
Au moment où, avec l’affaire d’Amira Bouraoui, on nous parle de souveraineté nationale, faut-il rappeler qu’il n’y a point de souveraineté supérieure à la loi, et que la nation, comme toute entité abstraite et unique, ne peut se prévaloir d’une souveraineté que lorsque celle-ci découle d’un État de droit, garantissant la liberté de circulation, la liberté d’expression et de rassemblement pour l’ensemble de ses citoyens.