
Yacine, mon frère, Yacine notre butin de guerre ! Durant les interminables sombres et glaciales nuits du rude hiver, à partir de Cirta de Massinissa, comme tous tes compatriotes, tu voyais et tu aspirais fortement à "Nedjma". Tu voulais qu'elle brille intensément et éclaire toute Tamazgha, même "homme aux sandales de caoutchouc" que tu étais, et même pieds nus, dans ton long "soliloque" et dans le noir, tu gardais espoir.