ORAN - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Kamel Baddari a souligné, jeudi à Oran, que l'université algérienne travaille à relever un défi majeur : faire de l'Algérie un pays compétitif grâce à ses technologies, ses techniques et ses ingénieurs. Lors de la clôture des activités de l'école d'hiver des logiciels libres "Linux", organisée par l'Université d'Oran 1 "Ahmed Benbella", le ministre a souligné que l'Algérie a "réalisé des progrès importants dans ce domaine pour maîtriser les technologies modernes, ce qui renforcera inévitablement la cybersécurité du pays, l'un des défis que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, souligne toujours comme essentiel à relever", tout en insistant sur l'importance de cette formation pour faire face aux menaces cybernétiques et en soulignant le rôle vital que joue la cybersécurité dans le succès de la transformation numérique de l'Algérie. M. Baddari a ajouté qu'il était crucial de maîtriser les technologies modernes et de les exploiter pour développer et diversifier l'économie, afin de la rendre compétitive par rapport aux autres économies, en rappelant que "les engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans ce domaine incluent le renforcement des parcours de formation, le développement des technologies de l'information et de la communication, ainsi que le soutien à l'innovation numérique et à l'intelligence artificielle". Le ministre a également souligné "l'importance de renforcer le rôle économique des universités en accompagnant les projets et les innovations de leurs étudiants, dont les idées représentent une valeur ajoutée pour l'économie", précisant que "l'Etat s'engage à les soutenir et à surmonter les obstacles pour transformer leurs idées en startups et micro-entreprises, et à travailler également à la transformation de leurs projets en produits pouvant être commercialisés localement et sur le plan national, contribuant ainsi au développement de l'économie nationale". Il a rappelé que les universités algériennes "sont un réservoir d'idées innovantes et de projets de startups, et qu'elles ont des expériences significatives dans ce domaine, participant activement au développement des secteurs économiques, tout comme les grandes entreprises". A cette occasion, des certificats de participation ont été remis à 70 étudiants en troisième cycle ayant participé à l'école d'hiver des logiciels libres et ouverts, organisée pendant cinq jours par la Commission nationale des logiciels libres et ouverts, en coordination avec le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'Université d'Oran 1. D’autre part, trois décisions ont été remises pour la création de bureaux à l'Université d'Oran 1 en faveur des étudiants porteurs de projets de startups prêtes à produire, afin de commencer à finaliser le processus de production. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a également visité les stands d'une exposition dédiée aux entreprises innovantes et aux startups portant le label "Projet Innovant" des différents établissements de la ville universitaire d'Oran.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Seddoud Dehia)
ORAN - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a souligné, jeudi à Oran, que le processus de numérisation dans le secteur de l'enseignement supérieur "commence à porter ses fruits en termes d'efficacité, de rapidité et de simplification des procédures". Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite d'inspection dans certaines infrastructures de l'Université d'Oran 1 Ahmed-Ben Bella, notamment la Bibliothèque centrale, devenue la première bibliothèque 100% numérique, le ministre a souligné que "la numérisation des établissements universitaires est devenue une réalité et commence à donner ses fruits, concrétisant son principe général de simplification et d'efficacité". Il a ajouté que cette bibliothèque permet, désormais, l'accès et l'utilisation des documents et des livres qu'elle contient de manière numérique grâce à une puce intégrée dans chaque document ou livre, permettant aux étudiants et aux utilisateurs de rechercher et d'emprunter les documents rapidement, simplement et de manière réglementée. "Cette expérience pilote sera généralisée à l'ensemble des bibliothèques universitaires nationales, avant le 30 mars prochain", a annoncé M. Baddari. Le ministre a également visité le Centre de développement de l'entrepreneuriat et l'incubateur d'entreprises de l'Université d'Oran 1, soulignant l'importance de faire de l'Université une locomotive du développement local et national. Auparavant, M. Baddari a inauguré l'Institut de criminologie affilié au même établissement universitaire, le premier du genre au niveau national, arabe et africain. Cet institut accueille environ 620 étudiants en première année et 120 étudiants en master, spécialisés en droit pénal, sciences criminelles et criminologie, de différentes wilayas du pays. Ce nouvel Institut proposera des études spécialisées sur le crime, ses causes, la prévention, l'investigation, la collecte de preuves, ainsi que l'accompagnement des victimes. Il offre plusieurs spécialités, telles que la médecine légale, le droit de la procédure pénale, la biologie, les cybercrimes, les crimes financiers et bien d'autres, indique-t-on. Par ailleurs, le ministre a inspecté le projet de l'Unité de recherche en chimie verte au complexe Abdelmalek-Mortad relevant de l'Université d'Oran 1, dans la commune de Bir El-Djir. Il a insisté sur l'importance d'exploiter ces infrastructures, non seulement pour la recherche scientifique, mais également pour leur apporter une valeur ajoutée à l'économie locale et nationale. Le ministre poursuivra sa visite à Oran avec, dans l'après-midi, l'inspection d'une exposition dédiée aux startups labellisées "projets innovants", ainsi que la clôture des activités de l'école d'hiver sur les logiciels libres "Linux", organisée à l'Université Ahmed-Ben Bella.
ALGER - Un timbre-poste dédié à la cinquième édition du prix du président de la République pour la littérature et la langue amazighes a été émis, dimanche, dans le cadre de la célébration du Nouvel An amazigh (Yennayer 2975), indique un communiqué du ministère de la Poste et des Télécommunications. Dans le cadre de la célébration du nouvel An amazigh (Yennayer 2975), un timbre-poste consacré à la cinquième édition du prix du président de la République pour la littérature et la langue amazighes a été émis dimanche, précise le communiqué, rappelant que ce prix avait été créé en 2020 en vertu du décret présidentiel 20-228 du 19 août 2020, à l'effet de "mettre en valeur les œuvres littéraires et intellectuelles produites en langue amazighe en Algérie". Ledit prix concerne les catégories de : "la linguistique, la littérature d'expression amazighe ou traduite vers le tamazight, les recherches sur le patrimoine culturel amazigh immatériel et les recherches scientifiques, technologiques et numériques", ajoute le communiqué. En effet, "le timbre-poste dépasse ce simple rôle de timbrage, étant un moyen à même d'illustrer l'histoire de la patrie, de valoriser son identité et de préserver son patrimoine, sa culture, sa nature, ses ressources, son économie et tous les aspects sociaux", souligne la même source. Cette émission "intervient pour braquer la lumière sur l'importance de ce Prix dans la promotion de l'innovation en tamazight et la valorisation du riche patrimoine civilisationnel national, s'ajoutant aux nombreuses émissions portant sur l'identité amazighe ou encore celles mettant en avant le patrimoine culturel amazigh dont les bijoux, la poterie, les sites archéologiques, les tenues vestimentaires et les plats traditionnels".
ALGER - En 2024, l'Algérie a fait du parachèvement du processus de transformation numérique un enjeu majeur pour moderniser les administrations et les services publics, instaurer la transparence et améliorer les performances à travers la numérisation de tous les services. Afin de concrétiser cette démarche, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a insisté à maintes occasions sur l'impérative généralisation de la numérisation à tous les secteurs gouvernementaux, sous la supervision du Haut-commissariat à la numérisation, ordonnant, pour ce faire, la présentation de rapports d'étape sur l'état d'avancement du processus de numérisation et l'accélération de son parachèvement au vu de son importance dans le développement de l'action gouvernementale. A cet égard, le Haut-commissariat à la numérisation a posé les bases de la stratégie nationale de transformation numérique dans le but de changer de mode de gestion, d'instaurer la transparence et de lutter contre la bureaucratie et la corruption. Cette stratégie repose sur deux principaux piliers : la loi sur la numérisation, qui devrait lever les entraves et combler les lacunes existantes, et la sécurité informatique et la cybersécurité. Pour mettre en place l'infrastructure nécessaire au déploiement de cette stratégie, le Haut-commissariat à la numérisation a signé, en avril dernier, avec Huawei Consortium, un accord portant réalisation du Centre national algérien des services numériques (Data Center). A ce propos, la Haut-commissaire à la numérisation, Mme Meriem Benmouloud, a indiqué que "ce Data Center a vocation à réaliser la souveraineté numérique, à domicilier les données nationales, à élaborer une base de données nationale et à assurer la coordination entre les différents départements ministériels". Les réseaux de communication étant indispensables pour réaliser la transformation numérique, le ministère de la Poste et des Télécommunications a franchi des pas importants en matière d'infrastructures de connexion, avec le déploiement de 200.000 km de fibre optique, la connexion de près de 6 millions de foyers à l'internet fixe, l'augmentation du débit local à 10,8 mégabits par seconde et le renforcement de sa capacité de bande passante internationale à 9,8 térabits par seconde. Dans ce cadre, le secteur du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale a vu la mise en place d'une infrastructure numérique comprenant 12 data centers et un réseau national, avec le développement de 67 systèmes d'information et de 48 interfaces électroniques, dont 24 dédiées à la coordination avec les différents secteurs, et l'intégration de 86 services électroniques spécifiques au secteur dans le Portail gouvernemental des services publics. Dans le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la numérisation a touché les domaines pédagogique et des services, avec la création de 60 plateformes numériques et la généralisation du progiciel de gestion intégré PROGRES. La numérisation a contribué à la rationalisation des dépenses dans le secteur et à l'amélioration des œuvres universitaires. Dans le secteur de l'Education nationale, le processus de numérisation a touché toutes les opérations liées à la scolarisation, à la formation et au recrutement. Le secteur des Finances a, pour sa part, réalisé des résultats substantiels dans le processus de transformation numérique, notamment en ce qui concerne la numérisation des services financiers et bancaires et l'encouragement de l'innovation. De son côté, le secteur de la Santé a été doté d'une plateforme numérique dédiée à la gestion et à l'organisation de l'ensemble des services des urgences médicales au niveau national, avec la digitalisation du parcours de soins pour parvenir, in fine, à l'utilisation du dossier électronique du patient. De plus, un bond qualitatif a été réalisé par le ministère de la Justice en matière d'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC), dans le cadre de la modernisation des services judiciaires au profit des citoyens, des justiciables et des auxiliaires de justice. Le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire s'emploie, lui aussi, à mettre en place un plan sectoriel de transformation numérique pour la période 2025-2026, reposant sur la numérisation des procédures au profit des citoyens et l'optimisation de la gestion de la chose publique.
ALGER - L'entreprise "Algérie Poste" a émis un timbre-poste dédié aux jeunes qui représentent l'avenir du pays, a indiqué, jeudi, un communiqué de l'entreprise. L'entreprise "Algérie poste" a émis un timbre-poste spécial pour "rendre hommage à la jeunesse ambitieuse qui représente l'avenir du pays", précise la même source. La démarche d'Algérie Poste", en tant qu'"entreprise citoyenne", "s'inscrit dans le cadre du soutien aux créativités et ambitions des jeunes", conclut le communiqué.
ALGER - L'impact de l'intelligence artificielle (IA) sur le journalisme et les médias en vue d'améliorer la production du contenu a été abordé lors d'une conférence-formation au siège de l'Agence Algérie Presse Service (APS) tenue jeudi à Alger. Intitulée "L'intelligence artificielle au service de l'information: Enjeux et perspectives", cette rencontre a exploré les multiples facettes de l'IA dans le journalisme et mis en lumière les opportunités qu'offre cette technologie pour améliorer la production d'information. Elle s'inscrit dans le planning de formation dédié aux effectifs de l'APS et dans le but d'inculquer la culture de l'IA dans les pratiques de développement des métiers de l'agence. Au cours du débat, M. Djalal Bouabdellah, expert en transformation digitale et cybersécurité, a notamment identifié l'automatisation de certaines tâches journalistiques comme un atout majeur, permettant aux journalistes de se concentrer sur des enquêtes plus approfondies et des analyses critiques. Le conférencier a insisté sur l'importance d'investir dans les infrastructures nécessaires pour exploiter pleinement les opportunités offertes par l'IA, mettant l'accent sur la nécessité de mener des campagnes de sensibilisation contre les fake news et la désinformation générées par cette technologie. M. Bouabdellah a soutenu, par ailleurs, que l'IA a la capacité d'automatiser des tâches et analyser de grandes quantités de données, mais elle ne peut remplacer le journaliste en matière de créativité et de réflexion. Il a souligné que l'IA doit être, ainsi, perçue comme un outil complémentaire, enrichissant le travail des journalistes et favorisant une collaboration entre technologie et intuition humaine pour garantir une information de qualité. L'expert a également recommandé la mise en place d'une intelligence artificielle propre, à même de préserver la souveraineté dans ce domaine, appelant à encourager la création d'outils locaux dédiés à l'IA et à établir de meilleures pratiques pour garantir une utilisation responsable et transparente de cette technologie. M. Bouabdellah a évoqué, en outre, la nécessité de sensibiliser les professionnels des médias aux questions éthiques liées à l'utilisation de l'IA, estimant que l'intégration de l'intelligence artificielle dans le journalisme soulève des préoccupations importantes, notamment en ce qui concerne la transparence des algorithmes, la protection des données personnelles et la responsabilité des contenus générés. A cet égard, il a suggéré de dispenser des formations aux professionnels des médias pour mieux comprendre le fonctionnement de cette technologie, pour une utilisation responsable et bénéfique de l'IA. Le débat a aussi exploré des applications concrètes de l'IA dans le journalisme, telles que des outils d'analyse de données et de vérification des faits. Ces technologies peuvent non seulement automatiser certaines tâches, mais aussi enrichir le contenu en fournissant des analyses approfondies et des perspectives nouvelles sur des sujets d'actualité, a expliqué M. Bouabdellah.
ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a inauguré, lundi à Baba Hassen (Alger), une usine de conception de puces électroniques relevant du Centre de développement des technologies avancées (CDTA). S'exprimant à la presse, M. Baddari a indiqué que cette inauguration s'inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'action sectoriel (2024-2029) issu de la vision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour faire de l'Université un des leviers de l'économie innovante tout en renforçant rôle économique. Il a ajouté que cette usine qui "produira sa première puce mars prochain et qui est en mesure de concevoir des puces électroniques par différentes technologies, dont la technologie 65 nanomètres", est la première du genre en Algérie et maîtrisera la conception et la fabrication des puces électroniques à l'avenir. Le ministre a également visité l'incubateur qui accompagnera la création de 25 startups activant dans le domaine des technologies avancées, dont des entreprises spécialisées dans les détecteurs d'incendie et les détecteurs de zones de boue au niveau des barrages. M. Baddari a également écouté des présentations sur des projets proposés par cinq filiales spécialisées dans les technologies de l'information et de la communication (TIC), telles que la filiale de fabrication de systèmes de capteurs. Aussi, le ministre s'est enquis de certains prototypes technologiques réalisés par ce Centre qui cumule plus de 40 ans d'expérience dans divers domaines technologiques, notamment la "robotique", "l'ingénierie des systèmes et le multimédia", et "la microélectronique et l'optique".
ALGER - Le ministre de l'Education nationale, Mohammed Seghir Sadaoui a salué, jeudi, l'approbation par le Conseil des ministres des statuts particuliers et du régime indemnitaire des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l'Education nationale, qualifiant d'"historique" cette décision qui témoigne de la considération que porte le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à l'éducateur. Dans un entretien accordé a la Télévision publique algérienne, le ministre de l'Education a exprimé, au nom de la famille éducative, sa profonde gratitude au Président de la République pour la considération qui lui a accordée, à travers l'approbation par le Conseil des ministres des statuts particuliers et du régime indemnitaire. Cet acquis historique "témoigne de la considération que porte le Président de la République à l'éducateur et à son rôle noble dans l'éducation des générations et l'ancrage des fondements de la société algérienne", a-t-il dit. Ces statuts garantissent le droit à une retraite "optionnelle", cinq (05) ans avant l'âge légal, la profession d'enseignant étant "épuisante". Le statut particulier "met en valeur les qualifications acquises lors du recrutement, de l'intégration et tout au long de la carrière", précise-t-il. Il valorise également l'expérience professionnelle des membres de la famille éducative dans les nouveaux corps, et encourage le perfectionnement des compétences par la formation, l'expérience et l'obtention de diplômes, ajoute le premier responsable du secteur. Les statuts particuliers "prévoient de nouveaux grades pour les corps des fonctionnaires de l'enseignement, de l'éducation, de l'orientation et du conseil scolaire et professionnel, des laboratoires, de la restauration scolaire, des services économiques, de l'administration des établissements de l'éducation et de l'enseignement, ainsi que ceux de l'inspection. Le texte de loi garantit également "la régularisation de la situation des fonctionnaires de l'encadrement pédagogique à travers la création de nouveaux grades pour leur classification et la définition des missions qui leur sont confiées. Parmi les nouveaux grades, figure celui d'enseignant "distingué", crée en faveur des professeurs déployant des efforts supplémentaires et obtenant des diplômes.
ALGER - La "Plateforme nationale du système de veille et d'alerte pour l'approvisionnement en produits pharmaceutiques", visant à fournir une vue d'ensemble claire du marché des médicaments afin de garantir leur disponibilité et de réguler le marché, a été présentée lors d'une réunion tenue entre le ministère de l'Industrie et de la Production Pharmaceutique et le Haut-Commissariat à la numérisation, indique vendredi un communiqué conjoint du ministère de l'Industrie et du Haut-Commissariat à la numérisation. Dans le cadre de la coopération et de la concertation avec les secteurs ministériels pour réaliser une transformation numérique globale, le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, la ministre, et Haut-commissaire à la numérisation, Meriem Benmouloud, et le ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie, chargé de la Production pharmaceutique, Fouad Hadji, ont présidé, jeudi, au siège du Haut-Commissariat à la numérisation, une réunion consacrée à l'examen de plusieurs projets de numérisation liés aux secteurs industriels et de la production pharmaceutique, au cours de laquelle la "Plateforme nationale du système de veille et d'alerte pour l'approvisionnement en produits pharmaceutiques" a été présentée. Développée par le Haut-Commissariat à la numérisation en faveur du ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, en collaboration avec le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, le ministère de la Santé, le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, ainsi que la Direction Générale des Douanes (DGD), cette plateforme numérique vise à "fournir une vue d'ensemble claire et précise du marché des médicaments afin de garantir leur disponibilité et de réguler le marché", précise le communiqué. Lors de cette réunion, il a été procédé à l'examen et à l'enrichissement de plusieurs aspects de cette plateforme testée pendant 10 jours avant son entrée en service. Les deux parties ont également évoqué la nécessité "d'étendre cette expérience au secteur des industries alimentaires stratégiques de large consommation et à d'autres sujets stratégiques". La rencontre a également permis d'évoquer les "moyens de coopération pour accélérer la numérisation du secteur industriel et de la production pharmaceutique, en exploitant de manière optimale les compétences humaines et matérielles des deux secteurs". Aussi, il a été procédé à l'installation d'un groupe de travail composé de cadres des deux secteurs, "chargé de mettre en œuvre la feuille de route du secteur industriel, comme convenu lors des ateliers dédiés à l'élaboration du plan national pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de transformation numérique à court terme 2025-2026", selon la même source.
ALGER - Le ministre de la Poste et des Télécommunications, M. Sid Ali Zerrouki, a visité samedi la 32e édition de la Foire de la production algérienne (FPA), organisée, au Palais des expositions des Pins-maritimes à Alger, a indiqué un communiqué du ministère. Lors de cette visite, le ministre s'est enquis de la participation des entreprises activant dans le domaine des technologies de l'information de la communication (TIC) à la FPA, indique la même source. A cette occasion le ministre de la Poste et des Télécommunications, a souligné le "le rôle à jouer par le secteur en tant que pilier de développement économique et de promotion du produit national".