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Lancement d’un projet national pour la protection et la valorisation de la biodiversité dans le massif des Bibans

ALGER - La ministre de l'Environnement et de la Qualité de la vie, Mme Nadjiba Djilali, a donné mercredi le coup d'envoi des travaux du projet "Gestion intégrée des forêts et de la biodiversité pour un développement durable dans le massif des Bibans" et ce, lors d'une rencontre tenue en présence des représentants de différents départements ministériels, de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), des partenaires de la société civile et des autorités locales. Dans son allocution d'ouverture, la ministre a souligné que ce projet constituait une étape stratégique vers la consécration d'un modèle de développement équilibré alliant protection de l'environnement et amélioration de la qualité de vie dans ses dimensions environnementales et socioéconomiques, notamment dans les zones montagneuses et rurales qui font face à de multiples défis, notamment les incendies de forêt, le surpâturage et la dégradation des terres. Mme Djilali a expliqué que le projet s'inscrivait dans le cadre de la vision stratégique du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, notamment le 33e engagement portant création d'un cadre de vie sain et soutien à l'économie circulaire et à l'innovation environnementale. Elle a précisé que cette initiative mise en œuvre par l'Observatoire national de l'environnement et du développement durable (ONEDD) dans les communes de Théniat En Nasr (Bordj-Bou-Arreridj) et d'Ighil Ali (Béjaïa), en partenariat avec la FAO et avec le soutien du Fonds pour l'environnement mondial (Global Environment Facility, GEF), comprenait plus de 40 plans d'action de développement à même de renforcer les opportunités d'investissement local et d'encourage les jeunes et les entrepreneurs à créer des petites et moyennes entreprises (PME) dans les domaines de l'agriculture écologique, de l'écotourisme, de l'artisanat et de l'apiculture. Le projet s'appuie sur une approche participative et innovante impliquant la population locale dans la définition des priorités et la mise en œuvre des projets. Il vise à développer des chaînes de production à valeur ajoutée, ainsi qu'à mettre en place des programmes de formation et de transfert de connaissances pour renforcer les capacités des acteurs locaux. La ministre a appelé, à cette occasion, à une action collective et à des partenariats efficaces entre le gouvernement, la société civile et le secteur économique pour faire du projet "des Bibans" un modèle à suivre dans d'autres régions du pays.
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Une délégation nigériane de l’INEPS en visite en Algérie à partir de lundi

ALGER - Une délégation de l'Institut national des études politiques et stratégiques (INEPS) du Nigeria effectuera, à partir de lundi, une visite en Algérie au cours de laquelle elle se rendra dans plusieurs wilayas du pays, indique dimanche l'Institut national d'études de stratégie globales (INESG). La délégation nigériane se rendra dans le cadre de son séjour en Algérie dans les wilayas d'Alger, Tipasa, Annaba, Ghardaïa, Oran et Boumerdes où elle visitera différents sites et infrastructures économiques, touristiques, maritimes, religieux et archéologiques, mais aussi des instituts de formation et autres centres de recherche, selon le programme établi par l'INESG Il s'agit notamment du Jardin d'essai d'El-Hamma, de Djamaâ El-Djazaïr, du Musée el-Moudjahid ou encore la Casbah d'Alger. La délégation nigériane visitera également le port d'Annaba, l'usine de transformation du thon dans la même ville, le complexe gazier d'Arzew à Oran, l'Ecole supérieure maritime de Bousmail (Tipasa), le Centre psychopédagogique pour enfants à Ghardaïa ou encore le Centre de formation des métiers de dessalement à Boumerdes.
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Lancement dimanche de la 2e session de formation post-graduation spécialisée dans les pathologies du sein à Constantine et Oran

ALGER - La 2e session de formation post-graduation spécialisée dans les pathologies du sein débutera, dimanche prochain, dans les facultés de médecine de Constantine et d'Oran au profit de 60 médecins, a indiqué vendredi un communiqué du ministère de la Santé. La 1ère session de formation avait été organisée en février dernier à l'Université des Sciences de la Santé à Alger, a rappelé le ministère, précisant que ces sessions de formation s'inscrivaient dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale visant à renforcer les compétences des professionnels de la santé et à améliorer la qualité des prestations dispensées aux malades, notamment en matière de prévention du cancer et de prise en charge des malades. Cette 2e session de formation poste-graduation spécialisée dans les sciences médicales concerne la faculté de médecine de Constantine, et ce au profit de 30 médecins praticiens relevant des Etablissements de santé publique (ESP) de la région Est du pays, ainsi que la faculté de médecine d'Oran où 30 autres médecins de la région Ouest vont en profiter". "Cette formation, qui s'étalera sur deux (02) semestres, prévoit des cours théoriques et pratiques encadrés par un groupe de professeurs et de spécialistes dans le domaine", ajoute le communiqué, précisant que "le programme pédagogique de cette session comprend des axes scientifiques relatifs aux pathologies du sein, et ce en vue de renforcer les connaissances médicales des participants, notamment en matière de dépistage précoce, de diagnostic et de prise en charge du cancer du sein". "Ces axes incluent l'épidémiologie et les facteurs de risque du cancer du sein, la physiologie et les fonctions mammaires, l'atrophie fibrokystique, les pathologies liées à l'allaitement naturel, les aspects histologiques liés au cancer du sein, les moyens modernes de diagnostic radiologique, ainsi que les techniques d'imagerie médicale, notamment la mammographie et l'échographie", ajoute la même source. Cette initiative a pour objectif de "créer un réseau de médecins spécialisés dans les pathologies du sein à travers les différentes régions du pays, en vue d'améliorer le dépistage précoce de la maladie et de réduire les taux de mortalité qui y est associé", conclut le communiqué.
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Sortie de la 9e promotion de l’Institut africain de l’eau, des énergies renouvelables et des changements climatiques

TLEMCEN – Une cérémonie a été organisée, jeudi après-midi à Tlemcen, à l’occasion de la sortie de la 9e promotion de l’Institut africain des sciences de l’eau, des énergies renouvelables et des changements climatiques, au titre de l’année universitaire 2024-2025. La cérémonie, qui s’est tenue au nouveau pôle universitaire de Mansourah, s’est déroulée en présence du président de l’Université panafricaine, John Kollediati, du vice-président de la même université, Bolani Akilolu, de la représentante du programme de coopération avec l’Université panafricaine, Mona Ahmed, ainsi que d’enseignants universitaires, invités d’honneur. Cette promotion, composée de 82 étudiants de 36 pays africains dont 9 algériens, a suivi un cursus de deux ans, couronné par un master, dans quatre spécialités : génie de l’eau, politique de l’eau, génie énergétique et politique énergétique, a indiqué le directeur de l’institut, Abdelatif Zerga. Le même responsable a relevé que les étudiants de cette 9e promotion ont réalisé des mémoires de master, portant sur des sujets liés au génie et à la gouvernance de l’eau, aux énergies renouvelables et aux changements climatiques, outre les stages, effectués dans plus de 20 pays africains. Il a ajouté que les autorités publiques offrent toutes les facilités et conditions nécessaires pour assurer un bon séjour aux étudiants de l’institut à Tlemcen affirmant que la démarche encourage de nouveaux postulants à déposer leurs candidatures pour l’année universitaire prochaine. A ce propos, le même responsable a indiqué que 60 nouveaux étudiants sont attendus, en juin prochain, dont un ressortissant de la République arabe sahraouie démocratique. De son côté, le président de l’Université panafricaine, John Kollediati, a salué, dans son allocution, les efforts déployés par les autorités algériennes pour faciliter le cursus des étudiants africains en Algérie, ainsi que le soutien et l'accompagnement qu'assure l’université de Tlemcen dans le volet pédagogique notamment les recherches scientifiques et le stages et celui lié à l'hébergement dans les différentes résidences universitaires. Il a souligné que ces étudiants constituent un appui et une compétence dans le développement des capacités locales dans leurs pays respectifs, dans les domaines de leur spécialisation. La cérémonie a été marquée par la remise de diplômes et de cadeaux aux lauréats, et la distinction des étudiants de l’institut africain qui ont pris part à la finale du tournoi de football organisé par le même établissement. Quelque 655 étudiants issus de 45 pays africains ont été promus de l’Institut africain de l’eau, des énergies renouvelables et des changements climatiques, et ce, depuis son ouverture en 2014 à l’université ''Abou Bekr Belkaïd'' de Tlemcen. L’institut a mis en place un programme diversifié pour les étudiants africains, axé sur l’intensification de la recherche scientifique concernant la réutilisation des eaux usées traitées, l’environnement, le cadre de vie et les changements climatiques. Il propose également des activités culturelles et sportives variées. Cet établissement fait partie des cinq instituts décidés par l’Union africaine à travers le continent, les autres étant situés au Cameroun, au Nigéria, en Afrique du Sud et en Egypte, dans des domaines tels que les sciences spatiales, l’urbanisme, la gestion et l’énergie, a-t-on précisé.
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Zerrouki réaffirme l’engagement de son secteur à améliorer les performances d’Algérie Poste et les conditions de ses travailleurs

ALGER - Le ministre de la Poste et des Télécommunications, M. Sid Ali Zerrouki affirmé, jeudi à Alger, l'engagement de son secteur à améliorer les performances de l'entreprise Algérie Poste ainsi que les conditions de ses travailleurs, à travers la mise en place d'une série de mesures et de dispositions. Lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaouter Krikou, M. Zerrouki a précisé que son secteur, à travers l'entreprise Algérie Poste "s'emploie à la prise en charge des préoccupations des travailleurs, dans le respect des lois et réglementations en vigueur, tout en veillant à assurer le bon fonctionnement des services postaux et la pérennité de l'entreprise". Il a indiqué, à ce propos, qu'"une série de mesures ont été prises, visant à améliorer les conditions des travailleurs ainsi que les performances de l’entreprise, dont la valorisation de certaines primes, le lancement d’un processus de renouvellement des sections syndicales pour la création d’un syndicat des travailleurs de la poste, outre le reclassement de plus de 760 bureaux de poste afin d’alléger la pression sur ces structures". Il a, également, été procédé au "renforcement des ressources humaines au niveau des bureaux de poste dans le cadre d'un recrutement en cours, avec 498 nouveaux postes et à la mise en service de plus de 600 distributeurs automatiques de billets (DAB) le premier trimestre de l’année courante en vue d'alléger la pression, en attendant l’installation prochaine de 300 autres DAB", a ajouté le ministre, affirmant que "toutes les dispositions sont prises pour garantir un service fluide dans les bureaux de poste à l’approche de l'Aïd El-Adha". Evoquant, par ailleurs, la question de la cybersécurité et de la lutte contre les actes de piratage, M. Zerrouki a souligné que "son département s'attèle à développer l'infrastructure des communications électroniques", ajoutant qu'une série de mesures préventives ont été prises pour protéger les internautes, reposant sur l'action de sensibilisation. Il a, à cet égard, rappelé la campagne de sensibilisation lancée par le ministère le 10 mai et qui se poursuivra jusqu’à la fin du mois, visant à "élever le niveau de conscience face à la fraude électronique et aux moyens d’y faire face, tout en encourageant le signalement des cas de fraude auprès des instances compétentes".
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78e édition de l’AG de l’OMS: Saihi rencontre son homologue chinois

ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a rencontré, mardi à Genève (Suisse), le ministre de la Santé de la République populaire de Chine, Lei Haïchao, en marge de sa participation aux travaux de la 78e session de l'Assemblée générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), indique un communiqué du ministère. Lors de la rencontre, les deux parties se sont félicitées "du niveau élevé et exceptionnel des relations entre l'Algérie et la République populaire de Chine, notamment dans le domaine de la santé", soulignant "la dimension historique et profonde" de ces relations bilatérales, consacrée par les missions médicales, scientifiques et de formation conjointe, ce qui a contribué au renforcement des liens d'amitié et de solidarité" entre les deux pays, ajoute le communiqué. Les deux ministres ont également débattu "des moyens de renforcer la coopération bilatérale à l'avenir" et "sont convenus de renforcer la mission médicale présente en Algérie avec 20 gynécologues", l'objectif étant d'optimiser le niveau de couverture sanitaire et d'améliorer les services médicaux au profit des citoyens dans diverses wilayas du pays", précise la même source. Au terme de la rencontre, les deux ministres ont exprimé "leur pleine disposition à poursuivre la coordination des efforts et à étendre les domaines de coopération à la formation et à la formation continue, en sus d'encourager l'échange d'expertise en matière de gestion sanitaire et de numérisation entre autres domaines de la santé". La 78e AG de l'OMS souligne "l'attachement des Etats à renforcer la coopération sanitaire et à relever les défis inhérents à la santé mondiale", conclut le document.
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Prix du président de la République pour le chercheur innovant: six lauréats récompensés

ALGER - Six (6) lauréats ont été récompensés, mardi à Alger, à la première édition du Prix du président de la République pour le chercheur innovant, dont la cérémonie a été présidée par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui. Trois (3) chercheurs innovants ont été distingués dans la catégorie des enseignants-chercheurs. La première place est revenue à Ammar Azioune, chercheur au Centre de recherche en biotechnologie (CRBt), pour son projet intitulé "Transfert et développement de nouvelles technologies de puces biologiques pour des applications médicales en Algérie". La deuxième place a été attribuée à Zineddine Khomri, chercheur au Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA), pour son projet "Irrigation autonome des plantes à l'ozone", tandis que la troisième place a été remportée par Attaf Djoullah, chercheur au ministère de la Défense nationale, pour son projet "Défense alimentaire, un nouveau concept à l'ère des guerres hybrides". Dans la catégorie des étudiants, le premier prix a été décroché par Amel Imene Hadj Bouzid, doctorante au Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST), pour son projet "L'intelligence artificielle médicale : vers la modernisation des soins de santé en Algérie et le développement des expertises nationales souveraines", suivie, à la deuxième place, d'Ahmed Ilyes Bensalem, étudiant à l'Ecole nationale supérieure d'informatique de Sidi Bel Abbès, pour son projet portant sur "Un dispositif médical d'assistance technologique avancée utilisant l'intelligence artificielle" pour surveiller et traiter le cancer. Le troisième prix a été décerné à Nardjes Rihane, étudiante en master à l'Université Frères Mentouri de Constantine, pour son projet axé sur "Le développement d'un catalyseur biologique naturel basé sur des bactéries locales bénéfiques et des résidus verts (végétaux)". Dans une allocution à cette occasion, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a salué le caractère symbolique de cette première édition du Prix du président de la République pour le chercheur innovant, coïncidant avec une occasion nationale qui "consacre la contribution de l'étudiant algérien au processus de lutte et d'édification nationale", soulignant que cette initiative "témoigne de l'intérêt particulier accordé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la recherche et à l'innovation et au renforcement de leur rôle dans l'accompagnement des efforts de développement du pays". Il a rappelé, dans ce cadre, la teneur du message adressé, avant hier (dimanche), par le président de la République aux étudiants à l'occasion de la Journée nationale de l'Etudiant, dans lequel il a mis en avant les ressources financières allouées et les capacités humaines mobilisées pour faire de l'université, dans l'Algérie nouvelle et victorieuse, une locomotive essentielle à même de mener le pays vers le développement et la diversification de l'activité économique. M. Baddari a, par ailleurs, affirmé que la distinction des six lauréats de ce Prix "constitue un geste d'encouragement du président de la République, aux enseignants, aux chercheurs et aux étudiants brillants, qui ont choisi le savoir comme voie, la compétence comme critère et l'innovation comme solution pour l'édification d'une Algérie forte de ses enfants et de son capital humain, une Algérie souveraine avec son histoire et la lutte de ses enfants et une Algérie prospère grâce aux succès réalisés dans divers domaines du savoir et de la connaissance". Il a, dans ce sens, souligné que "la célébration de l'excellence, de la réussite et de tous les talents dotés de l'esprit d'innovation, de créativité et de renouveau doit être à la tête de nos préoccupations et de nos priorités, en vue de mettre en place des référentiels de compétences dans tous les domaines", saluant, à cet égard, la pléiade d'enseignants, de chercheurs et d'étudiants honorés aujourd'hui, qui "balisent la voie à la réalisation d'une Algérie intelligence et innovante, fondée sur la valorisation du savoir, de la connaissance, et des résultats de la formation". L'expérience des lauréats excellant dans les domaines de la technologie, de l'économie de la connaissance et de la sécurité alimentaire et sanitaire, "les prédestine à être des créateurs de richesses, à travers des start-up, des micro-entreprises ou encore des entreprises affiliées, à même de répondre aux besoins de la société et du développement, en adéquation avec la carte des nouveaux métiers modernes", a-t-il ajouté.
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78e session de l’Assemblée mondiale de la Santé: l’Algérie salue le traité sur la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies

GENEVE - L'Algérie a salué l'aboutissement des négociations du traité sur la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies marquant une étape "historique" dans la construction d'une gouvernance sanitaire mondiale plus résiliente, plus juste et plus solidaire, a déclaré lundi à Genève, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi. Dans une allocution prononcée à lors de la 78ème session de l'Assemblée mondiale de la Santé, le ministre a souligné que l'Algérie salue "l'aboutissement des négociations du traité sur les pandémies et met l'accent sur une gouvernance représentative, inclusive et dotée de mécanismes de redevabilité". Il a précisé que ce texte constitue "une avancée vers une gouvernance sanitaire mondiale plus équitable et plus solidaire", mais "ne sera pas jugé à la hauteur de ses ambitions, mais sur la manière dont il sera mis en œuvre". M. Saihi a relevé que le thème de cette 78ème Assemblée "Un monde uni pour la santé" est "très significatif" car, a-t-il dit, "nous avons compris que notre force est dans notre solidarité", estimant que la mise en œuvre des décisions qui vont découler de cet instrument juridique doit être accompagnée d'un accès "équitable" et "abordable" aux outils de prévention et de riposte, qui "doivent être reconnus mondialement comme un bien public". "Nous devons également veiller, a-t-il déclaré, à la cohérence de ce traité avec les réformes en cours du Règlement sanitaire international", soulignant que l'efficacité du système de sécurité sanitaire mondiale dépendra de cette articulation. Le ministre a fait savoir que l'Algérie s’est engagée, à l'occasion de l'adoption de l'Agenda 2030, à ne ménager aucun effort pour la réalisation des Objectifs de développement durable, notamment celui d'œuvrer à l'effet de "permettre à tous de vivre en bonne santé et de promouvoir le bien-être de tous à tout âge", rappelant que l'Algérie s'est dotée d'un Plan d'Action pour le Malade, fondée sur "l'équité et l'accessibilité visant à satisfaire les besoins des patients et leur donner l'entière confiance dans le système national de santé". M. Saihi a fait savoir, néanmoins, que l'Algérie reste préoccupée par rapport à "la persistance des nombreux obstacles identifiés dans la stratégie mondiale pour la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle qui constituent autant de défis méritant d'être relevés en vue de nous permettre de disposer d'un cadre durable et surtout pour créer un environnement propice pour l’innovation et les activités essentielles de la recherche et développement en santé". "Nous sommes interpellés par la persistance, des effets négatifs liés à la double charge des maladies transmissibles et non transmissibles, notamment la résistance aux antimicrobiens, les effets des changements climatiques et les risques environnementaux compte tenu des difficultés d’atténuation et d’adaptation à ces risques", a-t-il relevé. Le ministre a conclu son intervention en réitérant l'engagement de l'Algérie à "la concrétisation du droit à la santé comme droit fondamental, garantissant l'accès et la gratuité des soins à tous".
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Journée nationale de l’Etudiant: acquis importants pour les étudiants sur la voie de l’encouragement, l’innovation et la créativité

ALGER - L'Algérie célèbre lundi la Journée nationale de l'Etudiant, marquant le 69e anniversaire de la grève historique du 19 mai 1956, à la lumière d'importants acquis réalisés pour les étudiants sur la voie de l'encouragement des compétences scientifiques à l'innovation et à la créativité pour être au diapason des évolutions technologiques dans le monde. L'Université algérienne joue, aujourd'hui, un rôle majeur en vue de contribuer à la promotion de l'Algérie au rang des nations développées, notamment dans les domaines des sciences et des technologies. Pour réaliser cet objectif, le pays a franchi, au cours des dernières années, de grands pas, traduits par l'intérêt particulier qu'attache le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la catégorie des étudiants, en insistant, à maintes occasions, sur "le soutien de l'Etat aux projets des étudiants pour les encourager davantage à l'innovation et à la créativité, ainsi qu'à la création de leurs propres start-up". Dans cette optique, la décision du président de la République d'augmenter la valeur de la bourse universitaire et ses orientations pour lancer un plan de réforme globale des œuvres universitaires illustrent une vision ambitieuse qui tend à investir dans les étudiants, en tant que ressource importante sur laquelle l'Algérie peut compter. L'Algérie mise sur les jeunes énergies estudiantines pour aller de l'avant vers de nouveaux horizons de développement et de prospérité plus vastes, comme ce fut le cas, un certain 19 mai 1956, lorsque des étudiants d'universités et de lycées avaient décidé de lancer une grève des cours et des examens, en réponse à l'appel du Front de libération nationale (FLN), ayant constitué un tournant décisif dans le cours de la glorieuse Révolution de libération. Cet évènement marquant de l'histoire de la Mémoire nationale demeurera une lanterne qui éclairera la voie des générations actuelles et futures, dans leur marche pour élever le rang de notre pays dans le concert des nations, tel que souligné par le président de la République lorsqu'il a appelé à la nécessité de tirer les enseignements "de notre glorieuse histoire, en reconnaissance des sacrifices de nos prédécesseurs". Et en guise de réaffirmation de l'importance qu’il accorde aux jeunes et aux étudiants, le président de la République s’est engagé à ne prendre aucune décision les concernant "sans leur participation et l'approbation du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ)", ce qui témoigne de son attachement à la mise en œuvre de cet engagement. Aussi, et conformément à la vision réformatrice de l'Université algérienne, le président de la République a exprimé son souhait de voir les Ecoles nationales supérieures, "uniques en leur genre en Afrique et dans le monde arabe, amorcer un nouveau départ". C’est dans cette optique que l’inauguration du Pôle scientifique et technologique Chahid Abdelhafid-Ihaddaden dans la ville nouvelle de Sidi Abdallah, a eu lieu, renforçant ainsi le réseau des écoles nationales supérieures, par la création de cinq (5) écoles supérieures assurant la formation dans diverses spécialités scientifiques de précision, notamment les mathématiques, la cybersécurité et l’intelligence artificielle. Partant, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a lancé, en mars dernier, la première édition du "Prix du président de la République du chercheur innovant", destiné aux enseignants-chercheurs et aux étudiants, dont les travaux se distinguent par leur originalité et leur impact scientifique et économique". Compte tenu de l'importance que revêt la recherche scientifique dans l'Algérie nouvelle et victorieuse, en tant que priorité, ce secteur a bénéficié d'investissements et d’un financement important. Le budget qui lui a été alloué au cours de l'année 2024 s'est élevé à 18 milliards DA, contre près de huit (8) milliards DA, consacrés en 2020, ce qui représente une augmentation de plus de 112%. Ce budget a également connu une autre augmentation en 2025, de 10 % par rapport à l'année précédente, pour atteindre 20 milliards DA. De ce fait, cette année universitaire a vu la création d'un écosystème entrepreneurial comprenant 117 incubateurs d'entreprises pour accompagner les porteurs d'idées innovantes, et 107 centres de développement de l'entrepreneuriat (CDE), qui s'ajoutent aux efforts déployés pour la transition des établissements universitaires vers les universités de quatrième génération. Dans le cadre de la solidarité avec les pays amis et frères, l'université algérienne incarne, depuis l'indépendance, les principes de solidarité et de fraternité avec les différents pays africains. C'est ce qu'a affirmé le président de la République l'année dernière, lors de sa participation à Nouakchott (Mauritanie) à la Conférence continentale sur l'éducation, la jeunesse et l'employabilité, en déclarant: "Partant de l'authenticité de sa politique extérieure reposant sur la priorité accordée à la solidarité africaine, l'Algérie n'a ménagé aucun effort pour contribuer au développement de l'éducation, de l'enseignement et de la formation dans notre continent, accueillant des étudiants de différents pays africains frères dans ses universités, instituts de formation et centres d'apprentissage". A ce propos, le président de la République avait annoncé que le nombre d'étudiants africains inscrits dans les universités algériennes en 2024 avoisinait les 6.000 étudiants. Dans ce cadre, l'Algérie consacre annuellement 2.000 bourses d'études dans l'enseignement supérieur et 500 bourses dans la formation professionnelle au profit des étudiants africains, sachant que plus de 65.000 jeunes étudiants africains ont bénéficié, depuis l'indépendance de l'Algérie, d'opportunités d'enseignement et de formation dans diverses spécialités, au sein des instituts et universités algériens. S'agissant du renforcement de la visibilité de l'université algérienne, des milliers d'étudiants étrangers ont rejoint les établissements universitaires algériens durant l'année universitaire en cours, grâce à l'initiative "Study In Algeria", qui vise à faire de l'université algérienne une destination privilégiée pour les étudiants des pays africains, arabes et asiatiques.
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Statuts et régimes indemnitaires des professionnels de la santé: la commission centrale du ministère de la Santé reçoit les propositions des syndicats

ALGER - La commission centrale du ministère de la Santé, chargée d'examiner les dysfonctionnements et les lacunes relevés dans les statuts particuliers et les régimes indemnitaires des professionnels de la santé, a reçu l'ensemble des propositions et observations émanant des différents syndicats et corps relevant du secteur, à l'issue d'une série de rencontres tenues par le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi avec les partenaires sociaux, indique, dimanche, un communiqué du ministère. "Conformément au principe de dialogue et de consensus autour des différents points discutés concernant les statuts particuliers et les régimes indemnitaires, toutes les observations ont été minutieusement examinées avec la participation d'experts de la Direction générale de la fonction publique, selon les orientations du ministre de la Santé visant à prendre en compte l'ensemble des remarques et à œuvrer à trouver les solutions et modifications nécessaires susceptibles d'améliorer les conditions socioprofessionnelles des travailleurs du secteur", précise le communiqué. L'examen a porté sur plusieurs axes fondamentaux, dont notamment "la carrière professionnelle, en mettant l'accent sur la facilitation de la promotion dans la grille des fonctions pour certains corps, et l'adaptation du rythme de promotion pour d'autres, en fonction de la nature des missions et des formations spécialisées". Concernant les postes supérieurs, "il a été proposé de réexaminer les demandes relatives à ces postes pour certains corps, en ce qui concerne les conditions de nomination, le nombre de postes et leur classification, en sus de la révision des indemnités y afférentes". Quant aux régimes indemnitaires, il sera procédé à l'examen de la possibilité d'officialiser certaines primes et indemnités, notamment celles liées à des activités ou à des postes nouvellement créés", selon la même source. S’agissant de la "sécurité professionnelle", il sera proposé "une série de mesures organisationnelles et juridiques garantissant la protection professionnelle, psychologique et morale des personnels du secteur contre diverses formes d’agressions et de harcèlement dans l’exercice de leurs fonctions au sein des établissements de santé et des structures administratives, tout en assurant un environnement de travail sûr et motivant". Pour le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts en vue de parvenir à des solutions adéquates, tout en maintenant les canaux de dialogue ouverts et en prenant toutes les mesures nécessaires permettant aux fonctionnaires du secteur de bénéficier d'augmentations salariales". "Toutes les nouvelles propositions seront soumises aux services compétents pour avis et pour valider ce qui peut être introduit comme première mesure, avant la fin du mois de juin prochain. La mouture finale sera ensuite présentée aux organismes habilités pour examen". Le ministre a mis en exergue l’importance de "saisir cette opportunité pour instaurer des statuts particuliers à la hauteur des énormes sacrifices consentis par les professionnels du secteur", saluant, par la même, "leur engagement constant au service et à la protection de la santé des citoyens", conclut le communiqué.