fermes verticales pour cultiver nos propres plantes médicinales", a ajouté la même interlocutrice. Quant à Mme Sayah Amel Amina, pharmacienne diplômée en juin dernier et propriétaire d'une startup dans le cadre de la résolution ministérielle 75-12 , elle a déclaré que le premier produit de l'entreprise est l'application "Vitapharm" sur téléphone portable, qui oeuvre à organiser et structurer les plantes et herbes médicinales et leurs utilisations sûres pour le bénéfice des utilisateurs. Cette application est considérée comme un projet de fin d'études pour Mme Sayah Amal du Département de Pharmacie de la fac de médecine de l''Université de Sidi Bel Abbes", dans le cadre de la décision ministérielle précitée. Trari Houaria, docteur en pharmacie, a pour sa part développer le "Medcorner Academy", qui est une plateforme d’enseignement et de formation sur une ligne spécialisée dans le domaine médical et pharmaceutique en faveur des professionnels et concerne différents domaines, à l’instar de la production et la distribution de produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques biologiques, ainsi que des conseils aux pharmaciens et autres. A noter que le salon de la pharmacie et parapharmacie "Pharmex 2024 ", organisé par l’agence "Pharmex Communication " sous le slogan "Plus qu'un pharmacien, un partenaire indispensable de la santé ", a reçu la visite de pas moins de 3.000 professionnels de différentes régions du pays.
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Généraliser le recours aux innovations respectueuses de l’environnement pour accroître la qualité des aliments d’origine animale

CONSTANTINE- Les participants au 11e séminaire international de médecine vétérinaire, ouvert samedi à Constantine sous l’intitulé "Progrès de la production animale, l'alimentation et la santé-des pratiques traditionnelles à l'innovation", ont souligné la nécessité de généraliser le recours à des innovations respectueuses de l'environnement pour augmenter la qualité et la disponibilité des aliments d'origine animale. Dans une conférence animée en ouverture de cette manifestation de 2 jours, organisée par l'Institut des sciences vétérinaires d’El Khroub (Constantine), le Dr Mohamed Gagaoua, chercheur à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE), en France, a indiqué que "le défi actuel s’articule autour de l'équation entre l'amélioration de la qualité et de la disponibilité des aliments d'origine animale et sa relation avec la préservation de l'environnement et de la santé humaine". Il s’agit, dans ce contexte, a-t-il dit, "de s’appuyer sur des innovations telles que l'approche protéomique qui porte sur l'étude génétique approfondie des protéines animales et l'impact de leur mode d'alimentation sur la qualité des aliments qu'elles produisent". De son côté, le Dr Antonella Della Malva, professeur à l'université de Foggia (Italie), a déclaré que, selon des études réalisées dans la région méditerranéenne, "pour garantir la qualité des aliments d'origine animale, il faut d'abord prêter attention aux petits ruminants et augmenter les contrôles dans les exploitations agricoles afin d'empêcher les éleveurs de les nourrir avec des matières fabriquées chimiquement", car, selon elle, "cela affecte négativement la santé de l'animal et le produit qu'il fournit, c’est pourquoi, les éleveurs doivent choisir des aliments produits avec des engrais naturels" . Pour sa part, la présidente du comité scientifique du séminaire, le Pr Amira Dib, de l'Institut des sciences vétérinaires d’El Khroub, a expliqué que la rencontre offre l’opportunité "d'explorer les développements dans les domaines de la production animale, de l'alimentation et de la santé", en soulignant "la transition progressive des pratiques traditionnelles vers des solutions innovantes, ainsi que d'étudier les tendances émergentes, les défis actuels et les opportunités futures qui résultent de cette dynamique". Cette rencontre internationale donnera lieu à une soixantaine de communications de chercheurs et d'experts, nationaux et étrangers, qui débattront pendant deux jours de trois thèmes principaux : "Innovations et concepts émergents en science vétérinaire", "Innovation en matière de qualité alimentaire et de sécurité des produits animaux" et "Concept One Health" (une seule santé) qui est une approche visant à optimiser la santé des humains, des animaux et des écosystèmes par l’intégration de ces domaines, et non par leur séparation).