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Dahleb préside la cérémonie de clôture du 3ème Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables

ALGER- La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb a présidé, vendredi à Alger, la cérémonie de clôture de la 3ème édition du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables d'Alger (SIEERA), organisé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. La cérémonie de clôture du salon, qui a été inauguré mercredi dernier au Palais des Expositions (Pins Maritimes, Alger), s'est déroulée en présence de l'ambassadeur de la Corée du Sud en Algérie, M. You Ki-Jun, dont le pays était l'invité d'honneur du salon, outre des cadres du ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables. Dans une allocution prononcée à cette occasion, Mme Dahleb a affirmé que le salon est devenu une "plateforme interactive prometteuse pour tracer les perspectives d'investissement dans le domaine de l'environnement et des énergies renouvelables hors réseau", soulignant que son département ministériel œuvrait à promouvoir ces perspectives à travers l'adoption de l'économie verte et circulaire, et ce, dans le cadre de "la concrétisation des engagements du président de la République pour établir les fondements de la transition énergétique et environnementale en Algérie". Après avoir relevé les atouts dont dispose l'Algérie pour construire une économie verte avec les industries circulaires connexes, considérée comme l'économie du futur et l'un des moyens de réaliser un développement durable, Mme Dahleb a souligné les efforts du ministère pour promouvoir la durabilité en s'appuyant sur la numérisation et le soutien à l'émergence de projets innovants dans les secteurs des énergies renouvelables, des ressources en eau et de la biotechnologie, ainsi que la lutte contre le changement climatique. Elle a également salué le succès du salon qui a attiré plus de 7.000 visiteurs en trois jours, qui ont pu découvrir les activités de près de 170 exposants locaux et étrangers dans le domaine de l'environnement et des énergies renouvelables. Concernant les ateliers organisés lors du salon, qui se sont étalés sur trois jours et qui ont été animés par des experts algériens et étrangers, la ministre a soutenu que chacun des quatre axes a donné lieu à plusieurs conclusions. S'agissant du premier axe relatif aux déchets, ses conclusions ont porté sur l'accélération de l'orientation vers l'économie circulaire en jetant les bases et les mécanismes de la collecte sélective depuis la source, et l'accompagnement et le soutien des startups et des petites entreprises dans les domaines de la collecte, du recyclage et de la valorisation des déchets en général, et des déchets ménagers en particulier. Il s'agit également de l'adoption de la numérisation et des technologies modernes, et de la mise à jour des lois pour intégrer les principes de l'économie circulaire, notamment la loi 19-01 relative à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets, en déterminant les décrets d'application. Quant au deuxième axe relatif aux énergies renouvelables, ses conclusions ont porté sur la nécessité de mettre en place une base de données auprès d'une entité spécialisée pour unifier les statistiques et les chiffres concernant les énergies renouvelables, ainsi que la valorisation et la promotion de toutes les sources d'énergie renouvelable, à l'instar l'énergie géothermique et la valorisation énergétique des déchets. Les experts ont également insisté sur la nécessité d'ouvrir un "dialogue public" regroupant les ministères concernés, les centres de recherche, les opérateurs économiques et les experts afin d'enrichir et de soutenir les outils de la stratégienationale de développement des énergies renouvelables hors réseau, en sus d'adopter la recherche scientifique et le développement technologique pour lancer une industrie des énergies renouvelables au niveau local en tirant profit des expériences des pays pionniers dans ce domaine. De leur côté, les participants aux ateliers sur "le stress hydrique et le traitement des eaux" ont recommandé la nécessité d'élaborer un plan national en coordination avec les ministères concernés pour la récupération et le traitement des eaux usées, pour lesquelles le président de la République a fixé un objectif de récupération de 40% à court terme, avec orientation vers leur utilisation dans les domaines appropriés, en particulier l'industrie et l'irrigation agricole.              L'importance de l'inclusion de l'efficacité énergétique et du traitement des déchets résultant des processus de dessalement de l'eau de mer et de l'utilisation de technologies modernes pour rationaliser l'utilisation de l'eau a également été mise en lumière. Les conclusions de l'axe "Efficacité énergétique dans l'éclairage public" sont la nécessité d'accréditer les laboratoires d'accréditation dans le domaine de l'éclairage, d'actualiser et d'imposer des normes et critères nationaux liés aux domaines d'utilisation de l'éclairage, et de recenser les opérateurs économiques activant dans ce domaine et leur accompagnant afin de développer le produit local. Outre ces conclusion, Mme Dahlab a affirmé que l'université est considérée comme le "moteur de cette stratégie", à travers le renforcement de la formation et l'ouverture de nouvelles spécialités dans les domaines de l'économie verte et de l'économie circulaire, ainsi que leur introduction dans les programmes de recherche scientifique pour assurer une formation de qualité et efficace pour les futurs cadres. La ministre a également souligné l'importance de l'accord-cadre de partenariat signé avec le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises lors de la première journée du Salon, faisant savoir que ce document vise avant tout à accompagner et encourager les start-ups du secteur dans le domaine de l’économie verte afin de renforcer la protection de l’environnement, de préserver les ressources naturelles et de développer les énergies renouvelables hors réseau. De son côté, l'ambassadeur de la Corée du Sud a fait observer que son pays "partage la vision stratégique de l'Algérie en matière de développement durable, notamment en matière de recyclage et de valorisation des déchets", relevant la possibilité pour les entreprises algériennes de tirer profit de l'expérience coréenne dans ce domaine. Etant donné que la Corée du Sud est "l'invitée d'honneur" de la 3e édition du Salon, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables a honoré nombre d'entreprises coréennes participantes En marge de la cérémonie de clôture, plusieurs accords de partenariat ont été signés entre le Centre national des technologies de production plus propre (CNTPP) et des entreprises publiques et privées, ainsi que la signature d'une convention entre le Conservatoire national des formations à l’environnement et l'Office national d'assainissement (ONA) et des conventions entre nombre d’établissements privés.
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Enseignement supérieur: une approche participative pour faire de l’université algérienne une locomotive du développement économique

ALGER - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a affirmé que l'université poursuivra sa méthodologie d'approche participative en vue de s'ériger en locomotive du développement socio-économique et culturel. Dans un entretien accordé à l'APS, le ministre a indiqué que la rentrée universitaire 2023/2024, à partir du 23 septembre, s'est déroulée dans de bonnes conditions grâce à la conjugaison des efforts de tous les acteurs du secteur, précisant que la mise en œuvre de la méthodologie d'approche participative se poursuivra pour faire de l'université une locomotive de développement par l'accompagnement des étudiants et de leurs projets et en œuvrant à répondre aux besoins de la société. "Cela permettra d'investir dans la matière grise pour développer des produits industriels, économiques et culturels, et d'ériger l'Algérie en flambeau du savoir dans la région et dans le monde à travers   l'édification d'une université citoyenne à l'écoute des préoccupations de son environnement et en adéquation avec exigences de l'Etat dans le cadre de la politique du gouvernement et des engagements du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". Le ministre a évoqué les derniers développements ayant marqué cette rentrée universitaire citant notamment la numérisation des activités de la gouvernance et de plusieurs activités pédagogiques et scientifiques, l'introduction de nouvelles spécialités permettant une formation dans les métiers d'avenir, axées notamment sur l'intelligence artificielle, la robotique, la médecine de demain, les mathématiques appliquées et la nanotechnologie. La rentrée universitaire a également connu, a-t-il ajouté, le renforcement des infrastructures avec la réception de plus de 20.000 lits et de 40.000 places pédagogiques, à travers les différentes wilayas du pays outre la création de rubriques au titre du budget de fonctionnement consacrées au soutien de l'innovation, à l'instar des dépenses pour la mise en place de brevets d'invention et d'innovation et des dépenses pour la création de startups.   Dépôt de 2.800 demandes de projets innovants et 894 demandes de brevet   Concernant la stratégie du secteur "Diplôme universitaire-Startup/Diplôme universitaire-Brevet d'invention", M. Baddari a indiqué que cette démarche "vient en application du principe selon lequel l'Université a trois missions à savoir l'enseignement, la recherche scientifique et la création de richesses  qui se traduit par la création de startup qui génèrent de l'emploi et fait de la recherche scientifique et de l'innovation deux éléments déterminants de la croissance économique, tandis que ceux qui rencontrent des difficultés peuvent se tourner vers la création de micro-entreprises avec un financement de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entreprenariat (ANADE)". Selon le bilan de l'opération, plus de 8.600 projets ont été enregistrés, dont 2.800 demandes de projets innovants, ont été déposées auprès du ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises. 295 projets innovants ont été validés à ce jour, et l'opération est en cours jusqu'à la fin de l'année 2023. De plus, 894 demandes de brevet ont été recensées au niveau de l'Institut national algérien de propriété industrielle (INAPI). Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en collaboration avec le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprise, a institué l'année 2023, "année de l'intelligence artificielle", un défi qui a été relevé avec succès, a soutenu M. Baddari, avec la création du Conseil scientifique de l'intelligence artificielle, composé d'experts et de chercheurs algériens établis à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Le ministre de l'Enseignement supérieur a mis en avant les efforts visant à rapprocher les citoyens et la société de l'intelligence artificielle à travers la création de 17 maisons d'intelligence artificielle, révélant que son département compte créer une maison d'intelligence artificielle dans chaque établissement universitaire, afin d'organiser des rencontres, des conférences, des séminaires et des travaux pratiques sur l'intelligence artificielle. Par ailleurs, l'année universitaire en cours verra le renforcement del'usage de la langue anglaise, et ce grâce à la formation de 30.000 enseignants universitaires au cours de l'année précédente pour atteindre le niveau B2 ou C1, un niveau permettant de communiquer avec un locuteur de cette langue, a-t-il rappelé, faisant part du recensement de près de 310.000 étudiants sur la plateforme dédiée aux étudiants, avec la contribution de 30.000 étudiants actifs aux cours dispensés. Le ministre a enfin souligné que cette opération visait à "former des enseignants et des étudiants capables de parler, d'écrire et de publier en anglais, et partant de contribuer à l'amélioration de la qualité de l'enseignement supérieur". Dans ce contexte, M. Baddari a mis en avant la décision de maintenir les universités ouvertes jusqu'à 22 heures, affirmant que cette procédure visait à "rationaliser les dépenses de l'Etat pour la réalisation de ces espaces, et à offrir plus de temps pour l'apprentissage et le développement de projets pédagogiques et scientifiques, grâce aux bibliothèques, aux incubateurs d'entreprises, aux maisons d'entrepreneuriat, aux laboratoires de recherche", ajoutant que "l'opération nécessite un accompagnement avec notamment la sécurisation des structures et le transport". Par ailleurs, le ministère a décidé récemment d'insuffler une nouvelle dynamique au sport universitaire. Le ministre avait précisé à cet égard que "le sport universitaire fait partie des engagements et des orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune données lors des différents Conseils des ministres, notamment celui du 16 avril 2023, en vue d'encourager les athlètes universitaires à rehausser l'image de l'Algérie dans les milieux sportifs sur les plans local et international". Cela, poursuit-il, n'est réalisable qu'à travers l'accompagnement des athlètes universitaires pour fournir davantage d'efforts et obtenir des résultats impressionnants. Ainsi, il a été procédé au lancement du premier championnat national du sport universitaire le 20 septembre dernier à l'Université d'Alger 3, et à la création d'un Centre de regroupement pour les sports d'athlétisme à Tamanrasset, eu égard à la position stratégique de la région. Les centres de recherche sont un autre domaine dans lequel M. Baddari a autorisé l'investissement à travers l'orientation de la recherche scientifique pour trouver des solutions aux problèmes de l'économie nationale". Il a rappelé, à ce propos, la réalisation de plusieurs prototypes, en peu de temps, par des chercheurs de ces centres, concernant notamment des solutions pour divers problèmes dont la contribution à l'opération de dessalement de l'eau de mer, la lutte contre les incendies, les drones, les voitures électriques, les céréales, les médicaments et les plantes médicinales. Dans le but de promouvoir l'Université algérienne et d'attirer les étudiants étrangers, le ministère avait lancé le projet "Study in Algeria". Il s'agit, selon le ministre, d'un autre moyen permettant de donner une meilleure visibilité à l'Algérie dans les différentes sociétés, en offrant 4.700 bourses d'études dans 47 établissements universitaires ayant obtenu le label. Concernant le dossier de recrutement, M. Baddari a fait état du recrutement de près de 8.000 maîtres-assistants (classe B) dans différentes spécialités, à l'exception des sciences médicales pour lesquelles 1409 maîtres-assistants hospitalo-universitaires (classe B) seront recrutés, avec éventuellement 500 autres postes similaires pour atteindre près de 2000 postes, un chiffre "jamais atteint depuis l'indépendance", a-t-il souligné. Il a ajouté que cette opération consacre "les efforts consentis par l'Etat dans ce domaine visant à améliorer la qualité de l'enseignement supérieur dans ses différentes branches et spécialités, en passant d'un enseignant pour 25 étudiants à un enseignant pour 22 étudiants, un chiffre encourageant comparable au niveau de l'enseignement supérieur dans les pays développés".    Au sujet du recrutement des titulaires de Magister et de doctorat, le ministre a indiqué que "ce recrutement constitue une solution exceptionnelle pour une situation exceptionnelle afin d'aider cette catégorie et résorber le chômage au sein des titulaires de ces deux diplômes", assurant que "dans les toutes prochaines sessions, le recrutement dans différentes spécialités sera lancé". S'agissant des œuvres universitaires, M. Baddari a mis en avant les principales réalisations dans ce secteur important liées notamment à la numérisation de la gestion, de la restauration, du transport et de l'hébergement de manière à opérer "la rupture avec les pratiques du passé", ajoutant que "les travaux des assises nationales pour améliorer les œuvres universitaires ont été finalisés". Le secteur, poursuit le ministre, "poursuivra la numérisation en tant que processus global pour réorganiser le réseau d'accès à l'information pour les différents acteurs, étudiants, enseignants, et travailleurs ainsi que les partenaires du secteur". Le ministre a annoncé le renforcement des 46 plateformes du secteur par deux nouvelles autres prochainement, à savoir la plateforme "Minhati" qui permet de s'inscrire en ligne à la bourse universitaire et la plateforme "Hafilati", une version améliorée de l'ancienne plateforme et qui permet de payer les droits de transport en ligne.
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Université: 23 établissements universitaires rejoignent le classement « Times Higher Education « 

ALGER- Vingt-trois (23) établissements universitaires ont rejoint le classement "Times Higher Education" (THE) des établissements de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, décrochant ainsi la 1e place au Maghreb et la 2e place en Afrique, en termes du nombre des universités intégrant ce classement mondial pour l'année 2024. Présidant, mercredi à Alger, l'ouverture d'une session de formation autour de ce classement, le Directeur général de la recherche et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bouhicha Mohamed a indiqué que l'introduction de 23 établissements universitaires algériens au titre du classement "THE", se veut "un saut qualitatif" pour l'Algérie, et ce, comparativement à l'année précédente qui a connu l'introduction de 13 établissements universitaires. Précisant que l'Université de Sidi Bel Abbés figure en tête du classement au niveau national suivie des universités de Sétif et de Skikda, le même responsable a affirmé que l'Université de Sidi Bel Abbés a pu décrocher la 2e place au Maghreb. Pour M. Bouhicha, la réalisation de ces résultats positifs s'explique par plusieurs facteurs, dont "le travail de la commission nationale de promotion de la lisibilité et de la classification des établissements de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a été installée, l'année écoulée, et dont la mission est de clarifier et d'expliquer les modes d'introduction des données relatives aux établissements universitaires dans les bases de données inhérentes aux classements mondiaux, à l'instar du classement +THE+, en sus de la mission relative à l'éclaircissement des procédés de publication des recherches scientifiques dans différentes revues internationales". De son côté, le président de la commission nationale de promotion de la lisibilité et de la classification des établissements de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Hakim Harik a indiqué que "86 établissements universitaires se sont présentés en vue de leur introduction au sein de ce classement, qualifiant "l'intégration de 23 établissements universitaires dans le classement "THE" de "résultat positif qui devra améliorer la lisibilité et le classement de l'université algérienne au niveau mondial". Selon M. Harik, le classement +Times Higher Education" est parmi les meilleurs classements qui reposent sur plusieurs critères, dont "la qualité de la formation, l'environnement et la qualité de la recherche et son rapport avec l'environnement socio-économique", précisant que "ce classement emploie 19 indices". Il convient de rappeler que la session de formation destinée aux membres de la commission nationale de promotion de la lisibilité et de la classification des établissements de l'Enseignement supérieur et qui a connu la participation d'encadreurs des deux établissements +Times+ et " Elsevier" pour la publication scientifique, les services des informations et de la recherche, a constitué une opportunité pour apporter des stratégies et des plans innovants d'action, visant à "améliorer la position des établissements de l'Enseignement supérieur dans le classement "THE", tout en mettant la lumière sur les défis et les opportunités auxquels sont confrontés ces établissements".
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Célébration du Mawlid Ennabaoui: le ministère de la Santé met en garde contre l’usage des produits pyrotechniques

ALGER-Le ministère de la Santé a mis en garde, lundi, contre l'usage des produits pyrotechniques, à l'occasion de la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui, soutenant que ces produits représentent "un réel danger" et peuvent "provoquer de graves accidents" qui menacent l'intégrité physique des personnes.  "Chaque année, durant la fête du Mawlid Ennabaoui Echarif, des accidents surviennent mettant en danger la vie des individus et la fête tourne au drame pour certains", souligne le ministère dans un communiqué. Il rappelle que "les produits pyrotechniques, tels que pétards, feux d’artifices, fusées représentent un danger réel et peuvent provoquer de graves accidents qui menacent votre intégrité physique, celle de votre famille, de vos amis et de vos voisins". Le ministère de la Santé affirme, à ce titre, que "les produits pyrotechniques sont responsables de risques d’incendies (fusées, bougies), et de pollution sonore causée par la déflagration des pétards et l’impact de leurs bruits forts et répétés sur le bien-être physique et psychique des voisins, particulièrement les personnes âgées, les malades, les femmes enceintes et les enfants". "La puissance de certaines déflagrations endommage les oreilles en entraînant la détérioration de l’ouïe, alors que le bruit gêne aussi et peut faire souffrir", explique le ministère, insistant sur les "blessures que risquent les personnes qui les manipulent (auto traumatisme)" et les "dégâts qui peuvent être occasionnés aux tiers". "L’explosion d’un pétard dans la main peut entraîner la perte de quelques doigts et sa projection dans l’œil peut entraîner la cécité", ajoute le ministère, relevant qu'avec ce geste "on compromet ainsi son avenir, de ne plus pouvoir exercer certains métiers et de ne plus pouvoir mener une vie normale". Selon le ministère, les produits pyrotechniques peuvent aussi provoquer des "brûlures extrêmement graves. Les plus communes concernant les doigts, les bras, les yeux et le visage qui risque d’être défiguré". "Votre vie ne sera plus la même, avec des blessures graves, voire irréversibles. Les brûlures du 2ème et 3ème degré laissent d’immenses cicatrices ou déforment le visage", soutient le ministère. Il explique, à ce propos, que "la projection des pétards dans les yeux provoque des traumatismes oculaires avec des blessures sérieuses (érosions, ulcérations, brûlures, éclatement du globe oculaire ) entraînant ainsi des complications et des séquelles graves, comme la cécité". Aussi, "les enfants et les adolescents sont les plus touchés par ce type d’accidents et les plus vulnérables, étant donné qu'ils ne mesurent pas l'ampleur du danger qui les guette", déplore le ministère, exhortant "les aînés" à "faire attention aux plus jeunes".
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Soupçon de falsification d’une insuline : aucun danger sur la santé publique

ALGER- L'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) a tenu à rassurer, samedi dans un communiqué, les patients et les prescripteurs sur l'inexistence de danger sur la santé publique au sujet d'un lot d'insuline Novo Rapid Flex Pen.    "Suite au signalement sur les réseaux sociaux, en date du 21 septembre 2023, relatif à un soupçon de falsification sur une insuline Novo Rapid Flex Pen N lot MT67P27, l'Agence nationale des produits pharmaceutiques tient à rassurer les prescripteurs et les patients algériens sur l'inexistence de danger sur la santé publique. Il s'agit d'un cas isolé issu de manipulations volontaires du conditionnement", a-t-elle précisé. Selon le communiqué, les premières investigations de l'ANPP ont révélé "deux conditionnements de Novo Rapid Flex du lot suscité, dans lesquels ont été insérés cinq (05) stylos de Novo Mix Flex Pen et cinq (05) stylos de Apidra Solo Star d'un autre laboratoire pharmaceutique". Par ailleurs, I'ANPP a demandé à l'établissement pharmaceutique de compléter toutes les informations nécessaires afin "de statuer sur le soupçon de falsification dudit produit ou pas", a fait savoir l'agence tout en rappelant que l'insuline "Novo Rarpid Flex Pen N lot MT67P27 a été libérée par ses services, conformément à la réglementation en vigueur en la matière".
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Baddari préside la cérémonie d’ouverture officielle de l’année universitaire 2023-2024

GUELMA - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a présidé samedi à l’université du 8-Mai 1945 de Guelma, en présence des autorités de la wilaya, la cérémonie d’ouverture officielle de l’année universitaire 2023-2024. Lors de la cérémonie, organisée dans la salle de conférencesSassi-Benhamla du pôle universitaire de 5.500 places, le ministre a animé une conférence intitulée "une université innovante au service d’une Algérie émergente", en présence des recteurs de plusieurs universités du pays. M.Baddari a souligné, au cours de son intervention, à laquelle ont également assisté par visioconférence plusieurs autres recteurs et des walis, que "le développement de l’université pour en faire une locomotive de croissance et un moteur de l’économie nationale est au cœur des préoccupations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a consacré 11 parmi ses 54 engagements à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique". Le ministre a déclaré que les établissements d’enseignement supérieur et de recherche scientifique ont favorisé la "création de 117 bureaux d’études afin de générer de la richesse et fournir l’expertise par l’élaboration des études requises par l’économie nationale". Il a ajouté que cette année a également vu le dépôt de 870 brevets par des chercheurs universitaires, au moment où 200 autres brevets sont attendus. M.Baddari a souligné également que l’université algérienne, riche de ses étudiants, de ses professeurs et de ses chercheurs, constitue "la force tranquille de la nouvelle Algérie", ajoutant que les institutions du secteur "se concentrent actuellement sur la créativité, l’innovation et l’harmonie entre le système universitaire et le modèle socioéconomique de l’Etat algérien pour générer de la richesse". Le ministre a également appelé les recteurs des universités à "développer des offres de formation avancée et d’assurer la concrétisation des conventions de partenariat conclus entre universités", tout en appelant les enseignants-formateurs à orienter leurs étudiants "vers des sujets novateurs afin qu’ils puissent créer des richesses". M.Kamel Baddari a présidé, à l’occasion de sa visite dans la wilaya de Guelma, le lancement d’une plateforme numérique destinée à concrétiser la stratégie "zéro papier" à l’université du 8-Mai 1945 avant de souligner à ce propos, que le processus de numérisation que le ministère promet à travers toutes ses institutions, "représente une rupture avec les pratiques de gestion du passé, devenues obsolètes". Le ministre a poursuivi sa visite de travail dans la wilaya de Guelma par l’inspection, à la faculté Souidani-Boudjemaâ, du pôle d’innovation, puis par l’inauguration de l’incubateur d’entreprises et de start-ups de l’université Abdaoui-Mohamed et, enfin, par l’inspection du nouveau pôle universitaire de 6.000 places pédagogiques. M.Baddari devait également inspecter l’Institut des télécommunications (2.000 places pédagogiques), inaugurer 2.000 autres places pédagogiques à la Faculté des sciences de la santé et une résidence universitaire de 1.000 lits avant d’inspecter le projet d’une cité universitaire de 2.000 lits.
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La publication d’articles scientifiques dans des revues internationales spécialisées au centre d’un séminaire à Alger

ALGER - Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à travers la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT), a organisé, mercredi à Alger, un séminaire autour du thème de la publication des articles scientifiques dans des revues internationales spécialisées, à l'instar des deux périodiques "Science" et "Nature", avec la participation d'enseignants et de chercheurs algériens résidant à l'étranger. Présidant l'ouverture de ce séminaire, dont les activités s'étaleront sur deux jours, le Directeur général de la DGRSDT au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bouhicha Mohamed a indiqué que l'objectif de cette rencontre scientifique est d'"exhorter les chercheurs et les enseignants algériens à publier dans des revues scientifiques internationales prestigieuses, à l'instar de +Science+ et "Nature". Dans le même contexte, le Sous-directeur de l'information et des indicateurs scientifiques et techniques à la DGRSDT auprès du ministère, Harik Hakim a affirmé que " les organisateurs du séminaire tendent à créer une production scientifique algérienne nationale avec une visibilité mondiale dans des revues de catégorie, dans l'objectif d'atteindre l'excellence scientifique et non juste pour la publication". Selon le même responsable, cette manifestation "s'inscrit dans le cadre de la politique du secteur, en vue de promouvoir les œuvres de la recherche dans les périodiques indexés sur les bases de données mondiales, et ce en collaboration avec des cadres et des compétences algériennes résidant à l'étranger". A son tour, le coordinateur du séminaire, l'enseignant à l'Université française de Tours, Professeur Ouahabi Abdeldjalil a souligné que "l'importance de publier dans les deux périodiques +Science+ et "Nature", s'explique par le fait que le classement mondial pour l'excellence scientifique des universités (Academic Ranking of World University), repose essentiellement sur la publication dans ces deux revues et que ce classement reflète la qualité et le niveau de l'enseignement dans le pays". De son côté, le chercheur dans le domaine des énergies renouvelables et enseignant à l'université australienne de Melbourne, Professeur Saad Mekhilef, a fait savoir que " la participation à ce séminaire a pour objectif d'aider et d'orienter les étudiants et les chercheurs algériens à publier leurs productions scientifiques de haute qualité dans des revues de catégorie, à travers le transfert de nos propres expériences, faisant part de "sa disposition à participer et à partager son expertise au profit de la recherche scientifique dans le pays, à l'instar de la majorité des chercheurs et des innovateurs algériens résidant à l'étranger".
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L’opération de réalisation et d’aménagement de certains établissements hospitaliers confiée au secteur de l’habitat

ALGER - Dans le cadre de la coopération intersectorielle, des opérations liées à la réalisation et à l'aménagement de certains établissements hospitaliers ont été confiées au ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, étant le secteur le plus qualifié en la matière, a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué rendu public mercredi. "Dans le cadre de la coopération intersectorielle, l'opération liée à la réalisation d'établissements hospitaliers (60 lits, 120 lits, 240 lits, 400 lits et polycliniques) a été confiée au ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, au vu de son expertise dans la concrétisation de ces projets selon les normes internationales et dans les délais fixés", précise le communiqué. Le ministère de la Santé a, également, mis en avant la coordination avec le ministère de l'Habitat pour "fournir toutes les données concernant les exigences et les normes de travail dans le domaine de la santé qui doivent être garanties dans chaque structure médicale", sachant que l'opération de transfert de ces projets se trouve actuellement dans "sa phase finale". Après avoir souligné qu'il "était nécessaire de procéder au transfert de la réalisation et de l'aménagement de ces structures sanitaires au secteur spécialisé, à savoir celui du bâtiment et de l'habitat, étant le plus qualifié en la matière", le ministère de la santé a indiqué que "sa noble mission consiste à prendre en charge le patient, mobiliser tous les efforts à son service et satisfaire ses besoins".
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Education: finaliser toutes les opérations liées au recrutement des enseignants contractuels

ALGER- Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a ordonné le parachèvement de toutes les opérations liées au recrutement des enseignants contractuels jusqu'à ce que les concernés rejoignent l'établissement de leur choix "selon l'ordre de mérite" pour récupérer leur affectation et signer le procès-verbal (PV) d'installation. "Dans le cadre de la poursuite de la série de conférences consacrées au suivi de la rentrée scolaire, prévue le 19 septembre 2023, le ministre de l'Education nationale, M. Abdelhakim Belaabed, a présidé, mercredi soir, une rencontre nationale par vidéoconférence, à laquelle ont assisté des cadres de l'administration centrale et les directeurs de l'éducation", lit-on dans un communiqué du ministère. Concernant le recrutement d'enseignants contractuels pour les postes vacants au niveau des trois cycles d'enseignement, le ministre a ordonné "le parachèvement de toutes les opérations jusqu'à ce que les concernés rejoignent l'établissementde leur choix "selon l'ordre de mérite" pour récupérer leur affectation et signer le procès-verbal (PV) d'installation. Le ministre a salué les efforts de tous, précisant que "la numérisation des opérations d'entrée et de sortie de la wilaya pour les enseignants a permis de satisfaire un nombre de demandes sans précédent dans le secteur". Il a souligné, dans ce sens, la nécessité de "veiller à finaliser les opérations restantes selon le calendrier fixé à cet effet". M.Belaabed a en outre insisté sur l'importance d'intensifier les efforts pour assurer le succès de la rentrée scolaire en garantissant "un encadrement éducatif et administratif dans tous les établissements scolaires". Pour rappel, le ministère avait ouvert le recrutement d'enseignants contractuels dans les établissements éducatifs relevant de son département, au titre de l'année scolaire 2023-2024, pour les titulaires des diplômes de Master, d'ingénieur d'état ou de licence, via une plateforme numérique dédiée à cet effet durant la période allant du 5 au 10 septembre. Ces postes concernent les grades d'enseignant du cycle secondaire (toutes matières confondues), enseignant du cycle moyen (toutes matières confondues) et enseignant du cycle primaire (langues arabe, amazighe, et française).
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Coronavirus: un nouveau cas enregistré ces dernières 24h en Algérie

ALGER- Un nouveau cas de coronavirus (Covid-19) a été enregistré et aucun décès n'a été déploré ces dernières 24 heures en Algérie, indique, jeudi, le ministère de la Santé dans un communiqué. Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 271.853 cas, celui des décès demeure inchangé (6.881), précise le communiqué, ajoutant qu'un patient se trouve actuellement en soins intensifs. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d'hygiène et la distanciation physique.