ALGER - Les demandes d'inscription exceptionnelle en première année primaire au titre de l'année scolaire 2024-2025 seront ouvertes du 27 août au 8 septembre 2024 exclusivement via l'espace dédié aux parents sur le système d'information du secteur de l'éducation, a annoncé dimanche le ministère de l'Education nationale dans un communiqué. "Dans le cadre de la mise en œuvre des opérations liées à la rentrée scolaire 2024-2025 et conformément aux dispositions de l'article 12 de la loi 08-04 du 23 janvier 2008 portant loi d'orientation sur l'éducation nationale, le ministère de l'Education nationale annonce que les demandes d'inscription exceptionnelle en première année primaire au titre de l'année scolaire 2024-2025 seront ouvertes de mardi 27 août à dimanche 8 septembre 2024, exclusivement via l'espace dédié aux parents sur le système d'information du secteur de l'éducation nationale", lit-on dans le communiqué. "Les demandes d'inscription exceptionnelle en première année primaire pour les enfants nés entre le 1er janvier et le 31 mars 2019 sont déposées via le lien : https://awlyaa.education.dz , a précisé le ministère. Le système d'information du secteur de l'éducation permet aux parents de "choisir une seule école parmi celles disposant de places pédagogiques en première année primaire", selon le communiqué, qui précise que "les demandes d'inscription exceptionnelle en première année primaire sont traitées par le système selon deux critères : les places pédagogiques disponibles et la date de naissance". "L'inscription exceptionnelle est effectuée dans les écoles primaires comptant en moyenne moins de 34 élèves par groupe", a souligné le ministère, ajoutant que "les listes des enfants admis à l'inscription seront affichées au niveau des écoles primaires concernées, le samedi 14 septembre 2024, et via l'espace dédié aux parents, le jour même". Les enfants admis et inscrits doivent rejoindre l'école le jour de la rentrée scolaire 2024-2025, sachant que "tout enfant qui ne rejoint pas son école au plus tard le 30 septembre 2024 perd son inscription exceptionnelle et est remplacé par l'enfant suivant sur la liste", a prévenu le document. "Les bénéficiaires d'une inscription exceptionnelle en première année primaire n'ont pas le droit de changer d'école dans la même wilaya pendant l'année scolaire", a ajouté le ministère, précisant que "toute inscription exceptionnelle en première année primaire effectuée en dehors du système d'information du secteur de l'éducation nationale est considérée nulle et non avenue".
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (Nassim Semaoun)
ALGER - Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a annoncé, lundi, dans un communiqué, le lancement de l'opération de vaccination des bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), suite à l'acquisition du premier lot de vaccins. "Dans le cadre des efforts de l'Etat visant à assurer la protection sanitaire de la richesse animale du pays, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a procédé à l'acquisition d'un premier lot de vaccins contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC), le début de l'opération de vaccination étant prévu lundi, 19 août 2024", indique le communiqué. A cet égard, les services vétérinaires à travers le territoire national ont été mobilisés, et toutes les mesures nécessaires pour la mise en œuvre de l'opération de vaccination au niveau des wilayas affectées, ont été prises, selon le ministère. D'après la même source, "l'opération se poursuivra jusqu'à ce que la propagation de cette maladie soit maitrisée et que les animaux sains soient protégés". Pour y faire face, il est recommandé de poursuivre les opérations de nettoyage des écuries et l'élimination régulières des insectes vecteurs de la maladie'', ajoute la même source. La DNC est une maladie virale affectant uniquement les bovins, (n'est pas transmissible aux humains). Elle est transmise entre animaux par des vecteurs (insectes hématophages). Les symptômes de cette pathologie consistent en la fièvre et des nodules de tailles variées sur la peau des animaux.
SETIF- Les participants aux journées nationales de prévention des risques sanitaires liés à l’été, clôturées mercredi à Sétif, ont appelé à généraliser les laboratoires d’analyses sanitaires aux divers bureaux communaux de la santé. Les intervenants durant cette rencontre organisée par l’Institut national e santé publique (INSP) en coordination avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire, le ministère u Commerce et de la Promotion des Exportations, la direction locale de la protection civile et le bureau local du Croissant rouge algérien (CRA) ont préconisé la généralisation des laboratoires d’analyse à tous les bureaux de préservation de la santé des communes pour réduire les risques sanitaires en rapport avec l’été. Les intervenants lors de la seconde et ultime journée de la rencontre réservée à un débat libre entre experts et acteurs du secteur venus de 12 wilayas du pays ont porté l’accent sur le rôle de ces laboratoires à encadrer chacun par un vétérinaire, un médecin, un biologiste et un technicien et les doter des équipements nécessaires et la coordination de leurs actions avec les autres intervenants. Dr. Hassina Hellal, responsable de la rencontre, a indiqué à l’APS que ces journées s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des directives du ministère de l’Intérieur relatives au renforcement des mesures préventives des risques sanitaires liées à l’été et l’évaluation de l’application des orientations des organismes spécialisés. Le programme de cette rencontre régionale de deux jours a porté sur la présentation de 15 communications sur les mesures prises par le ministère de l’Intérieur pour prévenir des risques de l’été, la législation relative aux risques sanitaires, les méthodes de traitement des intoxications alimentaires, les accidents de la route et les noyades par des experts de l’INSP et des ministères de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire et du Commerce et de la Promotion des exportations ainsi que par des universitaires. Un atelier de formation aux premiers secours a été animé à l’occasion par les cadres du Croissant rouge algérien. Cette rencontre fait partie d’une série de rencontres similaires entamées en juin passé au siège du ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire et sera suivie les 24 et 25 juillet par une rencontre sur l’envenimement scorpionique qui regroupera à Djelfa les wilayas du Sud du pays, a-t-on indiqué.
ALGER - Le président de l'Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST), Pr Mohamed Hichem Kara, a annoncé mardi à Alger, l'ouverture des candidatures en qualité de membre à l'Académie, au profit des chercheurs et des savants algériens, de l'intérieur et de l'extérieur de l'Algérie. Lors d'une journée d'information, tenue à la Bibliothèque nationale d'Algérie (BNA), en présence du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, du président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS), Pr Kamel Sanhadji, du Commissaire des Energies renouvelables et à l'efficacité énergétique, Noureddine Yassaa et du président de l'Académie algérienne de la langue arabe (AALA), Cherif Meribai, en plus de représentants de plusieurs instances et établissements officiels, M. Kara a fait savoir que l'inscription "commencera à partir de jeudi 11 juillet jusqu'au 10 septembre prochain" via le site électronique: www.aast.dz. Cet appel à candidatures dans sa première édition visant la sélection de 25 nouveaux membres, intervient après le parachèvement par l'Académie de toutes les étapes et procédures juridiques nécessaires pour sa formation, après son introduction dans la Constitution du pays en tant qu'organe consultatif, et après l'adoption récente de son règlement intérieur et de son organisation administrative, a indiqué l'intervenant. Et d'ajouter que "toutes ces réalisations ont été accomplies grâce aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ayant relancé notre rétablissement après un gel de plusieurs années". Il a affirmé dans ce sens, que "cette reconnaissance en faveur de notre établissement contribuera à la mise en œuvre du programme du président de la République, pour la réalisation de projets visant la diversification de l'économie nationale, tout en tenant compte des développements scientifiques et technologiques, outre la promotion de l'innovation". Rappelant les principes de base et les modalités de vote au sein de l'AAST, le président de l'Académie a précisé que "la candidature en qualité de membre à l'AAST est systématique au poste ouvert. Le choix du nouveau membre se fait conformément à une opération codifiée commençant par la présentation avant de passer aux débats et au vote". Créée en mars 2015 en vertu d'un décret présidentiel et placé auprès du Président de la République, "l'AAST est une instance de référence indépendante dans les domaines des sciences et des technologies composées de personnalités algériennes respectueuses établies en Algérie et à l'étranger, ainsi que d'autres personnalités de l'étranger", a relevé M. Kara. Cette instance scientifique est constituée actuellement de 43 membres fondateurs (après le décès de 3 membres) ayant été choisi par un jury international dont 11 femmes et 6 membres établis à l'étranger", a-t-il fait savoir, ajoutant que "le nombre total d'académiciens devrait atteindre 250 membres dont 50 membres associés de différentes nationalités". Soulignant que "la qualité de membre à l'Académie est un honneur, mais aussi une lourde responsabilité", M. Kara a indiqué que "le membre élu doit prendre part aux activités collectives de l'ASST à travers les missions qui lui sont assignées, à savoir la réflexion, l'analyse et la proposition (...). La fonction consiste en l'émission d'avis et de rapports tout en formulant des recommandations à l'adresse de la communauté scientifique et les décideurs ainsi qu'à tous nos compatriotes via la diffusion et la généralisation de la culture scientifique et technique". Par ailleurs, le président de l'AAST a fait savoir qu'à partir du 11 juillet, un appel à candidature sera lancé depuis Constantine pour la participation au "Grand prix de l'Académie" intitulée "le Prix du jeune chercheur" dédié aux jeunes chercheurs algériens spécialisés dans les différents domaines scientifiques et technologiques. De son côté, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises a souligné que l'Académie "joue un rôle important à travers l'orientation des politiques du gouvernement vers la prise des meilleures mesures visant à développer les sciences, la diffusion des connaissances et du numérique, et l'encouragement de la recherche scientifique et technologique". Elle '"permet également à un nombre de chercheurs et d'enseignants de participer à cet effort national pour le développement de la recherche scientifique et technologique de notre pays", a-t-il ajouté. Le ministre a fait observer que son secteur constituait un "un trait d'union entre le monde de la recherche scientifique et technologique et celui de l'économie, en permettant la commercialisation des technologies développées dans les universités et les centres de recherche sur les marchés algériens et internationaux". Il a, par ailleurs, rappelé les efforts consentis par l'Algérie dans ce domaine à travers différents mécanismes de soutien et d'encouragement, notamment l'avant-projet de la loi sur l'économie de la connaissance et les startups (en cours d'examen), qui a pour objectif "l'amélioration des mécanismes d'accompagnement des startups et des entreprises innovantes, l'optimisation, à raison de 3%, des dépenses en matière de recherche et de développement dans les cinq prochaines années, outre la promotion des cadres de coopération entre les différents acteurs, y compris les centres de recherche, les universités et les établissements économiques, ainsi que le renforcement du transfert technologique". Cette journée d'information a été marquée par la présentation de plusieurs interventions des membres de l'Académie portant sur ses missions et objectifs pendant dix ans de sa création, ainsi que des explications exhaustives sur le processus de candidature des nouveaux membres de l'Académie et les différents conditions et critères requis.