ALGER - Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh a inauguré, samedi à Sidi Abdallah (Ouest d'Alger), l'Ecole supérieure de management des travaux publics (ESMTP). La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence de membres du parlement, de cadres du secteurs, ainsi que du chargé d'affaires de l'ambassade de la République populaire de Chine à Alger, Zhao Pingsheng. Cet établissement est dédié à la formation en management d'administration, d'entreprises et de projets, des cadres du secteur relevant de l'administration centrale, des laboratoires, ainsi que des entreprises intervenant dans la réalisation des grands projets d'infrastructures de travaux publics et de transport (aéroport, voie ferrée), selon les explications fournies. L'Ecole assure une formation qui permet aux cadres du secteur de s'adapter aux exigences normatives, environnementales et aux nouvelles technologies utilisées dans le secteur. D'une capacité de 350 places pédagogiques extensibles, l'ESMTP, qui s'étend sur une superficie totale de 44.000m2, a été réalisée par un groupe chinois de construction. Elle comprend plusieurs structures, dont le bloc pédagogique comprenant 27 salles de cours, une bibliothèque, un amphithéâtre et 4 salles de conférences. L'Ecole dispose également d'un bâtiment d'administration et de gestion comprenant divers bureaux, salles de sports, locaux techniques, et un pavillon d'hébergement des cadres de 144 chambres.
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Salah Harireche)
ORAN - Le Service de Chirurgie Maxillo-Faciale Plastique et Esthétique de l’EHU "1er novembre 1954 " d’Oran organise, du 11 au 13 décembre en cours, le 2ème congrès international de chirurgie maxillo-faciale, a-t-on appris auprès de son chef de service Karim Hirache. Cet évènement est organisé en partenariat avec l'Association Algérienne de Chirurgie Cranio-Maxillo-Faciale Plastique et Esthétique et l'association "Ibtissama wa amel", a-t-il précisé, ajoutant que des experts en chirurgie maxillo-faciale de plusieurs pays, comme l’Equateur, la République de Corée, l’Espagne, l’Italie et la France participeront à ce rendez-vous médical. L’Afrique sera, par ailleurs, l’invité d’honneur de ce congrès, avec la participation de 15 pays africains, selon le Pr Hireche, qui a souligné que pas moins de 270 chirurgiens spécialisés en chirurgie maxillo-faciale, chirurgie pédiatrique, chirurgie esthétique et chirurgie orthopédique prennent part à cette rencontre. Plusieurs sujets seront abordés, au cours de cette rencontre scientifique, organisée sous le thème "techniques innovantes et nouveaux pro cédés en chirurgie maxillo-faciale", comme la microchirurgie, la chirurgie robotique, le laser et l’épithèse en chirurgie maxillo-faciale. "Il s’agit également d’aborder les avancées en matière de traitement du cancer du visage et les nouvelles techniques réparatrices après l’ablation d’un cancer du visage", a-t-on précisé de même source. Des ateliers adressés aux médecins généralistes et aux paramédicaux sont au également au programme de ce congrès, comme les soins postopératoires pour les personnes opérées et les dernières avancées dans ce domaine.
ALGER - Le ministère de la santé, en coordination avec le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA), a organisé, mercredi, à l'Institut national de santé publique (UNSP), une journée d'information au profit des médias sur la mise en œuvre des engagements de la Conférence internationale pour la population et le développement (CIPD) tenue à Nairobi en novembre 2019. L'engagement et l'accompagnement des médias dans la réalisation des objectifs escomptés dans le domaine de la population et du développement ont été soulignés lors de cette journée d'information qui intervient en concrétisation du programme du Gouvernement et des orientations du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, selon le communiqué du ministère. L'engagement et l'accompagnement des médias dans la réalisation des objectifs escomptés dans le domaine de la population et du développement ont été soulignés lors de cette journée d'information qui intervient en concrétisation du programme du Gouvernement et des orientations du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, selon le communiqué du ministère. La rencontre a, par ailleurs, permis de passer en revue les réalisations accomplies et les progrès réalisés pour réduire le taux de mortalité maternelle et améliorer la qualité des services de santé reproductive, y compris la prise en charge des femmes victimes de violence. Les médias, en tant que principaux partenaires dans les actions de sensibilisation, ont été informés, lors de cette rencontre, des résultats importants obtenus depuis la tenue du Sommet de Nairobi, et ce grâce à la mise en conformité des législations et des politiques nationales dans le domaine de la protection de la santé de la mère et de l'enfant, ajoute la même source. La loi sur la santé stipule que l'Etat "assure la gratuité des soins et en garantit l'accès au niveau des établissements sanitaires à tous les citoyens sans discrimination" (Article 13). Cette loi consacre, également, un chapitre entier à la protection de la santé maternelle et infantile (Article 15)". Les programmes de lutte contre la mortalité maternelle et infantile, constituent une priorité de santé publique. Ils sont mis en oeuvre par les structures et les établissements de la santé. (Article 70), de même que la planification familiale constitue une priorité de santé publique (Article 71) outre la mise en place des moyens appropriés pour assurer le suivi périodique et obligatoire de la grossesse (Article 73), ajoute le communiqué. Lors des travaux de cette journée d'information, les représentants des différents médias présents ont pris connaissance "des défis à relever pour la mise en œuvre des objectifs escomptés du Sommet de Nairobi, notamment "les trois zéros": zéro décès maternel, zéro besoin non satisfait en mati ère de planification familiale et zéro violence contre les femmes", indique le communiqué du ministère. Pour rappel, deux rencontres ont été organisées au profit des médias sur les engagements de l'Algérie au Sommet de Nairobi. La première tenue le 15 septembre 2022 a été consacrée à l'engagement 1.1 pour réduire le taux de mortalité maternelle et infantile, et la seconde tenue le 10 novembre 2022 a porté sur l'engagement 1.2 "mettre fin aux besoins non satisfaits en matière d'informations sanitaire, d'éducation et de services de planification familiale".
ALGER - Le ministre de l'Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui a insisté, samedi à Alger, sur la nécessité d'adopter le dialogue et l'action participative pour améliorer le rendement du secteur et réaliser le développement escompté. Lors d'une rencontre de prise de contact avec des responsables d'organisations syndicales agréées auprès du secteur, le ministre a souligné que "le développement du secteur et la réalisation des objectifs escomptés impliquent d'adopter le dialogue et l'action participative, afin de remédier aux insuffisances, s'il y en a, et de renforcer les points forts". Après avoir souligné que "les portes du ministère sont ouvertes" devant le partenaire social pour contribuer au développement du secteur, il a annoncé "la mise en place d'un programme périodique de contact avec les syndicats pour assurer une coordination continue concernant les questions intéressant le secteur, d'autant que la protection juridique du droit syndical est garantie". Le ministre a saisi l'occasion pour souhaiter "succès et réussite" aux élèves qui s'apprêtent à passer, à partir de mardi prochain, les examens du premier trimestre au titre de l'année scolaire en cours.
ALGER - La Réunion annuelle des Académies africaines des sciences (AMASA 2024) a débuté mardi, au Centre international de conférences (CIC) "Abdelatif Rehal", à Alger, en présence de plusieurs membres du gouvernement. Placé sous le haut patronage du Président de la République, cette rencontre de trois jours, inscrite sous le thème: "Ressources, sciences et technologies pour le développement en Afrique", constitue une opportunité pour discuter de l'évolution des sciences et de leurs applications dans les domaines social, économique et industriel. Elle représente, également, un cadre consultatif pour faire face aux défis auxquels sont confrontées les sociétés africaines afin d'atteindre un développement durable, a-t-on indiqué auprès de l'Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST) qui accueille l'AMASA 2024, simultanément avec la tenue de l'Assemblée générale du Réseau des Académies africaines des sciences (NASAC). Parmi les principaux axes qui seront abordés par les experts, figurent le renforcement de l'utilisation des outils technologiques modernes et de haute qualité dans la recherche, l'intégration des dernières avancées en sciences mathématiques et numériques et la mise en place de stratégies prévisionnelles et préventives pour réduire les impacts des différentes catastrophes naturelles sur l'environnement et la santé. Il s'agit aussi d'"évaluer, renforcer et mobiliser" des compétences scientifiques et technologiques de haute qualité et les investir pour accélérer le développement en Afrique. La rencontre permettra, en outre, d'échanger les idées, de discuter de futures collaborations et de formuler des recommandations pour le développement de la santé, des sciences fondamentales et de leurs applications au profit du bien-être humain. L'AMASA 2024 verra, pour la première fois, l'octroi du "Prix du monde africain" visant à motiver les chercheurs exceptionnels au sein du continent, en sus de l'adoption de la politique "zéro papier" pour préserver l'environnement. Dans le cadre du soutien à la cause palestinienne, centrale pour l'Algérie, "la participation du président de l'Académie palestinienne à cette réunion constituera une sorte de solidarité des Académies africaines avec les étudiants et chercheurs palestiniens".
ALGER - Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a présidé, mardi à Alger, la clôture des travaux du 8e colloque international de l'Association algérienne de pharmacie hospitalière et oncologique (SAPHO). Dans son allocution à cette occasion, M. Saihi a affirmé "l'importance de ces rencontres scientifiques de haut niveau, à l'instar de celle d'aujourd'hui, qui traitent des préoccupations et problématiques scientifiques nécessitant étude et réflexion pour proposer des solutions adaptées aux récentes évolutions". Le ministre a, par là même, rappelé que "la pharmacie en général, et la pharmacie hospitalière en particulier, occupe une place de plus en plus prépondérante, ce qui dénote une valorisation de cette spécialité dans le domaine scientifique", saluant les thématiques abordées lors de ce congrès, "devenues cruciales, comme la numérisation". De plus, il a réaffirmé que le ministère de la Santé "s'est engagé à concrétiser la numérisation dans son plan d'action, conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans une démarche proactive visant sa généralisation à l'ensemble des établissements de santé et domaines concernés". Et de souligner "le rôle primordial de la numérisation, notamment au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), où cette opération est devenue plus que nécessaire", précisant dans ce cadre que "plus de 56% du budget de cet établissement, soit 88 milliards DA, est consacré à la lutte contre le cancer". Abordant la question de la réforme budgétaire, M. Saihi a indiqué que le ministère de la Santé "opte actuellement pour un budget-programme axé sur les résultats plutôt que sur les objectifs", ajoutant que le secteur "œuvre à opérer un changement pour une utilisation optimale des ressources disponibles afin de répondre aux besoins de la gestion publique". Parmi les recommandations formulées lors de ce colloque qui a réuni, trois jours durant, des experts nationaux et internationaux, figurent "la numérisation des pharmacies hospitalières et le bon usage des antibiotiques pour lutter contre les bactéries résistantes". Les experts ont, en outre, souligné "la nécessité de numériser l'ensemble des hôpitaux et de permettre aux pharmaciens de participer à la plateforme de la PCH", qui a également mis en place une plateforme numérique dédiée à la surveillance des pénuries de médicaments essentiels au sein des établissements publics hospitaliers (EPH).
ALGER- Algérie Poste a indiqué dimanche que le dernier délai des inscriptions à la première édition de son chalenge national "Hackathon Innovpost", dédié à l'innovation technologique dans le secteur, est prévu lundi. Lancé le 7 novembre dernier sous le thème "Vers une poste connectée et innovante", ce challenge qui se déroulera du 30 novembre au 1er décembre 2024, vise à réunir étudiants et startups "pour développer des solutions innovantes modernisant les services postaux", précise Algérie Poste dans un communiqué. Cet événement s'inscrit "dans la stratégie de transformation numérique d'Algérie Poste et de valorisation des talents locaux, visant à renforcer la culture de l'innovation de l'entreprise, en mettant en avant l'importance des nouvelles technologies dans le développement économique et industriel du pays". "Les participants sélectionnés auront l'opportunité de remporter des prix de valeurs tout en contribuant à l'avenir numérique des services postaux algériens", souligne Algérie Poste.