ALGER - Des syndicats du secteur de la santé ont salué, lundi, l'approbation par le Conseil des ministres, lors de sa réunion dimanche présidée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, du statut particulier des corps médical et paramédical, affirmant que le président de la République a tenu ses engagements envers les praticiens de la santé. A ce propos, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Dr Lyes Merabet, a salué l'approbation par le Conseil des ministres du statut particulier du secteur de la santé, exprimant la gratitude du Syndicat envers le président de la République pour "avoir tenu tous ses engagements envers les praticiens de la santé publique, notamment la révision profonde des lois régissant le secteur", en vue de "mettre en valeur le rôle de premier plan du corps médical et paramédical dans la garantie de la sécurité sanitaire nationale". Soulignant les efforts du Gouvernement pour élaborer le texte du statut particulier avant la fin de 2024, conformément aux délais fixés par le président de la République, M. Merabet a rappelé que "l'élaboration de ce texte a débuté en 2022". Dans ce contexte, il s'est félicité de l'intérêt particulier accordé par le président de la République aux professionnels de la santé, rappelant les différentes visites effectuées par ce dernier dans les établissements hospitaliers depuis le début de son premier mandat ainsi que son contact permanent avec les professionnels et les syndicalistes qui ont favorablement accueilli l'approbation de ce texte couvrant les différents corps concernés. Le président du SNPSP a exprimé l'espoir de voir une application "dans les plus brefs délais" du statut particulier et du régime indemnitaire, tout en relevant la volonté du Syndicat de programmer une rencontre entre le ministère de la Santé et les syndicats en vue de "prendre connaissance des détails du statut particulier et du régime indemnitaire". De son côté, le secrétaire général du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), Lounes Ghachi, a salué l'approbation du statut particulier qui a été élaboré, selon lui, avec la participation des syndicats concernés. Il a exprimé la reconnaissance du corps paramédical pour la tenue par le président de la République de ses engagements envers les professionnels du secteur. Il s'est dit optimiste quant à la teneur du texte qui inclura "plusieurs avantages et acquis devant encadrer la carrière professionnelle des différents corps du secteur de la santé et revoir le régime indemnitaire". De son côté, le président de l'Ordre des médecins d'Algérie, Dr Mohamed Bekkat Berkani, a affirmé que le statut particulier contribuera à "améliorer les conditions des professionnels du secteur de la santé et à valoriser leurs carrières", rappelant que les syndicats du secteur réclamaient depuis longtemps "une clarification de la vision et des responsabilités concernant les carrières des différents corps". Le statut particulier des corps médical et paramédical, approuvé par le Conseil des ministres, englobe les médecins spécialistes, les médecins généralistes, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens, les paramédicaux, les sages-femmes, les anesthésistes, les biologistes, les psychologues, les professeurs d'enseignement paramédical, et les physiologistes. Lors de la réunion, dimanche, du Conseil des ministres, le président de la République a félicité les corps de ce secteur stratégique et vital de la Nation, pour l'achèvement de l'élaboration de la mouture finale de la loi, souhaitant que cette dernière contribue "à une meilleure compréhension et prise en charge des préoccupations des hommes et femmes du secteur, et à l'amélioration de leur performance". Le président de la République a également salué "le haut degré de responsabilité ayant prévalu entre toutes les parties pour aboutir à cette mouture finale de la loi".
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (BAIZID Radia )
ALGER - La nécessité de repenser les moyens les plus efficaces de coopération scientifique entre les pays africains afin de maîtriser les technologies avancées pour exploiter et utiliser ces ressources localement, a été mise en avant mardi lors de la réunion annuelle des Académies africaines des sciences (AMASA 2024). "Il est nécessaire de repenser les meilleures façons de coopération scientifique entre les pays africains, afin de maîtriser les technologies avancées pour exploiter ces ressources et les utiliser localement", a indiqué le président de l'Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST), Mohamed Hichem Kara, à l'ouverture de cette rencontre. Il a évoqué à ce propos, "les défis liés aux révolutions technologiques et à la transition vers les énergies renouvelables, la compétition pour les ressources naturelles stratégiques présentes en Afrique va s'intensifier". Cette réunion placée sous le thème: "Ressources, sciences et technologies pour le développement en Afrique", vise "à mettre en lumière les opportunités offertes à notre continent à travers la transformation numérique, l'intelligence artificielle, et le financement lié au climat", a-t-il ajouté. Il s'agit aussi d'utiliser "intelligemment" la diplomatie scientifique pour convaincre les décideurs des perspectives offertes par les sciences, la technologie et l'innovation pour le développement, que ce soit dans les négociations internationales ou au niveau continental ou national, a souligné M. Kara. De son côté, le président du réseau des Académies africaines des sciences, Mahouton Norbert Hounkonnou, a relevé que "l'Afrique est riche en ressources, mais son potentiel reste inexploité et sans un cadre solide en science et technologie". Il a ainsi exhorté les participants à cette réunion à "saisir l'occasion pour réaffirmer l'engagement commun envers une Afrique scientifiquement autonome, où les ressources sont utilisées de manière durable, les catastrophes sont affrontées avec résilience, et le vaste potentiel de son peuple est pleinement exploité". Pour sa part, le président du Partenariat inter-académique, Masresha Fetene, a plaidé pour que "les académies, dont la mission première est de conseiller les gouvernements et la communauté scientifique au sens large, délibèrent sur les questions critiques qui peuvent entraver les investissements continus dans la recherche scientifique et technologique". Par ailleurs, à l'occasion de son invitation à cette réunion en signe de solidarité avec la cause palestinienne, le président de l'Académie de Palestine pour les sciences et la technologie, Marwan Awartani, a fait part de l'ampleur de la destruction subie par le système éducatif palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie suite à la guerre d'extermination menée par l'occupation sioniste contre le peuple palestinien. Il a fait état à ce propos, de "la destruction de 90 % des infrastructures de l'enseignement supérieur et de 80 % du système éducatif général, ce qui a conduit à un blocage total du système." Placée sous le haut patronage du président de la République, cette rencontre de trois jours constitue une opportunité pour discuter de l'évolution des sciences et de leurs applications dans les domaines social, économique et industriel. Elle représente, également, un cadre consultatif pour faire face aux défis auxquels sont confrontées les sociétés africaines afin d'atteindre un développement durable.
ALGER - La Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer a présenté mardi, devant le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, son programme pour la période 2024-2028, a indiqué le président de la Commission, Pr Adda Bounedjar. Dans une déclaration à l'issue de la séance de travail tenue par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune au siège de la présidence de la République, avec les membres de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, Pr Adda Bounedjar a fait savoir que la commission avait présenté lors de cette séance un exposé sur son programme d'action 2024-2028, qui renferme cinq (5) axes à savoir "la prévention, le dépistage précoce, le diagnostic précoce, la prise en charge des patients atteint de cancer et de leurs parcours, et la recherche en oncologie". Lors de cette séance de travail, "le président de la République a ordonné de préparer un décret présidentiel afin de lever tous les obstacles liés à l'acquisition des médicaments, des équipements médicaux et des réactifs relatifs au cancer", a indiqué le président de la commission. Et d'ajouter que le président de la République a donné des instructions au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale "pour prendre en charge, par le biais de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), le traitement par radiothérapie des enfants atteints de cancer". Pour rappel, la séance de travail s'est déroulée en présence du président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, Pr Adda Bounedjar, du directeur de Cabinet à la Présidence de la République, M. Boualem Boualem, du président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS), Pr Kamel Sanhadji, du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi et du président directeur général du Groupe Saidal.