
En 1968, aux jeux olympiques de Mexico, nous avions été bouleversés autant qu’enthousiasmés par le poing levé des deux athlètes noirs américains, Tommie Smith et John Carlos. J’avais 13 ans et, en ce temps-là comme en cette circonstance, l’expression politique des deux américains était autant inattendue que légitime. Qu’en est-il aujourd’hui avec la résurgence et la multiplication des manifestations militantes des sportifs, en début de compétition ?