
On croyait, on a voulu nous faire croire que les choses allaient changer. Que plus rien n’allait être comme avant. Que la parole du citoyen appelant à une Algérie nouvelle, débarrassée des oripeaux d’une fictive « République démocratique et populaire », après des décennies de pillage, de forfaiture, de corruption et de hogra, que cette parole allait enfin être non seulement écoutée mais surtout entendue. Et voilà qu’au-delà de la parole du citoyen, c’est celle du journaliste qui, de nouveau, se trouve niée, reniée, vouée aux gémonies.