
Pressé par le chef de l'Etat, de trouver une solution «immédiate et définitive» au problème de la faiblesse du débit Internet, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, a imaginé, puis opté pour «un plan B». Il envisage, comme solution, de libérer davantage de spectre des fréquences, afin d'améliorer le débit Internet au bénéfice des citoyens. C'est ce qui ressort d'un communiqué, rendu public, hier, par le ministère, à l'issue d'une réunion tenue entre le ministre et les premiers responsables des opérateurs de téléphonie mobile. Cette réunion intervient, selon le communiqué du ministère, «pour oeuvrer à améliorer les services et le débit Internet au profit des citoyens». Lors de cette réunion, Boumezar a annoncé «la libération du spectre des fréquences au profit des trois opérateurs de téléphonie mobile, afin d'améliorer le débit Internet pour les citoyens, et ce en collaboration avec les parties concernées dont l'Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (Arpce)», précise le communiqué. Le ministre s'est montré, par la même occasion, «à l'écoute des préoccupations exprimées par les opérateurs, afin d'offrir un accès à Internet haut débit et Internet très haut débit, tout en respectant le principe de traiter avec les différents opérateurs publics et privés sur un pied d'égalité, pour améliorer la qualité des services et créer des emplois», précise le même communiqué. Cette solution provisoire, s'est imposée, devant la faiblesse de la connexion Internet en Algérie, qui a enregistré de fortes perturbations depuis mercredi denier, et ce sur tous les réseaux (Algérie télécom, Ooredoo, Djezzy et Mobilis).