
Dans une démocratie digne de ce nom, il n'y a nul détenu d'opinion. Mais en Algérie, on est dans une démocrature à visage particulièrement cynique. Des valeureux membres du peuple du Hirak croupissent arbitrairement dans les prisons. Leur emprisonnement est le meilleur signe d'un régime isolé, sans assise populaire et méprisant de la souveraineté populaire.