ALGER - L'entreprise Algérie Poste a annoncé, samedi dans un communiqué, que l'application "BaridiMob" était en cours d'optimisation en vue de meilleures prestations. L'entreprise a présenté ses excuses aux clients suite à quelques dysfonctionnements relevés sur l'application "BaridiMob", précise la même source soulignant que cette dernière "est en cours d'optimisation pour offrir un service de meilleure qualité". Rassurant que "l'application répond aux normes de sécurité", Algérie Poste a fait savoir que "la plupart des opérations ont été accomplies avec succès, bien que certaines aient accusé un retard comptable, et seront disponibles sur les comptes dès la fin de la mise à jour". A cet égard, l'entreprise a réaffirmé "son engagement à fournir des services de qualité à la hauteur des attentes", affirmant que les efforts sont en cours pour "rétablir pleinement les services dans les plus brefs délais".
Auteur/autrice : ameur.log@aps.dz (BAIZID Radia )
ALGER - Le marché des produits de soins corporels et cosmétiques à base de plantes et des huiles essentielles représente un créneau prometteur pour les jeunes universitaires convertis en artisans, qui ne cesse de séduire un segment de consommateurs nostalgiques des recettes de grand-mère et des parfums d'antan. "L'idée des produits de soins naturels m'est venue lors de la préparation de mon mémoire sur l'extraction des huiles essentielles et végétales", raconte à l'APS Samira Kessab, une jeune biologiste qui a lancé sa propre marque en 2021. "Ce travail de fin d'études m'a permis d'apprendre à extraire des huiles végétales par pression à froid et des huiles essentielles par distillation à la vapeur", a-t-elle ajouté. Ce savoir faire acquis lui a permis de produire des huiles essentielles pour soulager les migraines, les douleurs musculaires et articulaires, des masques de soins capillaires et des produits de bien-être à base d'huile naturelles et d'herbes. Les matières premières qui rentrent dans sa gamme proviennent principalement des plantes récoltées dans les forêts de Boumerdès, mais aussi des plantes échangées avec les artisanes de Tipaza, Tlemcen et Constantine. Nous leur fournissons les plantes qu'elles n'ont pas dans leurs forêts, et, en échange, elles nous offrent celles que nous n'avons pas. Cela nous permet d'avoir une grande variété de plantes et de diversifier nos produits", a-t-elle fait valoir. La jeune entrepreneuse, qui s'inscrit dans une démarche durable, projette de créer une pépinière de plantes aromatiques et médicinales au cœur même de la forêt, afin d'approvisionner sa petite entreprise. "Ce type de pépinière contribuerait à la préservation des forêts en les protégeant de la surexploitation", a-t-elle fait valoir. Nassima Kahoul, une biochimiste initiée à l'artisanat de produits de soins en 2019, raconte pour sa part comment tout a commencé lorsque sa mère a été atteinte du cancer du sein. "Je lui préparait des crèmes hydratantes et des champoings à base de plantes mais aussi des huiles capillaires contre la chute de cheveux causée par la chimiothérapie", s'est elle confiée. L'encouragement de son entourage l'a poussée à aller plus loin et elle décide alors de lancer sa propre marque. De par sa formation universitaire, Nassima avait déjà des notions dans ce domaine qu'elle a pu développer davantage au cours de ses contacts permanents avec les fournisseurs des matières premières. -- De l'industrie pharmaceutique aux remèdes traditionnels -- Amel Khalfi partage la même passion. Son histoire avec les plantes et les huiles a commencé pendant la pandémie de COVID-19. Ingénieur en pharmacie, cette jeune diplômée de l'USTHB, a précédemment travaillé pour des entreprises pharmaceutiques comme Saïdal et Sandoz avant de se tourner vers l'artisanat, en lançant sa propre marque. Elle propose des produits naturels pour soigner l'eczéma, le psoriasis et les irritations de la peau. Outre ses crèmes de soin, elle propose également des baumes à lèvres au différents parfums, des crèmes hydratantes, ainsi que des traitements contre la chute de cheveux, notamment des huiles et des masques à base de jujubier. Amel se distingue également par ses déodorants naturels à base d'eau de rose, un ingrédient précieux soigneusement préparé par sa grand-mère de Constantine, qui préserve encore la tradition de distillation de l'eau de rose avec des outils traditionnels en cuivre. "Une grande partie de l'eau de rose est réservée à la fabrication de mes crèmes, tandis qu'une quantité est destinée à une clientèle limitée", a-t-elle confié. En plus de ces produits de soins, Amel fabrique la savonnerie artisanal: savon D'Zair, savon à huile d'amende, à l'huile de jojoba et au lait de chèvre. Cette pharmacienne convertie en artisane, travaille également en partenariat avec un vieux agriculteur sur un projet pour la commercialisation d'une teinture naturelle pour couvrir les cheveux gris. "La recette produite à base de henné et d'huile de cade devrait remplacer les teintures chimiques tout en soignant la chevelure", a-t-elle affirmé, en mettant en avant les vertus de ces produits naturels. Spécialisée dans la production de produits de soins, sa société lancée depuis 2021 avec un groupe de jeunes chimistes, inclut dans sa gamme des gels-douche, des shampoings antipelliculaire, ainsi que des savons liquides, mais aussi des articles parapharmaceutiques tels que des désinfectants et de l'alcool chirurgical. "Tous les produits sont garantis sans parabène, sans silicone et avec 98% de matières premières d'origine naturelle", assure Abdenacer Medjbour, son chargé commercial, précisant que ces produits, agréés par l'institut Pasteur, sont distribués dans les grandes surfaces, les pharmacies et les parapharmacies. Alliant savoir-faire traditionnel et connaissances scientifiques, ces jeunes universitaires participent activement à l'émergence d'un marché prometteur, tout en mettant en avant la richesse végétale du pays. Selon la FAO, l'Algérie possède près de 1.800 plantes intéressantes à développer, dont 640 espèces rares, offrant ainsi un potentiel inestimable pour le développement de l'industrie des soins naturels.
ALGER - L'entreprise Algérie Télécom (AT) a annoncé le lancement de sa nouvelle offre "MOOHTARIF", conçue pour les petites entreprises et les professions libérales, indique un communiqué d'AT, précisant que cette initiative s'inscrit dans la stratégie de l'entreprise de "contribuer à la transition numérique des acteurs économiques". La qualifiant "d'offre sur mesure pour les TPE et les professions libérales", Algérie Télécom souligne que cette "solution allie services de téléphonie fixe et d'internet haut débit adaptés aux besoins des petites entreprises et des professions libérales." "Le pack MOOHTARIF est disponible en fonction des technologies desservies dans chaque zone de couverture, à savoir ADSL, VDSL et fibre optique et ce, selon l'éligibilité du souscripteur et des tarifs", précise la même source. Ainsi, pour les souscripteurs éligibles aux offres Idoom Fibre, le tarif du modem fibre optique est de 14 200 DA, les frais d'installation étant de 6 000 DA, note le communiqué d'AT, relevant cependant que "le modem fibre optique et l'installation sont offerts pour toute souscription d'une durée égale ou supérieure à 3 mois ou plus". S'agissant des souscripteurs éligibles aux offres Idoom ADSL et VDSL, le modem est à la charge du client et les frais d'installation sont fixés à 2 000 DA, ajoute la même source, relevant que "l'installation est gratuite pour toute souscription d'une durée de 3 mois ou plus". En outre et afin d'encourager l'adoption du paiement électronique, "Algérie Télécom propose un avantage supplémentaire pour les clients souscrivant à cette offre, à condition de justifier l'adoption du paiement électronique dans le cadre de leur activité professionnelle", ajoute le communiqué, précisant que "pour bénéficier de cet avantage, les clients devront présenter une attestation délivrée par Algérie Poste ou une banque affiliée". Ces avantages incluent, "pour les clients IDOOM Fibre, le modem fibre optique et l'installation qui sont gratuits, sous réserve de souscrire un mois selon le débit choisi", alors que pour "les clients Idoom ADSL et VDSL, l'installation est gratuite, sous réserve de souscrire un mois selon le débit choisi", note le communiqué. "Avec le lancement de l'offre MOOHTARIF, Algérie Télécom réaffirme son engagement à accompagner les très petites entreprises et les professions libérales en leur fournissant des solutions de connectivité fiables et performantes adaptées à leurs besoins croissants", conclut le communiqué d'AT.
ALGER - Le ministre de l'Education nationale, Mohammed Seghir Sadaoui a rencontré, mardi à Doha (Qatar), la ministre de l'Education et de la Réforme du système d'enseignement de la République islamique de Mauritanie, Houda Babah, avec laquelle il a évoqué les moyens de promouvoir la coopération dans le domaine éducatif au niveau des relations privilégiées entre les deux pays, a indiqué un communiqué du ministère. Tenue en marge de la participation de M. Sadaoui aux travaux de la 14e Conférence des ministres arabes de l'Education et de l'Enseignement, cette rencontre s'est déroulée en présence de l'ambassadeur d'Algérie au Qatar, Salah Attia, précise le communiqué. Les deux parties ont exploré "les moyens de renforcer et de promouvoir la coopération bilatérale dans le domaine éducatif au niveau des relations privilégiées entre les deux pays". Le ministre a évoqué, à cette occasion, "la question de la formation et de l'autonomisation des enseignants, ainsi que le perfectionnement de leurs compétences et performances", soulignant à ce propos "le saut qualitatif réalisé par le secteur de l'éducation en Algérie". La partie mauritanienne "a, quant à elle, exprimé sa volonté de bénéficier de l'expérience algérienne dans plusieurs domaines, notamment en ce qui concerne la formation des enseignants et le renforcement de leurs capacités", souligne la même source.
ALGER- Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a rencontré, mardi à Alger, les membres du bureau du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU), présidé par le professeur Rachid Belhadj, indique un communiqué du ministère. La même source précise que "M. Saihi a rencontré, mardi, les membres du bureau du SNECHU dans le cadre des séries de rencontres qu'il tient avec les partenaires sociaux, en plus de leurs réunions périodiques avec la commission centrale de dialogue avec les partenaires sociaux du ministère". Cette rencontre a constitué "une opportunité pour aborder des questions importantes concernant les enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, écouter leurs propositions visant à améliorer le secteur de la santé, renforcer les conditions de travail des professionnels et garantir une carrière professionnelle répondant à leurs aspirations". Saihi a exprimé "ses remerciements aux membres du bureau pour leurs contributions au développement du système de santé, ainsi que pour la clarté de leurs propositions sur les principales questions du secteur et les moyens de les améliorer", selon la même source.
ALGER - La campagne de vaccination antigrippale se poursuit jusqu'à la fin de la saison hivernale et cible particulièrement les personnes âgées de plus de 65 ans, les adultes et les enfants atteints de maladies chroniques, ainsi que les femmes enceintes, indique le ministère de la Santé dans un communiqué. "A l’effet de limiter la transmission et de diminuer le risque de complications de la grippe, le ministère de la Santé rappelle que la campagne de vaccination antigrippale 2024-2025 est toujours de rigueur, jusqu’à la fin de la saison hivernale. Elle concerne tout particulièrement les personnes âgées de plus de 65 ans, les malades chroniques adultes et enfants, et les femmes enceintes", précise la même source. Le ministère souligne également que "le dispositif de surveillance de la grippe, mis en place à travers le réseau sentinelle national, est chargé de suivre la circulation des virus de la grippe saisonnière et qu'en raison des conditions météorologiques, une augmentation de la circulation des virus de la grippe est attendue". En outre, le ministère insiste sur "l'importance des mesures d'hygiène pour limiter la propagation de la grippe, bien que la vaccination demeure la meilleure protection". Parmi ces mesures, il est recommandé de "limiter les contacts avec les personnes malades, se laver régulièrement les mains avec de l'eau et du savon ou d'utiliser une solution hydroalcoolique, se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d'éternuement et se moucher dans des mouchoirs en papier à usage unique". Par ailleurs, le ministère rappelle que "d'autres virus respiratoires circulent durant la saison hivernale, tels que le virus respiratoire syncytial (VRS) qui peut provoquer une bronchiolite ou une pneumonie, principalement chez les jeunes enfants". Concernant le virus HMPV (Métapneumovirus humain), identifié pour la première fois en 2001, il "affecte principalement les jeunes enfants et les personnes âgées, bien qu'aucun cas n'ait été détecté en Algérie", note le ministère, précisant que "tous les virus hivernaux peuvent présenter les mêmes symptômes incluant la fièvre, la toux, l’écoulement nasal et la respiration sifflante". "Les mesures préventives contribuent à réduire la propagation de ces virus et à protéger les personnes, en particulier les plus vulnérables", conclut le communiqué.
ALGER - Le ministre de l'Education nationale, Mohammed Seghir Sadaoui, participera, mardi à Doha (Qatar), à la 14e Conférence des ministres arabes de l'Education et de l'Enseignement, organisée par l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (ALECSO), en collaboration avec le ministère qatari de l'Education et de l'Enseignement supérieur, indique lundi un communiqué du ministère de l'Education nationale. Lors de cette conférence, placée sous le thème "Education inclusive et autonomisation des enseignants : vision stratégique pour l'éducation dans le monde arabe", M. Sadaoui présentera une intervention sur cette thématique, précise la même source.
ALGER - Le ministère de la Poste et des Télécommunications a lancé, lundi, un appel à participation au Concours Photo du Sommet Mondial sur la société de l'Information (Forum 2025 du SMSI), à travers la capture et le partage d'images illustrant comment les technologies de l'information et de la communication (TIC) soutiennent le développement durable. Le Concours s'inscrit dans le cadre des activités du Forum 2025 du Sommet Mondial sur la Société de l'Information (Forum 2025 du SMSI), organisé chaque année par l'Union internationale des Télécommunications (UIT), et qui se tiendra cette année du 07 au 11 juillet 2024 à Genève (Suisse), précise le ministère dans un communiqué. "Le ministère de la Poste et des Télécommunications vous invite à participer au Concours photo du Forum 2025 du SMSI, à travers la capture et le partage d'images illustrant comment les technologies de l'information et de la communication (TIC) soutiennent le développement durable", lit-on dans le communiqué. Le ministère a également appelé à mettre en avant les innovations dans les domaines de l'éducation, la santé, l'environnement et autres, qui montrent comment ces technologies apportent une transformation positive vers un avenir meilleur. pour y participer ou obtenir de plus amples informations, veuillez consulter le lien suivant: https://www.itu.int/net4/wsis/forum/2025/ar/PhotoContest Des prix seront décernés aux trois gagnants du Concours à l'occasion de l'évènement de haut niveau du SMSI+20 en 2025, indique le communiqué. Le dernier délai de dépôt des candidatures est fixé au vendredi 14 mars 2025 à 23h00, selon la même source.FGG
ALGER - Des syndicats du secteur de la santé ont salué, lundi, l'approbation par le Conseil des ministres, lors de sa réunion dimanche présidée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, du statut particulier des corps médical et paramédical, affirmant que le président de la République a tenu ses engagements envers les praticiens de la santé. A ce propos, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Dr Lyes Merabet, a salué l'approbation par le Conseil des ministres du statut particulier du secteur de la santé, exprimant la gratitude du Syndicat envers le président de la République pour "avoir tenu tous ses engagements envers les praticiens de la santé publique, notamment la révision profonde des lois régissant le secteur", en vue de "mettre en valeur le rôle de premier plan du corps médical et paramédical dans la garantie de la sécurité sanitaire nationale". Soulignant les efforts du Gouvernement pour élaborer le texte du statut particulier avant la fin de 2024, conformément aux délais fixés par le président de la République, M. Merabet a rappelé que "l'élaboration de ce texte a débuté en 2022". Dans ce contexte, il s'est félicité de l'intérêt particulier accordé par le président de la République aux professionnels de la santé, rappelant les différentes visites effectuées par ce dernier dans les établissements hospitaliers depuis le début de son premier mandat ainsi que son contact permanent avec les professionnels et les syndicalistes qui ont favorablement accueilli l'approbation de ce texte couvrant les différents corps concernés. Le président du SNPSP a exprimé l'espoir de voir une application "dans les plus brefs délais" du statut particulier et du régime indemnitaire, tout en relevant la volonté du Syndicat de programmer une rencontre entre le ministère de la Santé et les syndicats en vue de "prendre connaissance des détails du statut particulier et du régime indemnitaire". De son côté, le secrétaire général du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), Lounes Ghachi, a salué l'approbation du statut particulier qui a été élaboré, selon lui, avec la participation des syndicats concernés. Il a exprimé la reconnaissance du corps paramédical pour la tenue par le président de la République de ses engagements envers les professionnels du secteur. Il s'est dit optimiste quant à la teneur du texte qui inclura "plusieurs avantages et acquis devant encadrer la carrière professionnelle des différents corps du secteur de la santé et revoir le régime indemnitaire". De son côté, le président de l'Ordre des médecins d'Algérie, Dr Mohamed Bekkat Berkani, a affirmé que le statut particulier contribuera à "améliorer les conditions des professionnels du secteur de la santé et à valoriser leurs carrières", rappelant que les syndicats du secteur réclamaient depuis longtemps "une clarification de la vision et des responsabilités concernant les carrières des différents corps". Le statut particulier des corps médical et paramédical, approuvé par le Conseil des ministres, englobe les médecins spécialistes, les médecins généralistes, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens, les paramédicaux, les sages-femmes, les anesthésistes, les biologistes, les psychologues, les professeurs d'enseignement paramédical, et les physiologistes. Lors de la réunion, dimanche, du Conseil des ministres, le président de la République a félicité les corps de ce secteur stratégique et vital de la Nation, pour l'achèvement de l'élaboration de la mouture finale de la loi, souhaitant que cette dernière contribue "à une meilleure compréhension et prise en charge des préoccupations des hommes et femmes du secteur, et à l'amélioration de leur performance". Le président de la République a également salué "le haut degré de responsabilité ayant prévalu entre toutes les parties pour aboutir à cette mouture finale de la loi".
ALGER - La nécessité de repenser les moyens les plus efficaces de coopération scientifique entre les pays africains afin de maîtriser les technologies avancées pour exploiter et utiliser ces ressources localement, a été mise en avant mardi lors de la réunion annuelle des Académies africaines des sciences (AMASA 2024). "Il est nécessaire de repenser les meilleures façons de coopération scientifique entre les pays africains, afin de maîtriser les technologies avancées pour exploiter ces ressources et les utiliser localement", a indiqué le président de l'Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST), Mohamed Hichem Kara, à l'ouverture de cette rencontre. Il a évoqué à ce propos, "les défis liés aux révolutions technologiques et à la transition vers les énergies renouvelables, la compétition pour les ressources naturelles stratégiques présentes en Afrique va s'intensifier". Cette réunion placée sous le thème: "Ressources, sciences et technologies pour le développement en Afrique", vise "à mettre en lumière les opportunités offertes à notre continent à travers la transformation numérique, l'intelligence artificielle, et le financement lié au climat", a-t-il ajouté. Il s'agit aussi d'utiliser "intelligemment" la diplomatie scientifique pour convaincre les décideurs des perspectives offertes par les sciences, la technologie et l'innovation pour le développement, que ce soit dans les négociations internationales ou au niveau continental ou national, a souligné M. Kara. De son côté, le président du réseau des Académies africaines des sciences, Mahouton Norbert Hounkonnou, a relevé que "l'Afrique est riche en ressources, mais son potentiel reste inexploité et sans un cadre solide en science et technologie". Il a ainsi exhorté les participants à cette réunion à "saisir l'occasion pour réaffirmer l'engagement commun envers une Afrique scientifiquement autonome, où les ressources sont utilisées de manière durable, les catastrophes sont affrontées avec résilience, et le vaste potentiel de son peuple est pleinement exploité". Pour sa part, le président du Partenariat inter-académique, Masresha Fetene, a plaidé pour que "les académies, dont la mission première est de conseiller les gouvernements et la communauté scientifique au sens large, délibèrent sur les questions critiques qui peuvent entraver les investissements continus dans la recherche scientifique et technologique". Par ailleurs, à l'occasion de son invitation à cette réunion en signe de solidarité avec la cause palestinienne, le président de l'Académie de Palestine pour les sciences et la technologie, Marwan Awartani, a fait part de l'ampleur de la destruction subie par le système éducatif palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie suite à la guerre d'extermination menée par l'occupation sioniste contre le peuple palestinien. Il a fait état à ce propos, de "la destruction de 90 % des infrastructures de l'enseignement supérieur et de 80 % du système éducatif général, ce qui a conduit à un blocage total du système." Placée sous le haut patronage du président de la République, cette rencontre de trois jours constitue une opportunité pour discuter de l'évolution des sciences et de leurs applications dans les domaines social, économique et industriel. Elle représente, également, un cadre consultatif pour faire face aux défis auxquels sont confrontées les sociétés africaines afin d'atteindre un développement durable.