SKIKDA - Le coup d'envoi de la 5ème édition du championnat national de la robotique et l'intelligence artificielle (IA), qualificatif pour les olympiades mondiale de la robotique prévues novembre prochain en Turquie a été donné, mercredi, à la salle omnisports de la cité Larbi Ben M'hidi de la ville de Skikda. Ces joutes scientifiques mettent en lice 250 participants âgés entre 8 et 17 ans représentant les wilayas de Skikda, Oran, Tizi Ouzou, Mila, Tipaza, Bouira et M'sila, a-t-on appris des organisateurs. Ce concours de trois jours connait l'organisation de plusieurs challenges dont celui du robot sumo et de la célérité de contrôle, a indiqué le président du comité d'organisation et président du club "Les géants de la robotique" de Skikda, Tarek Thabet. Selon la même source, le concours est encadré par 11 referees de plusieurs wilayas, dont l'évaluation des prototypes tiendra compte de nombre de critères objectifs, selon la même source. L'objectif de ce championnat national est de diffuser la culture de la robotique en Algérie, notamment parmi la catégorie des enfants pour en favoriser l'épanouissement intellectuel, a ajouté M. Thabet. Les lauréats de ce concours participeront aux olympiades mondiales de la robotique qui auront lieu en novembre prochain en Turquie, a-t-on indiqué.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Seddoud Dehia)
ORAN - L'Algérie a réalisé des résultats positifs en matière de vaccination contre différentes maladies et épidémies au titre de sa politique de prévention sanitaire, a indiqué, mercredi à Oran, le Directeur général de l'Institut national de la santé publique, Dr Bouamra Abderrazek. Dr Bouamra a souligné, lors d'une rencontre régionale de formation des médecins et gestionnaires des programmes de vaccination, organisée à partir de ce jour par l'Observatoire régional de la santé d'Oran, que "l'Algérie a réussi, grâce aux capacités matérielles et humaines qu'elle a mobilisées au cours des dernières années, à atteindre de grands résultats positifs dans le domaine de la vaccination". Il a ajouté que le succès du programme national de vaccination en Algérie a permis de réduire le taux de mortalité infantile, atteignant 17 décès pour 1.000 naissances, ces dernières années, alors qu'il était estimé à environ 180 décès pour 1.000 naissances au lendemain de l'indépendance. L'Algérie a également réussi à lutter contre plusieurs maladies et épidémies, dont la varicelle, la poliomyélite, la rougeole et autres, selon le même responsable, qui a déclaré que l'Institut national de la santé publique, en coopération avec le ministère de tutelle, a récemment lancé un programme de formation au profit des médecins et des responsables des programmes de vaccination au niveau de wilayas, leur permettant d'échanger expertises et expériences, sachant que le lancement a été effectué à partir des wilayas de l'Ouest du pays et l'opération sera généralisé au reste du pays lors de l'étape suivante. La Directrice de l'Observatoire régional de la santé d'Oran, Nawel Belarbi, a indiqué que cette rencontre de formation de deux jours, en présence de 100 médecins et gestionnaires de programmes de vaccination au niveau de dix wilayas de l'Ouest du pays, porte sur des communications sur le programme national de vaccinations, animées par des praticiens de l'Observatoire régional de la santé d'Oran, des directions de la santé d'Oran et de Relizane. L'assistance participe aussi à des ateliers traitants entre autres le système d'information, la qualité des données comme moyen de prise de décisions dans la programmation de campagnes de vaccination et la stratégie de communication comme moyen de sensibilisation à l'importance de ces programmes.
ALGER - Les participants à une journée d'étude sur "l'innovation en santé et l'industrie pharmaceutique en Algérie" ont souligné, mardi à Alger, l'importance pour les entreprises de ce secteur de s'ouvrir sur les startups pour stimuler l'innovation et améliorer les services de la santé. Opérateurs économiques, startups et cadres de ministères concernés par le thème, présents à cet évènement ont considéré que l'accélération technologique et la complexité croissante des marchés "imposent aux entreprises l'ouverture sur les startups pour stimuler l'innovation et œuvrer à trouver des solutions à des problèmes posés, notamment dans le secteur de la santé". Dans cette optique, le directeur de la sérialisation et des données pharmaceutiques au ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Mehdi Amrouni, a relevé que le département qu'il représente s'emploie depuis des années à allier des startups dans ses projets, soulignant que pendant la crise sanitaire du COVID-19, le ministère s'est associé avec une startup pour créer une plateforme de ''supply chain'' sur la disponibilité des médicaments dans le cadre d'un système de veille lancé dans la foulée des actions entreprises. Il a dans le même ordre d'idée assuré que la même startup a développé pour le ministère une plateforme pour créer un système de transfert de données pharmaceutiques. M. Amrouni a également indiqué que des startups accompagnent actuellement, à travers leurs innovations et solutions, le ministère dans ses efforts de numérisation du secteur et de promotion de la production pharmaceutique. De son côté, la Secrétaire générale du ministère de l'l'Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Nacima Arhab a relevé que la nouvelle loi des marchés publics facilite pour les startups labellisées la participation aux appels d'offres et par ricochet encourage les entreprises à faire appel aux startups pour promouvoir leurs services. Elle a, dans ce contexte, mis en avant le rôle de l'accélérateur de startups public, Algeria venture, dans la création de liens et d'opportunités d'innovation entre les startups et les entreprises. Intervenant à l'occasion, la fondatrice d'une plateforme de vigilance pharmaceutique, Farah Bouras, a estimé que "la collaboration startups-entreprises s'impose aujourd'hui comme une démarche importante dans l'accès des entreprises à de nouvelles idées et technologies", appelant à "une synergie d'efforts entre différents acteurs du domaine pour mettre en lumière le rôle que peuvent jouer les startups dans la promotion des divers secteurs et l'amélioration de la qualité des services". Des thèmes en relation avec l'intelligence artificielle (IA) et l'innovation technologique en santé ont été également débattus par les participants à cette journée d'étude, organisée par l'incubateur numérique, DZ HadinaTech.
OUARGLA - Une convention a été signée, lundi à Ouargla, entre l’Université Kasdi Merbah d’Ouargla (UKMO) et l’Entreprise nationale de forage (ENAFOR), dans le but de promouvoir les opportunités de partenariat et d’échange d’expérience notamment, dans les questions liées à la formation continue et l'accomplissement de stage pratique. L’accord a été paraphé par le recteur de l’UKMO, Pr Mohamed Tahar Halilat et le Président directeur général (PDG) de l’ENAFOR, M. Mohamed Bennezzar, lors d’une cérémonie tenue à la salle de conférences du rectorat, en présence d'une pléiade d’enseignants de cet établissement de l’enseignement supérieur et des cadres de l’opérateur économique précité. Intervenant à cette occasion, Pr Halilat, s'est félicité de cette démarche qui constitue, a-t-il dit, un prolongement d’un accord similaire que l'université a signé récemment avec l’Entreprise nationale de services aux puits (ENSP). Et d’ajouter que cette convention prévoit des formations en faveur des cadres et ingénieurs techniciens de l’enENtreprise, assurées par l’université d’Ouargla dans diverses spécialités, y compris l’amélioration de leurs compétences linguistiques notamment dans la langue anglaise. En vertu de la convention, a-t-il poursuivi, les étudiants vont bénéficier de stages pratiques au niveau de l’entreprise, en plus de l’accompagnement des étudiants du premier et second cycles de l’enseignement supérieur (Licence et Master), en application de l'arrêté ministériel 1275 (un diplôme-une start-up et un diplôme-un brevet d'invention). Il a en outre fait savoir que l’entreprise, à la lumière de cette convention, est appelée aussi à assurer l’accompagnement des doctorants afin de leur permettre de réaliser leurs travaux de recherches, en plus de trouver des solutions et de résoudre certains problèmes techniques rencontrés par l’entreprise. Le PDG de l’ENAFOR a, de son côté, indiqué que l’entreprise dont la création remonte à 1966, avait déjà conclu des accords avec plusieurs compagnies étrangères pour développer les techniques de production d'hydrocarbures. Totalisant plus de 7.500 postes permanents, l’ENAFOR qui avait commencé ses activités par un seul appareil de forge dispose actuellement 52 appareils, a affirmé M. Bennezzar, estimant que la sonde école d'ENAFOR et la Faculté des Hydrocarbures de l’université d’Ouargla, constituent en soi un facteur positif pour consolider le partenariat entre les deux parties.
ALGER - Une convention a été signée, mercredi à Alger, entre la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés CNAS, et l'entreprise Algérie Poste concernant la numérisation des virements des indemnités aux assurés sociaux et aux ayants droit, propriétaires de comptes CCP. Cette convention a été signée par le Directeur général de la CNAS, Nadir Kouadria et le Directeur général d'Algérie Poste, Louai Zidi. En vertu de cette convention, la CNAS et Algérie Poste œuvreront à la mise en place de "mécanismes de traitement à distance des virements via une plateforme électronique sécurisée pour l'échange de données et d'informations, dans le but d'assurer et d'accélérer le paiement des indemnités aux assurés sociaux et aux ayants droit". Selon les organisateurs, cette convention s'inscrit dans le cadre de "la poursuite des efforts de modernisation et de numérisation de la Caisse et de simplification de ses procédures en matière d'accélération des virements relatifs aux différentes transactions financières, en coordination avec l'entreprise Algérie Poste". S'exprimant à cette occasion, M. Kouadria a fait savoir que cette convention "contribue à garantir le paiement régulier et sans retard des indemnités aux assurés" , estimant que cela s'inscrit dans le cadre de "l'amélioration continue du service public offert à nos citoyens et de l'amélioration du niveau des services numériques". Pour sa part, M. Zidi a souligné l'importance de cette convention qui vise à "renforcer la coopération entre la CNAS et l'entreprise Algérie Poste" et qui s'inscrit dans le cadre de "la modernisation des services d'Algérie Poste au profit des citoyens".
ALGER - Les travaux du Forum international sur la santé dans toutes les politiques ont débuté, mardi à Alger, en présence de représentants de ministères, d'instances consultatives et de la société civile, ainsi que d'experts internationaux. Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé l'ouverture des travaux de ce Forum, organisé par son département, en coordination avec le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire, avec l'appui de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette rencontre de trois jours vise à présenter aux intervenants nationaux l'approche de l'OMS relative à la santé dans toutes les politiques et à favoriser le partage d'expériences entre les différents secteurs concernés. Plusieurs thématiques seront abordées lors de ce Forum, dont les villes-santé, la sécurité routière, la lutte contre l'addiction, le surpoids et l'obésité. Les travaux seront sanctionnés par des recommandations visant à appuyer les stratégies et plans nationaux de santé publique en vue d'améliorer la santé des citoyens.
ALGER - Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a rassuré samedi les éleveurs, suite à l'apparition de quelques foyers de "dermatose nodulaire contagieuse" bovine au niveau de quelques wilayas, que la situation est "maitrisée" et que tous les moyens de prévention et de lutte ont été mobilisés. "Le ministère rassure les éleveurs que la situation sanitaire est maitrisée et que tous les moyens nécessaires de prévention et de lutte sont mobilisés afin d'accompagner les professionnels et d'éviter la propagation de la maladie dans notre cheptel", indique un communiqué du ministère. Le ministère a ainsi engagé "toutes les mesures sanitaires nécessaires, afin de contenir la maladie et d'éviter sa propagation", alors que les procédures d'acquisition du vaccin contre cette maladie ont été déjà engagées auprès de l'Institut Pasteur afin de renforcer le dispositif de prévention et de lutte, selon le communiqué. Et puisqu'il s'agit d'une maladie "vectorielle" où le virus se propage dans la population d'insectes, une large désinsectisation est "fortement recommandée et doit obligatoirement être effectuée et de manière permanente et contrôlée". Il est recommandé aussi, poursuit le ministère, l'application stricte des mesures d'interdiction de déplacements des animaux à partir des exploitations infectées, de l'isolement des animaux malades et de la désinfection des locaux et des outils. En cas de suspicion, les éleveurs doivent se rapprocher du vétérinaire le plus proche, recommande le ministère. La dermatose nodulaire contagieuse bovine est une maladie virale affectant uniquement les bovins et non transmissible à l'homme. Elle se transmet principalement par les vecteurs (insectes piqueurs) et se caractérise notamment par de la fièvre et des nodules de tailles diverses sur la peau de l'animal, précise le communiqué.
OUM EL BOUAGHI - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a inauguré, lundi à Oum El Bouaghi, la faculté des lettres et des langues (3.000 places pédagogiques) de l'université Larbi Ben M’hidi, et inspecté l'annexe de la faculté de médecine qui a accueilli 251 étudiants à l’aube de l’année universitaire 2023-2024. "Nous nous employons à l’heure actuelle à parachever le processus de développement local en matière d'enseignement supérieur et de recherche scientifique par, notamment, la réalisation d'infrastructures telles que la faculté des lettres et des langues, inaugurée aux côtés des autorités locales", a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse. M. Baddari a saisi l’occasion pour saluer la créativité innovante et communicative des étudiants, y compris dans les langues vivantes et la maîtrise des logiciels informatiques, ce qui permettra, selon lui, de "bâtir une université moderne servant de plateforme scientifique diffusant le savoir et ouverte sur son environnement économique et social pour servir le citoyen et les collectivités locales" . "L'université algérienne doit être pionnière, créative et innovante", a-t-il souligné, ajoutant que ces caractéristiques la qualifient pour constituer "une locomotive" du développement local et national, et pour rayonner au niveau international, conformément au 41ème engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui s’est, selon lui, "déjà concrétisé à l'université Larbi Ben M’hidi d'Oum El Bouaghi". Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait entamé sa visite à Oum El Bouaghi par l'inspection du complexe des interfaces de l'université Larbi Ben M’hidi qui comprend, entre autres, l'incubateur d'entreprises, le centre de développement de l'entrepreneuriat et la maison de l'intelligence artificielle. Une inspection mise à profit par M. Baddari pour encourager les porteurs d'idées de projets, qu'il a invités à réfléchir au marché qui accueillera leurs produits, dans le cadre d’une relation université-marché. Il les a également rassurés quant à la disponibilité de son secteur, des collectivités locales et différents ministères, tels que le ministère de l'économie de la connaissance, des start-ups et des micro-entreprises, pour contribuer au financement de leurs projets afin qu'ils puissent être transformés en produits susceptibles d'être fabriqués et commercialisés. Il convient de noter que la faculté des lettres et des langues, réalisée moyennant une enveloppe de plus de 1,290 milliard de dinars, couvre une superficie de 37.000 m2, dont 11.950 m2 bâtis, comprenant 29 salles de cours et 6 amphithéâtres, en plus d'une aile administrative et d'une bibliothèque.