
Incontestablement, Benjamin Stora est la mémoire de l’Algérie. Il n’est pas le seul mais celui qui a pu apporter le sceau d’une étude historique des plus sérieuses. L’homme est d’une modestie et d’un humanisme qui sont à la hauteur de sa compétence apaisée, distillée d’une voix sereine, de ceux qui font transparaître un amour profond de ce pays qui est le sien. Mais, l’amour peut être aveugle et l’historien risque de lui sacrifier son âme.