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Mois : septembre 2020
Maghreb Émergent - Le nouveau coronavirus "est apparu naturellement", selon le chef de l'OMS %
Avec les ratifications attendues dans les semaines qui viennent, le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) va entrer en application dans quelques mois. Vivement contesté par les neuf États nucléaires, dont la France, ce texte peut être utile, comme le montre l’exemple des essais nucléaires français menés en Algérie.
Avec les ratifications attendues dans les semaines qui viennent, le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) va entrer en application dans quelques mois. Vivement contesté par les neuf États nucléaires, dont la France, ce texte peut être utile, comme le montre l’exemple des essais nucléaires français menés en Algérie.
La 8e édition de « Rue & Vous », qui ouvre traditionnellement la saison culturelle à Huningue, n’a pas pu avoir lieu en extérieur en raison de la ...
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Fabrice Olinga était absent de la liste des 34 présélectionnés publiée par Conceiçao pour le stage du mois d'Octobre des Lions Indomptables qui doit normalement avoir lieu aux Pays-Bas. Celui qui n'a…
Du jamais vu dans les annales onusiennes, un Secrétaire Général sortant de ses gonds pour ordonner, le 26 septembre 2020, aux polisariens
A la recherche d’un sélectionneur depuis près d’un an suite à la vraie-fausse arrivée de Jean-Guy Wallemme, le Niger a trouvé chaussure à son pied. Sur son compte Twitter, la Fédération nigérienne (Fenifoot) a annoncé que le Français Jean-Michel Cavalli est arrivé ce dimanche à Niamey afin de signer son contrat. Le technicien de 61 […]
Quand le cinéma attaque l'histoire. Fernand Iveton seul «Européen» condamné à mort pour «son engagement auprès du FLN» pendant la guerre d'Algérie sera bientôt projeté en film. Ouvrier et communiste, Fernand grandit à El Madania (ex-Clos-Salembier), dans un quartier populaire d'Alger, où se mêlent populations arabe et européenne de milieux modestes. Né en 1926, il n'a pas 20 ans quand «des milliers de musulmans» sont massacrés à Sétif et Guelma. Ils fêtaient la Libération, croyant, à tort, que c'était aussi la leur. Hommes, femmes enfants, l'armée tire sur «tout ce qui bouge pour écraser la contestation». En 1955, Fernand Iveton rejoint l'organisation du Parti communiste algérien. Aux côtés du FLN, il veut se battre pour une Algérie qui accorderait enfin à tous les mêmes droits. Hostile aux attentats aveugles et meurtriers, il accepte néanmoins de poser une bombe dans son usine de gaz, après la fermeture, dans un endroit isolé où personne ne serait blessé. Il est repéré et dénoncé par un contremaître. Désamorcée, la bombe ne fera ni victimes ni dégâts. De toute façon, de l'aveu d'un expert convoqué au tribunal, elle n'aurait pas «fait de mal à une grosse mouche». Torturé des heures à l'électricité, il finit par lâcher trois noms, le plus tard possible. Après un procès expéditif devant la justice militaire, il est condamné à la peine capitale. Les avocats entament les recours, puis les demandes de grâce auprès du trio Coty (à l'Elysée), Mollet (président du Conseil) et Mitterrand (garde des Sceaux). Sans succès. Le tourneur Iveton n'a ni soutiens, ni relais dans les milieux politiques et intellectuels. Si des sections syndicales de la CGT se mobilisent, l'Humanité et le PCF ne plaident sa cause que du bout des lèvres. Le 11 février 1957, Fernand Iveton est réveillé à l'aube et conduit à la guillotine. Pour vaincre sa peur, «il hurle dans les couloirs: Tahia El Djazaïr! Vive l'Algérie!». Et toute la prison de clamer avec lui: «Tahia El Djazaïr!». Sa tête tombe à 5 heures 10. Tiré du roman «De nos frères blessés», de l'écrivain français Joseph Andras, paru en 2016, le film va notamment s'intéresser «aux dernières années de la vie de Fernand Iveton, sa rencontre avec sa femme Hélène, ou encore son procès devant un tribunal militaire», a affirmé le cinéaste, récemment, en attendant bien sûr un film sur l'icône la plus célèbre: Maurice Audin. Le rôle a été attribué à ´´Amanda´´, l'acteur jouera un rôle plus politique dans le prochain film d'Hélier Cisterne. À ses côtés, Vicky Krieps incarne sa femme. C'est un film engagé qui a été tourné aussi bien en Algérie qu'en France.